Le chemin de croix de Dominic Barton chez McKinsey
Lors d’une conférence à l'université de Wharton , Dominic Barton, managing director de McKinsey, a révélé quelques-uns des points forts de ses vingt-neuf ans de carrière au sein du cabinet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le chemin aura été semé d’embûches.
Première révélation, le conseil n’était pas une vocation pour Dominic Barton. Le Canadien envisageait d’acquérir de l’expérience pendant deux ans chez McKinsey avant de rejoindre le monde académique. Trois décennies plus tard, Dominic Barton n’a pas quitté le cabinet, et ce malgré quelques désillusions. Il aura d’ailleurs connu la première dès son entrée chez McKinsey : alors qu’il s’attendait à fréquenter les directions générales et à changer le cours des choses, sa première mission aura consisté à déterminer le nombre idéal de cuisses de poulet que doit contenir une boîte KFC (la réponse est quatre).
Plus tard, Dominic Barton connaîtra même l’échec. Il a en effet été recalé à deux reprises à l’élection de partner. Non sans humour, Dominic Barton évoque un épisode quelque peu humiliant. Lors de la deuxième tentative, il lui a été reproché de ne pas avoir les capacités nécessaires pour devenir partner. Il lui manquait notamment la composante « problem solving ». La base même du métier de consultant ! D’après l’actuel manager de McKinsey lui-même, ce serait comme « telling someone in a church they’re an evil bastard ». Pas rancunier, le Canadien a déposé une troisième fois sa candidature, cette fois acceptée. La suite, plus classique, débouche sur son élection en 2009 au poste de managing director de McKinsey.

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