« Nous ne sommes plus seulement des consultants », dixit le CEO du BCG
Soutien du bien-fondé de sa réforme de la fiscalité appliquée aux entreprises, de la renégociation de certains accords commerciaux, de la capacité d'écoute de Donald Trump vis-à-vis des chefs d'entreprise... Une année et demie après avoir quitté le groupe des chefs d'entreprise qui conseillait le président étatsunien Donald Trump, Rich Lesser s'est voulu plutôt défensif sur la justesse de la politique économique du président américain. Dans une interview accordée au quotidien économique allemand Handelsblatt, le sixième PDG de l’histoire du cabinet de conseil qui compte 16 000 salariés et 1 100 directeurs associés passe en revue plusieurs des sujets qui ont marqué l'actualité du BCG ces derniers mois.
L'Arabie Saoudite et la présence du cabinet lors de la 2e édition du « Davos du désert », le forum économique organisé par l'Arabie Saoudite du 23 au 25 octobre à Riyad, en plein scandale sur l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi ? Rich Lesser assure avoir été profondément choqué par l'assassinat du journaliste. Mais indique toutefois que la poursuite des différents contrats opérés par le BCG en Arabie Saoudite est conforme aux valeurs du cabinet.
L'activité du BCG au sens large ? « Nous avons doublé notre chiffre d'affaires en cinq ans », explique-t-il, en précisant que le cabinet poursuit sur une croissance similaire actuellement.
Le digital ? Plusieurs initiatives ont été entreprises, explique Rich Lesser : internalisation de ce qui était encore une filiale allemande, Platinion, dans le domaine de l'architecture IT ; fondation de la filiale BCG Ventures (amorçage de 75 start-up à date) voilà cinq ans et, il y a trois ans, création de BCG Gamma (data analytics). « Nous ne sommes plus seulement des consultants », dit Rich Lesser.
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