L'ancien secrétaire d'Etat à la santé britannique pantoufle chez Bain
La polémique enfle en Grande-Bretagne, après le recrutement en août dernier par Bain & Company de l'ancien secrétaire d'Etat à la santé, Andrew Lansley. Engagé à mi-temps, il sera chargé de conseiller les entreprises sur la mise en oeuvre du Health and Social Care, loi qu'il a lui même fait voter alors qu'il était au gouvernement entre 2010 et 2012. La pilule passe mal outre-manche, et pas seulement parce que David Cameron avait déclaré vouloir fermer la 'revolving door' entre le ministère de la Santé et le secteur privé. Andrew Lansley était déjà accusé d'avoir accru un peu plus la privatisation du secteur de la santé en Grande-Bretagne. En qualité de consultant, il tirera désormais des bénéfices des effets de sa réforme.
Les liens de Andrew Lansley avec le conseil ne sont pas nouveaux et avaient déjà suscité les polémiques. Lorsqu'il avait pris le ministère de la Santé, Andrew Lansley s'était engagé à faire baisser drastiquement les frais de conseil de son administration. Raté. En 2014, elles avaient doublé par rapport à 2010. Les différents acteurs publics de la santé dépensaient alors pour 640 millions de livres en frais de conseil, soit plus d'1,8 millions de livres par jour.

Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
Monde
- 28/02/25
Pour Marcus Berret, un des trois patrons mondiaux de Roland Berger, « c’est le caractère qui crée l’impact » – et non l’appartenance culturelle ou le genre.
- 27/02/25
Olivier Asset, 36 ans, basé au bureau de Chicago de L.E.K. Consulting (quelque 150 consultants), membre de la practice Industrials, est promu partner, après y avoir évolué un peu plus de 12 ans. Il fait partie des 10 nouveaux associés du cabinet au niveau mondial à intégrer le partnership en ce début d’année (aucune promotion en France).
- 26/02/25
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
- 26/02/25
Il est précisément présenté comme l’Envoyé spécial du Président pour l’investissement et la coopération économique avec les pays étrangers, officiellement depuis le 23 février 2025. Kirill Dmitriev, bientôt 50 ans, très proche de Vladimir Poutine, depuis 13 ans à la tête d’un fonds souverain russe, le RDIF, doté de 10 milliards de dollars pour co-investir dans l’économie russe, a débuté sa carrière chez McKinsey, à Los Angeles, Prague et Moscou.
- 24/02/25
Pour les mastodontes de l’assurance Chubb et AIG, les conditions des polices souscrites par McKinsey ne couvrent pas les charges retenues contre lui.
- 18/02/25
Dans la capitale britannique, le BCG dispose de deux adresses. Le cabinet occupera désormais un étage supplémentaire au 80 Charlotte Street.
- 18/02/25
L’ancien CEO de Bain, Manny Maceda, succède à Orit Gadiesh, présidente depuis 1993.
- 14/02/25
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
- 11/02/25
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »