Les 12 commandements de Kearney aux entreprises françaises du médicament
Une mission classique de deux mois, une équipe de trois consultants (Hadi Benkirane, principal, Louise Pédat, senior business analyst, Thomas Harbor, stagiaire) et de trois seniors experts et superviseurs (Benoît Gougeon, Julien Mallet, Guillaume Baril) pour cette analyse des impacts et des enseignements de la crise du covid-19 sur cette rare industrie qui a connu une période de croissance ces derniers mois (comme nous l’évoquions en juillet ici avec, entre autres, Philippe Lamoureux, le directeur général du Leem).
Cette mission s’inscrit dans une nécessaire transformation du secteur à court et à long terme au regard de l’expérience de la crise sanitaire.
« Il était intéressant pour nous de réfléchir à une feuille de route pour le Leem, lequel compte de multiples acteurs, petits et grands, et qui font face à des problématiques bien distinctes, parfois même contradictoires. Beaucoup d’éléments étaient déjà là, mais la crise invite à accélérer la transformation du secteur en ayant révélé forces et faiblesses, mais aussi en supprimant des barrières et en faisant émerger de nouveaux besoins », détaille à Consultor Benoît Gougeon, senior partner chez Kearney, responsable de la practice des opérations stratégiques pour la France. La France compte, en effet, 300 entreprises du médicament qui emploient près de 100 000 personnes et créent 550 emplois par an. Elles représentent également un investissent annuel dans la recherche de nouveaux médicaments de près de 4 milliards d'euros.
Cette étude, réalisée par les consultants de Kearney, met ainsi en lumière les enseignements d’une industrie qui a dû s’adapter à une crise inédite, et avance douze recommandations, appuyées par 52 propositions d’actions concrètes, pour un secteur qui doit nécessairement se réorganiser dans les prochaines années.
Crédit : Pile d emballages de médicaments volodymyr-hryshchenko-unsplash.
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