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- Monde28/6/2016
Amis de l'auto-dérision, un nouveau site a fait son apparition, qui brocarde les codes du conseil en stratégie. Il s'agit du portail internet d'un cabinet fictif, McEarney Consulting Group. Ce pastiche reprend les codes du milieu et s'en moque allègrement, parfois avec beaucoup de réussite et d'humour. Ainsi, on découvre un cabinet comme un autre, qui 'turn shit into gold. Together''. L'internaute peut également découvrir les valeurs, les missions ou les carrières au sein de McEarney Consulting Group (carrières qui commencent naturellement au poste de 'Anayst, sans e' pour évoluer vers la fonction essentielle de 'Senior Analyst, toujours sans e').
L'auteur, un certain M. VonKitsch, a donc eu la bonne idée de sortir un site sans aucun intérêt pratique, sans réelle utilité mais avec beaucoup d'humour. Chez Consultor, on ne peut que vous inviter à y faire un tour pour vous détendre un peu.
- Monde27/6/2016
Le mois dernier, la presse locale révélait que McKinsey n’aurait jamais livré son étude à HKND sur la faisabilité d’un nouveau canal dans le pays. En cause, le défaut de paiement des missions du consultant par HKND, information que McKinsey n’avait ni infirmée, ni confirmée.
Un mois plus tard, HKND dément. Des représentants de la société affirment avoir reçu l’étude. Ils affirment même continuer à travailler régulièrement avec McKinsey.
Difficile dans ce contexte de distinguer le vrai du faux. Le gouvernement n’a toujours pas diffusé l’étude, alors qu’il avait promis il y a déjà deux ans de la rendre publique. Par ailleurs, HKND a besoin de cette étude. Celle-ci doit crédibiliser son projet de canal et attirer les investisseurs, pour le moins frileux pour l’instant.
Source : Confidencial
- Monde24/6/2016
Roland Berger et Le Parisien-Les Échos, branche média du groupe LVMH, ont annoncé vendredi 17 juin la création d’une nouvelle offre commune de « Media for Equity » en France. Les deux firmes ont créé une entreprise, dont le nom n’est pas encore connu, afin d’investir le marché des start-up. Celle-ci devrait offrir des prestations de publicité et de conseil à prix préférentiels en échange de parts dans des start-up. Les prestations ne seront pas gratuites pour autant, les ristournes tournant entre 20 et 80 % du prix habituel, des « cadeaux » évalués entre 300 k€ et 1 million d’euros pour chaque start-up. Afin de lancer l’activité, les deux groupes investiront ainsi 15 millions d’euros sous la forme de prestations. À terme, la nouvelle société devrait ouvrir son capital à d’autres partenaires, afin d’enrichir l’offre pour les start-up.
- Monde23/6/2016
A.T. Kearney en Allemagne a annoncé la semaine dernière la fermeture de son bureau de Francfort. Les équipes rejoindront leurs collègues de Düsseldorf. A.T. Kearney conservera également ses bureaux de Berlin, Munich et Stuttgart.
Officiellement, cette décision vise à regrouper les équipes dans le nouveau concept de bureau installé à Düsseldorf. Dans les faits, il pourrait en fait s’agir d’une mesure d’austérité liée à la baisse de l’activité du conseil à Francfort.
Ce sera la dernière annonce importante faite par le patron d’A.T. Kearney en Allemagne, Martin Sonnenschein, celui-ci étant promu prochainement à la tête de la zone Europe Centrale (Allemagne, Suisse et Autriche). Il sera remplacé pour diriger l’Allemagne par Martin Eisenhut, arrivé il y a moins d’un an en provenance de Roland Berger.
Source : Manager Magazin
- Monde22/6/2016
Le rachat de Darty par la FNAC semble de plus en plus certain, après que l'assemblée générale de la FNAC a approuvé l'oppération vendredi 17 juin. D'après Les Echos, il ne reste désormais plus qu'à obtenir le feu vert de l'autorité de régulation de la concurrence pour l'opération soit mise en oeuvre. Les Echos toujours affirment qu'en cas de réponse favorable de l'administration, ce sera le BCG qui accompagnera la FNAC dans la fusion. Le quotidien économique affirme même que les consultants du cabinet auraient déjà pris contact avec les équipes de Darty.
- France22/6/2016
Avec 6,3 % de croissance en 2015, l’activité du conseil en stratégie et en management a connu une belle embellie, dont la profession souligne le « coût » inédit.
Le 1er juin, l’association professionnelle du conseil en stratégie et en management, Consult’in France (1), a présenté son étude annuelle sur le marché du conseil – les cabinets ayant obtenu des résultats dignes d’une mention pour l’année 2015, voire, pour certains, d’un Très Bien.
- Monde21/6/2016
La start-up allemande Celonis a réussi mercredi 8 juin l'une des plus importantes levées de fonds de ces deux dernières années en Europe, en attirant pour 27,5 millions d'euros d'investissements. L'entreprise munichoise ambitionne de faire économiser à ses clients les honoraires de conseil grâce à un logiciel d'amélioration des processus. Pour ce faire, le software analyse un maximum de données de l'entreprise et propose une image en temps réelle de l'activité, des interactions entre ses différents pôles ou encore des temps de réalisation des différentes tâches. L'un des fondateurs assure ainsi pouvoir éviter à ses clients 'de dépenser des millions auprès de McKinsey' en automatisant la détection des points d'améliorations.
L'entreprise emploie environ 80 salariés à Munich, Palo Alto et aux Pays-Bas. Sa solution a convaincu plusieurs grands noms, tels que Siemens, Bayer, Nestlé ou Vodafone. SAP l'a également intégré à l'une de ses offres, et à en juger par la présentation qui en est faite, le produit est alléchant mais devrait davantage concurrencer les consultants en organisation que les purs stratèges.
Source : Bloomberg
- Monde20/6/2016
Yannig Gourmelon, diplômé de l'IEP Paris en 1995, est revenu chez Roland Berger en avril dernier. C'est un retour au source pour ce spécialiste de l'Asie, qui avait quitté Roland Berger en 2014 pour rejoindre l'agence Fred & Farid en septembre 2014 au poste de COO. Finalement, l'expérience a fait long feu et Yannig Gourmelon rejoint le bureau parisien de Roland Berger où il se consacrera plus particulièrement au marché chinois et à la practice Utilities & Civil Economics. Pendant sa parenthèse Fred & Farid, Yannig Gourmelon n'avait pas tout à fait coupé les ponts avec Roland Berger, puisqu'il était resté Senior Advisor du cabinet de conseil.
- Monde17/6/2016
Chaque année, Oliver Wyman en France organise Start Here, un programme destiné aux étudiants d'écoles d'ingénieur. Sur la base d'un concours (CV, études de case et tests), le cabinet a sélectionné 14 étudiants en mars dernier, dans le cadre du salon France-Amériques. L'initiative n'a rien d'exceptionnel, les cabinets de conseil ayant presque tous développé de tels programmes.
La spécificité de Start Here, c'est que les petits plats français sont mis dans de très grands plats états-uniens. Les 14 élus ont en effet pu passer un week-end entier avec les équipes d'Oliver Wyman à New-York. De quoi découvrir le métier, avec un petit air d'American Dream pour relever le tout.
- France16/6/2016
Concept devenu tendance au sein du corps social – en particulier médiatique –, l’éthique est au cœur du métier de conseil, avec des fortunes diverses.
Appliquée au champ professionnel, l’éthique « renferme les valeurs générales et spécifiques d’un métier, et la déontologie revient à écrire ses propres règles, les communiquer, en contrôler l’application et éventuellement avertir et sanctionner les contrevenants ». (définition Wikipedia) Quant aux conflits d’intérêts, qui impliquent la notion « d’intérêts multiples, l’un d’eux pouvant corrompre la motivation à agir sur les autres », ils sont censés être rigoureusement proscrits de l’univers du conseil. Mais le diable se cache dans les détails : toute la difficulté réside dans la traduction de grands principes en actions – non cotées en Bourse.
- Monde16/6/2016
Bain & Company a fêté le dimanche 5 juin, à l'occasion de la journée mondiale pour l'environnement, ses cinq ans en tant qu'entreprise CarbonNeutral®. Pour atteindre cet objectif, Bain a mis en place des Green Teams à travers le globe. Elles ont travaillé à minimiser au maximum l'empreinte carbone du cabinet en diminuant le nombre d'impressions, en investissant dans des appareils moins polluant ou encore en favorisant les téléconférences. Pour contre-balancer la partie non réductible de ses émissions de carbone, le cabinet de conseil en stratégie a également soutenu vingt-deux initiatives environnementales dans huit pays différents.
Source : Bain
- Monde15/6/2016
La presse argentine a révélé l'embauche de McKinsey par le ministère des télécommunications argentin, malgré les démentis initiaux du ministre lui-même. L'administration a finalement consenti à avouer une collaboration avec McKinsey. Selon les officiels, la mission se bornerait à accompagner une agence gouvernementale, l'ARSAT, dans sa communication. La presse argentine met en doute cette version. Elle a pu mettre la main sur la proposition de collaboration de McKinsey, présentée début mars au ministre. Dans ce document, McKinsey prévoit de travailler bien plus largement et se donne pour objectif de définir un nouveau cadre réglementaire autour des NTIC. Pour cette mission, le cabinet de conseil en stratégie aurait prévu seize semaines de travail pour une facture totale de 875 000 dollars.
Source : Pagina12
- Monde14/6/2016
Glassdoor a révélé son classement des meilleurs CEO aux Etats-Unis. Comme chaque année, le site internet a demandé à ses utilisateurs de noter leur propre patron. A ce petit jeu, c'est Bob Bechek, le patron mondial de Bain & Company, qui remporte la palme. Il reçoit le score sans appel de 99% d'opinion favorable. Bob Bechek n'est pas le seul à obtenir un tel score de république bananière. Deux autres CEO obtiennent 99% d'opinion favorable : Scott Scherr, patron d'Ultimate Software, et Dominic Barton, patron mondial de McKinsey. Ce dernier est classé troisième, sans que l'on sache comment s'est fait la différence entre les trois patrons à 99% d'opinion favorable.
- Monde13/6/2016
Oliver Wyman a annoncé, mercredi 1er juin, la nomination de Francis Le Cam au poste de senior advisor. Francis Le Cam, HEC 1970, a mené presque toute sa carrière dans l’industrie agroalimentaire. Passé par Procter&Gamble et Danone, il avait rejoint le Groupe Bel en 1995. En 2003, il avait pris la vice-présidence du Groupe Bel et la direction générale de Bel Europe avant d’être nommé, en 2012, directeur général délégué du groupe en charge des opérations, poste qu’il a quitté en 2015.
Source : CBNews
- Monde10/6/2016
Kea & Partners est arrivé troisième ex aequo du classement HappyAtWork for starters dans la catégorie des entreprises de moins de 5 000 salariés. Le classement, réalisé par meilleures-entreprises.com en partenariat avec Les Echos.fr, est établi sur la base de questionnaires envoyés aux collaborateurs de chaque entreprise participante. Chaque entreprise est évaluée sur six dimensions : le développement professionnel, l'environnement de travail stimulant, le management, la reconnaissance/motivation, la fierté et le plaisir.
Une belle récompense pour le cabinet de conseil qui fête ses quinze ans.
- France09/6/2016
Forts de leur expérience de partners chez L.E.K., Alan Lewis et Dan McKone donnent dans leur livre, les recettes qui ont notamment fait le succès d’iTunes, de Whole Foods ou des compagnies de croisières. Edge Strategy est devenu leur bréviaire pour leur travail de consultant.
Nous les avons interviewé pour en savoir plus sur la genèse du livre et son utilisation d'un point de vue commercial.
- Monde09/6/2016
Selon des informations parues dans la presse marocaine, McKinsey serait sur le point de signer un contrat avec la région du Souss au Maroc. Le conseil régional souhaite que le cabinet étudie les différentes opportunités de développement pour la région. Celle-ci fait déjà l’objet d’un plan de développement, initié en 2004. Mais celui-ci ne donne pas entière satisfaction et McKinsey devrait bientôt être chargé de le réorienter. La mission, d’une durée de cinq mois, serait facturée 7 millions de dirhams marocains (plus de 640 000 euros).
Source : 360.ma
- Monde08/6/2016
Le bureau milanais du BCG a fêté ses 30 ans, dimanche 29 mai. À cette occasion, le Boston Consulting Group a réuni cent des meilleurs étudiants du pays. Ils ont notamment pu écouter les conférences d’importantes personnalités, au premier rang desquelles le Premier ministre, Matteo Renzi. En parallèle, le cabinet a inauguré une exposition photo sur sa terrasse, retraçant trente ans de présence dans le pays. En trois décennies, les plus grands dirigeants se sont succédé sur la terrasse, mais aussi, et plus étonnant, des pop stars comme les Beatles.
Source : Ansa.it
- Monde07/6/2016
Le Koweït a fait appel à Oliver Wyman pour élaborer sa stratégie de dette. Le pays, à l’instar des autres pays du Golfe, cherche à compenser la chute du prix du pétrole, qui a creusé de plus de 26 millions de dollars son budget prévisionnel. Le Koweït, après avoir testé le marché local, a décidé de se lancer sur le marché obligataire mondial. Les termes de la mission d’Oliver Wyman restent inconnus, tout comme le calendrier prévisionnel d’émission des obligations, la réflexion viendrait à peine de débuter.
Source : Bloomberg
- Monde06/6/2016
Le Financial Times a lâché, dimanche 5 juin, une véritable bombe pour McKinsey. Le journal révèle en effet que les lignes de démarcation entre le cabinet et son fond d'investissement, McKinsey Investment Office (MIO), ne sont pas si claires et encore moins étanches. En effet, le board de MIO est constitué en partie d'actuel Senior Partners de la firme, encore actifs chez les clients. De quoi soulever de sérieuses questions quant à d'éventuels conflits d'intérêt, d'autant plus que les statuts du MIO prévoient expressément qu'il ne s'interdit pas d'investir dans des clients de la maison mère.
MIO, qui gère pour 9.5 milliards de dollars d'avoirs, est en théorie totalement indépendant de McKinsey. Il emploie 80 salariés à travers le monde, salariés qui ne sont pas membres de McKinsey et travaillent dans des locaux séparés. Toutefois, le Financial Times révèle que 5 des 9,5 milliards de dollars sous gestion sont en fait des avoirs appartenant directement aux partners de McKinsey, le reste étant la propriété du fond de pension du cabinet. Lorsqu'un associé conseille un client, ses intérêts propres sont donc directement en jeux, puisqu'une partie de son argent a potentiellement été investie par MIO dans ce même client ou chez un concurrent. Et le trouble est encore plus grand lorsque l'on s'aperçoit que le board de MIO est constitué d'anciens mais également d'actuels Senior Partners de McKinsey (avec par exemple les responsables des practices énergie, banque d'investissement et private equity). Pour enfoncer le clou, le FT affirme qu'aucune biographie de Senior Partners de McKinsey présents au board de MIO ne mentionne cette activité.
McKinsey, interrogé par le FT, assure que son fond est totalement indépendant. Il rappelle par ailleurs qu'il est contrôlé par les autorités américaines et britanniques. Malgré tout, si la légalité d'une telle organisation n'est sans doute pas en cause, la question pourra se poser pour les clients de la neutralité des consultants de McKinsey. Une interrogation plus légitime encore lorsque l'on analyse les résultats de MIO. En 25 ans d'existence, il n'a été déficitaire qu'une seule fois, en 2008. En 2014, il affichait un rendement de 14%, très au-dessus des 3% de moyenne dans l'industrie des hedge funds.
- Monde03/6/2016
McKinsey a été choisi pour accompagner TAFE NSW en vue de sa prochaine reprise par l’État fédéral australien. Jusqu’à présent, chaque État gérait la formation professionnelle de façon autonome, via un organisme appelé TAFE. En février dernier, l’État fédéral a annoncé nationaliser cette responsabilité et fusionner les différents TAFE à compter d’août 2018.
TAFE NSW, pour New South Wales (Nouvelle-Galles du Sud), est le plus important prestataire de formation professionnelle du pays. Il a annoncé fin mai faire appel à McKinsey pour l’accompagner dans sa transformation et dans le transfert de ses activités à l’État fédéral. La mission, qui doit durer deux ans, sera facturée 1,65 million de dollars australiens (un peu plus de 1 million d’euros).
Source: The Sydney Morning Herald
- Monde02/6/2016
Le BCG a lancé une toute nouvelle application à destination de ses collaborateurs. MyBCGTrip, d’ores et déjà mise à disposition de l’ensemble des plus de 80 bureaux du cabinet, doit permettre à chaque consultant d’accéder en un clin d’œil aux différentes informations liées à son voyage d’affaires (durée, escale, horaires...). Le consultant pourra également directement enregistrer son vol via MyBCGTrip.
L’application a été développée par la société Amadeus. Son design a été imaginé par l’équipe Global Travel du Boston Consulting Group.
- France01/6/2016
Depuis 1983, la marque Monitor a fait le tour du monde, se hissant au niveau des plus grands, avant les déboires des années 2010 et le rachat par Deloitte en 2013. Depuis lors, le cabinet a repris sa croissance, tout en restant en retrait du paysage médiatique.
Thomas Croisier, le très discret managing partner du bureau parisien, a accordé à Consultor l'une de ses rares interviews pour nous parler de Monitor Deloitte.
- Monde01/6/2016
À lire l’actualité des dernières semaines, on pourrait croire qu’Oliver Wyman fait office de pépinière d’entreprise. Après le consultant qui profite d’un arrêt maladie pour poser les bases de sa start-up, la presse anglaise fait cette fois le portrait d’une ancienne collaboratrice d’Oliver Wyman qui a mûri son projet au fil de ses déplacements professionnels.
En 2013, Yulia Rorstrom quitte le conseil pour lancer à Londres une chaîne de salon « blow-dry » (des coiffeurs qui ne font ni coupe de cheveux ni couleur – des salons de coiffure au sens strict). Elle est pourtant loin du milieu, elle qui travaille pour des clients de la finance. Elle a eu cette idée lorsqu’elle sillonnait le monde pour le compte d’Oliver Wyman. Aux États-Unis et au Japon, elle découvre un concept alors inconnu à Londres et décide de se lancer. Grâce à son expérience de consultante, elle quitte la finance pour le business capillaire. Qui aurait parié que le futur Franck Provost sortirait de la City?
Source : EveningStandard
- Monde31/5/2016
Les business schools ont du souci à se faire. De plus en plus d’offres de formation en ligne viennent concurrencer leurs propres services. Et parmi celles-ci, certaines ont été créées par les plus grands cabinets. Au premier rang, McKinsey. Le Financial Times se penche sur ce nouveau business qui fait peur aux business school, comme en témoigne le doyen de Columbia. Glenn Hubard assure que « quand on [lui] demande où se trouvent [ses] concurrents, McKinsey Academy est sur la liste ». La plateforme du cabinet américain, lancée en 2013, est une version adaptée de edX, un software développé par le MIT et Harvard.
McKinsey n’est pas seul à se lancer sur le segment. Korn Ferry ou PWC se sont également positionnés. Le BCG est aussi dans les starting-blocks. Il a par exemple récemment travaillé avec IMB, business school suisse, pour offrir un programme de formation au Changi Airport de Singapour.
- Monde30/5/2016
Le bureau singapourien de Chappuis Halder & Co a accompagné DBS, institution financière singapourienne, dans le lancement d’une 'banque du futur' : Digibank. La filiale, pour l’instant active uniquement en Inde, se veut 100 % digitale et accessible par smartphone. Jusque-là, rien de bien révolutionnaire. La nouveauté, c’est que DBS, accompagné de CH&Co, utilise le machine learning à la fois dans la relation clientèle et, pour le client, dans la gestion de son propre budget. Ainsi, la banque offre un service évolutif et qualitatif tout en diminuant les coûts de structure. Ces économies, Digibank les a d’ores et déjà impactées sur les prix et les taux d’intérêt. Un modèle qui pourrait faire tache d’huile en dehors des frontières indiennes... Une belle carte de visite pour Chappuis Halder & Co.
Source : @ChappuisHalder
- France27/5/2016
Point de vue : des acteurs historiques du conseil en management ou en IT tentent de faire passer leur nouvelle tentative d’entrée sur le marché de la stratégie pour une évolution structurante du secteur.
La récente offensive de communication de EY sur le créneau du conseil en stratégie en a laissé plus d’un pantois.
- Monde27/5/2016
Depuis 2011, Exton Consulting participe au financement d’un projet associatif issu d’une des grandes écoles françaises. Cette année, après une première phase de sélection, onze projets à vocation sociale, citoyenne, humanitaire ou environnementale ont été choisis par le jury Exton. Les internautes ont alors voté pour envoyer les cinq meilleurs en finale.
À l’issue du processus de sélection, c’est le projet de l’association CERES (Mines ParisTech) qui s’est vu octroyer le premier prix, d’une valeur de 3 000 €. Cette somme servira à la construction d’un entrepôt de stockage coopératif. Les quatre autres finalistes (Ponts, X, EDHEC et HEC) ont reçu chacun 500 € pour le développement de leur projet.
- restructuring26/5/2016
L’activité de restructuring de McKinsey (McKinsey RTS) pourrait bien se heurter à de sérieux freins juridiques aux États-Unis. Le département américain de la justice conteste devant les tribunaux deux contrats distincts de McKinsey RTS, l’un avec Alpha Natural Resources et l’autre avec Sun Edison. En cause, le refus de McKinsey de donner la liste de ses clients. La loi américaine impose pourtant, avant d’entamer une mission de restructuring, que le cabinet dévoile le nom de ses partenaires, afin d’éviter tout conflit d’intérêts.
- Monde25/5/2016
La banque américaine Comerica a fait appel au BCG dans une dernière tentative pour relever son activité. Les principaux actionnaires de l’institution financière mettent la pression sur la direction pour qu’elle trouve un moyen de renouer avec la croissance. Le Boston Consulting Group a alors été choisi fin avril pour une large mission d’analyse des coûts et de détection des opportunités du marché. Moins d’une semaine après, le CFO a claqué la porte de façon inattendue. Par ailleurs, The Street révèle qu’avant de faire appel au cabinet de conseil, Comerica a sondé le marché dans l’optique d’un rachat. Face à la frilosité du marché, la direction a finalement décidé de solliciter le BCG. La mission, dans un contexte difficile et changeant, risque bien d’être très compliquée.
Source : thestreet.com