Québec : Roland Berger recrute une ex-VP de la Caisse de dépôt et placement
La Québécoise Oona Stock vient de rejoindre la managing team du cabinet Roland Berger, au bureau de Montréal, comme strategic advisor. Elle est chargée du développement canadien du cabinet, mais également de la practice leadership mondial et organisation.

« De plus, elle nous apportera son expérience dans la transformation des grandes institutions internationales, sa connaissance des grands investisseurs canadiens et son expertise unique dans le développement des talents, qui est un défi majeur », a ajouté lors de l’annonce officielle Dominique Gautier, managing partner de Roland Berger Canada.
Diplômée d’une maîtrise en ressources humaines de l’université de Montréal en 1992, Oona Stock entre en 1997 comme directrice du développement des affaires chez SECOR, à Prague, un cabinet de stratégie et marketing québécois (racheté par KPMG en 2012). En 1999, elle y est nommée consultante en stratégie, puis directrice du marketing et des communications en 2001, associée en 2007, puis associée stratégie et opérations en 2012 de KPMG-SECOR. Trois ans plus tard, Oona Stock devient la leader nationale du cabinet sur les sujets de stratégie et de l’expérience clients.
Parallèlement, au début des années 2010, Oona Stock a été experte en énergie pour Génération INC, un réseau entrepreneurial, mais également animatrice d’une émission, Chacune son tour, sur CIBL Radio-Montréal.
C’est en août 2016 que l’experte en stratégie est nommée première vice-présidente de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Depuis 2019, elle avait aussi piloté l’initiative Diversité dans l’investissement, plateforme collaborative de quatorze grands fonds d’investissement mondiaux, mis en place pendant le G7 en 2018 sous la direction du Canada.
En décembre 2019, Oona Stock quitte la CDPQ par la petite porte (4e départ en trois mois de hauts dirigeants), à la suite de controverses la concernant en tant que responsable des ressources humaines et de la rémunération : primes de rendement pour des salariés partant en retraite, méthodologie sous-estimant la rémunération de ses hauts dirigeants… comme Le Journal de Montréal le pointait ici.
Depuis juin dernier, elle avait intégré le board de HEC Montréal.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
Monde
- 04/04/25
Pour le Boston Consulting Group, l’année 2024 aura été marquée par une hausse de 10 % de son chiffre d’affaires et des effectifs augmentés de 1 000 salariés au niveau mondial.
- 02/04/25
Le cabinet vise en effet 2 milliards de dollars de conseil pro bono pour les 10 ans à venir. Bain accompagne notamment le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
- 27/03/25
Le chiffre d’affaires du cabinet a atteint 572 millions d’euros, en hausse de 6 %. Simon-Kucher célèbre cette année ses 40 ans.
- 13/03/25
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
- 12/03/25
C’est le cabinet d’avocats d’affaires Gleiss Lutz en charge de l’opération qui l’a révélé début mars.
- 07/03/25
L’acquisition d’ET Medialabs (ETML) vise l’Asie, une équipe « intégrée » McKinsey-ETML étant mise en place pour servir les opérations de marketing digital des clients du cabinet.
- 05/03/25
Simon-Kucher va aider le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans sa quête de partenariats avec des entreprises en fournissant une expertise stratégique aux bureaux de l’ONG dans le monde entier.
- 04/03/25
Thomas Kœgler, 4 années passées chez Cylad, promu CEO d’Asmodee en août dernier, voit sa société faire son entrée au Nasdaq Stockholm, la principale bourse de valeurs des pays nordiques. Une société française spécialisée dans les jeux de société (re)connue notamment pour ses jeux vedettes : Les Aventuriers du Rail, Dixit, Splendor, ou encore 7 Wonders.
- 28/02/25
Pour Marcus Berret, l'un des trois patrons mondiaux de Roland Berger, « c’est le caractère qui crée l’impact » – et non l’appartenance culturelle ou le genre.