Le rapport d'Oliver Wyman dont Wells Fargo se lave les mains
Une part significative des 800 000 clients qui ont emprunté à la banque américaine Wells Fargo pour l'achat d'une voiture entre janvier 2012 et juillet 2016 avait constaté la surfacturation d'une police d'assurance non sollicitée, ajoutée au remboursement mensuel de leur emprunt. La banque serait redevable d'un total de 73 millions de dollars à ces clients floués. Telles étaient les conclusions d'un rapport rendu par Oliver Wyman au management de la banque, et dont une copie avait été rendue publique par le New York Times en juillet 2017.
À la suite de quoi, la banque s'était engagée à rembourser 570 000 de ces clients et plusieurs d'entre eux avaient déposé plainte collectivement. Une plainte que la banque tâche à présent de faire classer sans suite en se raccrochant à une disposition – baroque – de la loi américaine qui prévoit qu'une entreprise ne peut être tenue responsable de propos mensongers s'ils étaient de toute évidence... mensongers.
La banque estime en effet que lorsque le CEO de Wells Fargo indiquait publiquement aux investisseurs en 2016 ne pas être conscient d'un scandale lié aux prêts automobiles, alors que ce scandale était déjà connu en interne, il s'agissait de propos génériques auxquels aucun investisseur sérieux ne pouvait accorder de crédit. Et la banque ne peut donc pas en être tenue responsable.
Crédit photo : Wells Fargo Bank Sign -2014. Pics by Mike Mozart of TheToyChannel and JeepersMedia on YouTube.
Prise le 19 mai 2014 CC BY 2.0

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