Au BCG, fini la bamboche en avion
Le bureau du BCG à Londres a décidé de mettre un terme aux voyages en avion, par exemple à Barcelone et Florence, auxquels pouvaient être conviés des candidats au recrutement, selon un article du Financial Times. Ces séjours touristiques et de dégustations œnologiques visaient à séduire des candidats et de les convaincre de rejoindre le Boston Consulting Group plutôt que la concurrence.

Dorénavant, ces séjours seront maintenus mais devront impérativement avoir lieu dans des destinations accessibles en train. Une décision prise à la suite des confinements à répétition liés à la crise de covid-19 qui ont également amené le cabinet à réduire les voyages en avion aux fins de formation interne – avec l’objectif global de tirer vers le bas les émissions de gaz à effet de serre du cabinet.
De même, et au bureau de Paris cette fois, les vols de Paris à Nice sont proscrits. Un mouvement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre que le BCG est loin d’être le seul à embrasser : plusieurs autres cabinets de conseil interrogés par le quotidien britannique font savoir que plusieurs événements internes précédemment organisés de visu seront désormais digitalisés.
D’autres cabinets indiquent également que lorsque l’avion est inévitable, ils poussent pour réduire les recours aux classes affaires dont les bilans carbones sont plus négatifs qu’un ticket de classe économique.
Les voyages d’affaires représentant souvent une très grosse part des émissions de gaz à effet de serre des entreprises de conseil, certaines n’hésitent plus à se doter d’outils pour montrer à chaque collaborateur le coût carbone de chacun de ses voyages.
Ces annonces interviennent alors que les cabinets de conseil veulent passer à la vitesse supérieure en devenant « Net Zéro », c’est-à-dire neutres en carbone sans se reposer sur la béquille de la compensation (relire notre article).
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaires (4)
citer
signaler
citer
signaler
citer
signaler
citer
signaler
Monde
- 13/03/25
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
- 12/03/25
C’est le cabinet d’avocats d’affaires Gleiss Lutz en charge de l’opération qui l’a révélé début mars.
- 07/03/25
L’acquisition d’ET Medialabs (ETML) vise l’Asie, une équipe « intégrée » McKinsey-ETML étant mise en place pour servir les opérations de marketing digital des clients du cabinet.
- 05/03/25
Simon-Kucher va aider le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans sa quête de partenariats avec des entreprises en fournissant une expertise stratégique aux bureaux de l’ONG dans le monde entier.
- 04/03/25
Thomas Kœgler, 4 années passées chez Cylad, promu CEO d’Asmodee en août dernier, voit sa société faire son entrée au Nasdaq Stockholm, la principale bourse de valeurs des pays nordiques. Une société française spécialisée dans les jeux de société (re)connue notamment pour ses jeux vedettes : Les Aventuriers du Rail, Dixit, Splendor, ou encore 7 Wonders.
- 28/02/25
Pour Marcus Berret, l'un des trois patrons mondiaux de Roland Berger, « c’est le caractère qui crée l’impact » – et non l’appartenance culturelle ou le genre.
- 27/02/25
Olivier Asset, 36 ans, basé au bureau de Chicago de L.E.K. Consulting (quelque 150 consultants), membre de la practice Industrials, est promu partner, après y avoir évolué un peu plus de 12 ans. Il fait partie des 10 nouveaux associés du cabinet au niveau mondial à intégrer le partnership en ce début d’année (aucune promotion en France).
- 26/02/25
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
- 26/02/25
Il est précisément présenté comme l’Envoyé spécial du Président pour l’investissement et la coopération économique avec les pays étrangers, officiellement depuis le 23 février 2025. Kirill Dmitriev, bientôt 50 ans, très proche de Vladimir Poutine, depuis 13 ans à la tête d’un fonds souverain russe, le RDIF, doté de 10 milliards de dollars pour co-investir dans l’économie russe, a débuté sa carrière chez McKinsey, à Los Angeles, Prague et Moscou.