Davantage de présentiel et fin du télétravail « on the bench » chez McKinsey
La Firme envisage de revoir ses pratiques de télétravail à la baisse, selon plusieurs déclarations concordantes de partners américains.

McKinsey vient grossir les rangs des grandes entreprises américaines, jusqu’ici principalement de la tech, ayant opéré un retour en arrière par rapport au télétravail.
Une particularité : les consultants « on the bench » ou « on the beach », lesquels n’ont par essence aucune interaction client durant ces périodes, seraient particulièrement ciblés par ce retour au bureau. Cette évolution potentielle des pratiques du télétravail au sein du géant US susciterait pas mal de craintes chez les consultants en intermission notamment, selon nos confrères de Bloomberg.
Une note interne sibylline du patron de McKinsey pour l’Amérique du Nord
Dans ce message à destination du personnel, Eric Kutcher explique que « l’approche [du cabinet] trouvera un équilibre entre le meilleur de l’apprentissage sur site et de la “connectivité” avec les enseignements des dernières années ». Selon lui, « un ensemble renouvelé d’attentes va être défini, et non une politique, comme cela a toujours été le cas [chez McKinsey] ».
Eric Kutcher ajoute que le fait « de passer du temps sur site – dans les locaux des clients et dans les bureaux [de la Firme] – conduit à un meilleur apprentissage, à un impact plus fort sur les clients, à plus d’innovation et à un tissu social plus fort ».
En parallèle, des partners de Miami et Boston ont exprimé lors de réunions avec leurs collaborateurs la nécessité « potentielle » d’une présence plus fréquente des équipes au bureau.
à lire aussi

Dans une interview à nos confrères du Figaro le 1er septembre dernier, Olivier Scalabre a partagé sa vision du métier de consultant et de son propre parcours.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaires (3)
citer
signaler
citer
signaler
citer
signaler
Monde
- 13/03/25
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
- 12/03/25
C’est le cabinet d’avocats d’affaires Gleiss Lutz en charge de l’opération qui l’a révélé début mars.
- 07/03/25
L’acquisition d’ET Medialabs (ETML) vise l’Asie, une équipe « intégrée » McKinsey-ETML étant mise en place pour servir les opérations de marketing digital des clients du cabinet.
- 05/03/25
Simon-Kucher va aider le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans sa quête de partenariats avec des entreprises en fournissant une expertise stratégique aux bureaux de l’ONG dans le monde entier.
- 04/03/25
Thomas Kœgler, 4 années passées chez Cylad, promu CEO d’Asmodee en août dernier, voit sa société faire son entrée au Nasdaq Stockholm, la principale bourse de valeurs des pays nordiques. Une société française spécialisée dans les jeux de société (re)connue notamment pour ses jeux vedettes : Les Aventuriers du Rail, Dixit, Splendor, ou encore 7 Wonders.
- 28/02/25
Pour Marcus Berret, l'un des trois patrons mondiaux de Roland Berger, « c’est le caractère qui crée l’impact » – et non l’appartenance culturelle ou le genre.
- 27/02/25
Olivier Asset, 36 ans, basé au bureau de Chicago de L.E.K. Consulting (quelque 150 consultants), membre de la practice Industrials, est promu partner, après y avoir évolué un peu plus de 12 ans. Il fait partie des 10 nouveaux associés du cabinet au niveau mondial à intégrer le partnership en ce début d’année (aucune promotion en France).
- 26/02/25
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
- 26/02/25
Il est précisément présenté comme l’Envoyé spécial du Président pour l’investissement et la coopération économique avec les pays étrangers, officiellement depuis le 23 février 2025. Kirill Dmitriev, bientôt 50 ans, très proche de Vladimir Poutine, depuis 13 ans à la tête d’un fonds souverain russe, le RDIF, doté de 10 milliards de dollars pour co-investir dans l’économie russe, a débuté sa carrière chez McKinsey, à Los Angeles, Prague et Moscou.