monde

Suite au départ des équipes Benelux du réseau OC&C, 59 consultants dont 6 partners partis rejoindre E&Y, nous avons interviewé Guy-Noël Chatelin sur la réaction de l' équipe française.

Consultor : Que s’est-il passé ? Comment expliquez-vous que vos collègues du Benelux aient choisi de rejoindre EY ?

Monitor Deloitte a officialisé début octobre le recrutement de Bertrand Grau. Ce diplômé de l'Institut Polytechnique de Grenoble (1996) et du mastère audit et conseil de l'ESCP (1997) dirigera les activités Technologies, Médias et Télécommunications (TMT) du cabinet à Paris.

Bertrand Grau a débuté sa carrière en Australie où pendant deux ans, il était ingénieur pour SAGEM à Sydney. Il débute dans le conseil en 1999, en même temps qu'il rentre à Paris où il travaille d'abord pour LD&A Conseil avant de rejoindre Analysys Mason en 2001. Il quitte le cabinet en 2012 et devient Principal chez Arthur D. Little. En septembre, il a finalement été recruté par Monitor Deloitte au grade de Director.

La RTBF révèle, lundi 10 octobre, le projet de McKinsey d’installer ses bureaux bruxellois sur le campus de l’université libre de Bruxelles* (ULB). Pour le moment, d’après le média public belge, il s’agirait d’un projet en cours de discussion en conseil d’administration. McKinsey financerait partiellement la construction d’un nouveau bâtiment en échange de la possibilité pour le cabinet de louer une partie des locaux. McKinsey aurait demandé de la discrétion sur le projet (source officielle), ce que le bureau des étudiants interprète comme une pression pour garder le secret.

La RTBF indique également que le cabinet souhaiterait regrouper l’ensemble de ses activités belges sur place, alors que le cabinet possède actuellement des bureaux à Bruxelles et Anvers – l’information ne semble pas recoupée et nous paraît peu probable quand on sait l’importance économique d’Anvers ainsi que les différences culturelles entre Bruxelles la francophone et Anvers la Flamande.

Coïncidence ou non, comme nous vous l’apprenions en février dernier, le nouveau président du conseil d’administration de l’ULB n’est autre que Pierre Gurdjian, ancien managing partner de McKinsey en Belgique. D’après le porte-parole de l’université, celui-ci n’aurait rien à voir avec cette décision et se serait retiré des discussions.

À noter que la business school de l’ULB (Solvay Business School), si elle offre une formation de qualité, reste derrière ses homologues flamandes de Gand (Vlerick Business School) et Anvers (Antwerp Management School) dans les différents classements internationaux. Ces deux dernières fournissent d’ailleurs une part importante des jeunes consultants de McKinsey en Belgique.

*En Belgique, c’est l’université qui dispense les formations les plus prestigieuses, les « hautes écoles » offrant des formations moins réputées. Il faut distinguer plusieurs courants au sein de l’enseignement universitaire, issus de l’histoire et des spécificités du pays : l’enseignement francophone (ULB à Bruxelles) contre l’enseignement néerlandophone (VUB à Bruxelles) et l’enseignement « libre » – issu du courant franc-maçon très influent dans le royaume – contre l’enseignement catholique (université catholique de Louvain pour la région bruxelloise).

D'après Business Insider, McKinsey serait l'un des clients de la toute nouvelle solution de recrutement créée par une start-up américaine, Koru. Celle-ci propose de détecter le potentiel des candidats grâce à un test en ligne d'une vingtaine de minutes. Le software, utilisant des techniques de machine learning et d'analyse prédective, se propose de dépasser le classique critère du diplôme et des notes pour évaluer les compétences et le potentiel d'un candidat. Pour ce faire, la start-up commence par analyser le parcours des équipes de ses clients et définir un profil type que le logiciel pourra ensuite appliquer aux candidats.

Le test en ligne est une première étape qui devrait permettre à McKinsey de gagner du temps. En revanche, il paraît peu probable pour le moment qu'il se substitue aux classiques entretiens et case test, qu'il vous faudra continuer à préparer minutieusement.

Christian Malorny, un ex-partner de McKinsey en Allemagne, a assigné son ancien employeur en justice pour licenciement abusif. Le consultant, responsable de la practice Automobile en Allemagne, avait été licencié sans préavis en décembre 2015. McKinsey lui reprochait d’avoir triché sur une note de frais. Le consultant aurait indiqué un faux nom de bénéficiaire sur une note de petit-déjeuner.

La presse kényane a révélé, dimanche 9 octobre, le montant des honoraires facturés par McKinsey pour sa mission auprès de Kenya Airways. Le cabinet de conseil américain a empoché pour plus de 15 millions d’euros de frais fixes (1,7 milliard de shillings kényans).

Entre novembre 2015 et février 2016, le cabinet se faisait payer 800 000 $ par mois, avant de monter ses honoraires à 1,5 million de dollars par mois pendant six mois. Pour les douze derniers mois de cette mission – sur un total de dix-huit –, McKinsey facturait 500 000 $ de frais fixes. À cela devaient s’ajouter des « performance fees », dont les modalités de calcul n’ont pas été divulguées.

L’AGEFI publie dans son dernier numéro un sujet consacré aux tendances du recrutement dans le conseil. L’article ne se focalise pas sur le conseil en stratégie, mais quelques cabinets ont malgré tout été interrogés. Ainsi, Oliver Wyman déclare vouloir embaucher quarante consultants cette année. Roland Berger, pour qui le ciel semble au beau fixe à Paris, annonce 90 nouveaux consultants en 2016 et autant en 2017. Des chiffres astronomiques comparés aux 200 consultants actuellement employés par le cabinet.

La reprise des recrutements a nécessairement un impact sur les salaires à l’embauche. Ainsi, Roland Berger assure à l’AGEFI que les grilles pour jeunes diplômés ont été réévaluées de 5 à 10 % en dix-huit mois.

Mérieux Développement, la société d’investissement de l’Institut Mérieux, a annoncé mercredi 28 septembre la nomination de trois nouveaux seniors à Paris et Boston. Parmi eux, deux sont passés par le conseil en stratégie. Jean-François Billet, d’abord, nouvel associé senior à Paris, est un ancien d’Oliver Wyman. Ce pharmacien de formation, titulaire d’un MBA de l’ESSEC (1994), a fait ses classes chez Oliver Wyman à Paris. Entré en 2000, il a quitté le cabinet en 2007 en tant que principal.

Daniel Fero, nouveau directeur de la participation, a été quant à lui débauché directement de chez L.E.K. Consulting à Boston, dont le secteur de la santé est la plus importante practice au niveau mondial. Daniel Fero, PhD en Biomedical Science à San Diego, était engagement manager chez L.E.K. depuis 2011.

source : MyPharma Editions

Le spécialiste en communication digitale Enderby a publié sa quatrième étude sur la présence des cabinets de conseil sur les réseaux sociaux. Le périmètre de l’étude concerne les cabinets français ou les bureaux français de 83 cabinets de conseil.

On y apprend, sans surprise, que les cabinets privilégient LinkedIn à Twitter. La révélation de cette étude est que les cabinets internationaux, lorsqu’ils créent un compte dédié à leur activité en France, privilégient cette fois Twitter. Ils sont en effet 80 % à avoir créé un compte français spécifique sur ce réseau, contre 51 % sur LinkedIn.

Le zoom sur le conseil en stratégie permet de dégager deux grandes tendances. Premièrement, Twitter est un espace qui convient mieux aux bureaux français de grands cabinets internationaux : le BCG arrive en tête des abonnés Twitter devant Roland Berger et Bain. En revanche, sur le réseau LinkedIn, le podium revient à des structures plus petites : Wavestone, tagué « conseil en stratégie » dans l’étude, est premier en nombre d’abonnés sur LinkedIn (13 100) devant CVA (5 000) et les troisièmes ex aequo Kea & Partners et Advention (4 300). Mars & Co, pourtant avare en communication, arrive à une très honorable 4e place (3 600 abonnés).

Oliver Wyman a officiellement répondu, mardi 20 septembre, à l’appel lancé au secteur privé par le président Barack Obama pour venir en aide aux réfugiés du monde entier.

Après avoir rappelé que le cabinet est déjà investi en Europe sur ces questions, Oliver Wyman promet également de s’engager sur le sujet aux États-Unis en recrutant des réfugiés, en mettant à leur disposition son réseau pour développer leurs compétences et en créant un site internet dédié aux employeurs pour les guider dans leurs démarches de recrutement de personnes réfugiées.

Roland Berger lance officiellement aujourd’hui, vendredi 30 septembre, une structure de capital investment sur le marché du small et mid cap en France. La nouvelle société, B & Capital, est créée en association avec quatre investisseurs (Philippe Zurawski, Bertrand Tissot, Mikaël Schaller et Bernard Arock), associés jusqu’à présent chez Omnes Capital. Du côté de Roland Berger, c’est Olivier de Panafieu (head of private equity à Paris) et le senior consultant Bertrand Burdet qui ont plus particulièrement travaillé depuis un an à la mise en place de la nouvelle structure.

B & Capital est « une première pierre d’un modèle qui a vocation à se développer dans d’autres pays », d’après Olivier de Panafieu. Ce projet s’inscrit dans la stratégie de diversification des activités lancée par Charles-Édouard Bouée depuis son élection.

Les fondateurs de B & Capital ne renient pas la ressemblance avec Bain Capital, McKinsey Investment Office ou BCG Ventures. Mais pour Philippe Zurawski, l’innovation tient dans le fait qu’il « n’existe pas d’offre intégrée de capital investment et de conseil stratégique sur le segment des small et mid cap en France. Avec B & Capital, les consultants en stratégie de Roland Berger contribueront au succès de nos participations dès la phase d'origination jusqu'à leur sortie du portefeuille ».

B & Capital est une société totalement indépendante de Roland Berger. Ce sont des partners du cabinet, français et étrangers, qui ont investi à titre personnel dans la société. Ils s’engagent également à se rendre disponibles pour répondre aux demandes des clients. Les consultants de Roland Berger pourront aussi être amenés à intervenir, mais les missions seront facturées comme pour n’importe quel autre client. Enfin, Olivier de Panafieu balaie les interrogations quant à d’éventuels conflits d’intérêts en expliquant que « la société investira dans des entreprises valorisées en dessous de 100 millions d’euros. Ce sont des entreprises qui sont traditionnellement sous la taille critique de celles qui font appel à des cabinets de conseil en stratégie ».

B & Capital devrait déposer « dans un futur proche » un dossier d’agrément auprès de l’AMF pour la création et la gestion d’un fonds ouvert à destination des investisseurs institutionnels.

Les plus importants cabinets de conseil en stratégie aux Etats-Unis sont des entreprises où il fait bon travailler quand on a des enfants, selon le magazine américain Working Mother.

Oliver Wyman, McKinsey, le BCG, Bain & Company et AT Kearney sont tous dans les 100 entreprises les plus adaptées aux contraintes des parents. Les cabinets sont notamment reconnus pour offrir des congés maternités plus long que la moyenne aux Etats-Unis mais également pour proposer des facilités pour s'arrêter la première année après la naissance (AT Kearney), des aides financières à l'adoption (jusque 13 000 $ au BCG) et même un coaching pour jeunes parents (Oliver Wyman).

Le groupe Canal + a annoncé, lundi 12 septembre, la nomination de Marc Heller au poste de directeur de la stratégie. C’est un fin connaisseur des médias qui retrouve le groupe Canal +, pour lequel il avait déjà travaillé entre 1994 et 1996 avant de rejoindre Sky Italia puis 21st Century Fox. Diplômé d’HEC (1988), Marc Heller est également un ancien du conseil en stratégie. À la sortie de ses études, il avait intégré Bain & Company pour cinq ans, avant d’être engagé par Canal + une première fois en 1994.

Manager Magazin a publié, dans son édition du 23 septembre, son classement annuel des cabinets de conseil en stratégie allemands. 1 000 dirigeants d’entreprise ont été interrogés pour classer les différents cabinets selon leur notoriété ou encore l’impact qu’ils apportent à leur client.

Les MBB, en Allemagne comme ailleurs, se partagent le podium, McKinsey en tête, suivi du Boston Consulting Group et de Bain & Company. L’autre information du classement, c’est la mauvaise image de Roland Berger sur ses propres terres.

Pour la deuxième année consécutive, Roland Berger est 7e. En 2013, il était encore 3e avant de passer 5e en 2014 puis 7e depuis 2015.

Les activités américaines et de retail de Kurt Salmon, derniers vestiges du cabinet, sont tombées jeudi 22 septembre dans le giron d’Accenture. Les 260 salariés de Kurt Salmon rejoindront la branche Accenture Strategy, sans doute au sein de l’entité américaine.

En novembre 2015, Kurt Salmon avait démantelé en partie le gros des activités européennes – hors retail – rejoignant Solucom (l’ensemble étant désormais réuni sous la marque Wavestone).

En juillet dernier, la practice health care de Kurt Salmon aux USA avait fusionné avec ECG Management Consultants, ne laissant à Kurt Salmon que son métier historique, le retail and consumer goods. Le rachat hier par Accenture, qui doit encore être approuvé par l’administration américaine, devrait sonner la disparition définitive de la marque Kurt Salmon, présente depuis quatre-vingts ans aux États-Unis.

Le Boston Consulting Group intègre dans son giron le cabinet allemand Inverto. La société est spécialisée dans le conseil en optimisation des achats et de la supply chain. Inverto emploie 130 collaborateurs en Allemagne, Autriche, Grande-Bretagne et Chine.

Le montant de l’opération reste confidentiel. Selon le Frankfurter Allgemeine, les trois fondateurs d’Inverto restent à bord et la société devrait conserver sa marque propre et son autonomie au sein du BCG.

Emmanuel Marill a été nommé en septembre nouveau directeur général d’Airbnb pour la France et la Belgique. Passé par Facebook et la direction de Groupon EMEA, Emmanuel Marill a connu sa plus longue expérience chez Roland Berger.

Diplômé de l’EM Lyon en 2005, il avait rejoint le cabinet de conseil en stratégie allemand en 2007, après deux ans chez LVMH. Emmanuel Marill avait quitté Roland Berger en avril 2011.

McKinsey vient tout juste d'être embauché par la Ulster Bank pour identifier les leviers de croissances de l'institution. C'est le CEO de l'Ulster Bank qui a fait l'annonce. Gerry Mallon, nommé en juin dernier, était avant cela CEO de la Danske Bank au Royaume-Uni. Il est surtout un ancien de McKinsey de 1998 à 2002.

La mission de McKinsey devrait durer de huit à douze semaines. En plus d'identifier les leviers de croissance pour la Ulster Bank, le cabinet de conseil devra également diagnostiquer d'éventuels freins liés à la culture de l'entreprise et analyser la façon dont elle aborde les problématiques digitales.

Source : Irish Times

Advancy a ouvert un bureau à Londres, dans le prestigieux quartier de Mayfair, début septembre. C’est le 8e bureau du cabinet créé en 1999 par Éric de Bettignies, qui emploie désormais 200 personnes et compte dix-huit associés.

D’après le communiqué de presse, l’objectif pour Advancy est double : « Être plus près des nombreux clients anglais déjà existants et renforcer nos relations avec les grands fonds d’investissement et les acteurs dans les secteurs de l'industrie, du retail, de la grande consommation, du luxe et du tourisme ».

Le bureau londonien sera dirigé par Stepan Wildt (ESSEC – 2003) arrivé chez Advancy en 2007 après avoir débuté au BCG.

Le cabinet Chappuis Halder annonce sur son compte twitter avoir accompagné BNP Paribas pour l’ouverture de son « innovation zone » sans donner plus de détails sur la teneur exacte de son intervention.

Le laboratoire doit permettre au groupe bancaire de faire face aux fortes transformations attendues dans le secteur. L’« innovation zone » occupe un étage du siège de BNP Paribas North America à Manhattan.