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- Monde10/3/2016
Pas un mois ne passe sans qu’un cabinet de conseil en stratégie lance une nouvelle initiative dans la sphère du digital. Cette fois, c’est Bain & Company qui a révélé, mi-février, un partenariat avec Crunch Base. La société, propriété d’AOL, fournit des informations sur l’écosystème des NTIC et met en relation les différents acteurs du marché. Elle annonce quelque 500 000 données et 50 000 utilisateurs actifs.
Selon le communiqué, Bain et Crunch Base souhaitent associer leurs expertises pour accompagner les entreprises dans leurs investissements. Le partenariat sera piloté, chez Bain & Co, par Elizabeth Spaulding, responsable de la practice globale digital transformation.
- Monde09/3/2016
Consult’in (anciennement Syntec Conseil en Management) lance un appel aux pouvoirs publics, par la voix de son président, Hervé Baculard (par ailleurs associé fondateur de Kea & Partners). Le syndicat professionnel appelle à une prise de conscience des autorités françaises pour favoriser un environnement qui constitue « un maillon essentiel de la compétitivité à long terme de la France ».
- France08/3/2016
Si des spécialistes du conseil en stratégie se tournent vers la politique outre-Atlantique, en France, la situation est plus rare.
Consultor a néanmoins pu recueillir le point de vue de l’un d’entre eux, qui a souhaité garder l’anonymat.
- Monde08/3/2016
Le système de quaterly review des employés, mis en place par Yahoo sur les conseils de McKinsey, est au cœur d’un contentieux avec l’un des anciens employés du moteur de recherche. Celui-ci, licencié sur la base de ses résultats aux évaluations trimestrielles, estime que Yahoo a utilisé ce système pour contourner les lois sur les licenciements économiques et collectifs. En effet, il fait la preuve que Yahoo a licencié des centaines de salariés au même moment, sous le prétexte qu’ils auraient été évalués négativement. Le contenu de sa plainte est retranscrit sur le site du New York Times
Ce procès pourrait avoir des conséquences qui dépasseraient le cadre de Yahoo. Le système des quaterly reviews n’a pas été conseillé par McKinsey uniquement dans cette entreprise, mais dans beaucoup d’autres. Si Microsoft et General Electric l’ont abandonné, d’autres comme Amazon continuent d’utiliser ce système. Une défaite de Yahoo pourrait donner des idées à de nombreux anciens salariés licenciés sur la base des évaluations trimestrielles.
- Monde07/3/2016
Kea & Partners a nommé mardi 1er mars deux nouveaux directeurs.
Alice Poizat, diplômée de l’ESSEC (2003), a débuté sa carrière dans le conseil pour INEUMconsulting jusqu’en 2005 avant de rejoindre Arthur D. Little. En 2007, elle quitte un temps le conseil pour l’audit interne du groupe Yves Rocher. Finalement, elle devient manager chez Kea en 2008 et est désormais directrice au sein de la practice banque.
Sophie Mauras a fait la presque totalité de sa carrière chez Kea & Partners. À sa sortie d’HEC en 2005, elle travaille un an pour le groupe Casino aux États-Unis. À son retour en France, elle intègre Kea en février 2007. Neuf ans plus tard, la voilà directrice au sein de la practice marques et enseignes.
- Monde04/3/2016
Face à la chute des cours du pétrole et la perspective d’une pénurie de l’or noir dans les années à venir, l’Arabie Saoudite se tourne logiquement vers les consultants pour diversifier son économie. Le pays dépense de plus en plus en frais de conseil. Pour 2016, le montant total des honoraires versés aux cabinets pourrait s’élever à plus d’un milliard trois cents millions de dollars. Une croissance du marché de 12 % par rapport à 2015, la plus importante au monde d’après Source Global Research, spécialiste anglais de l’industrie du conseil. En 2012, le marché ne dépassait pas les 800 millions d’euros annuels.
Selon Bloomberg, ce sont McKinsey, le Boston Consulting Group et Oliver Wyman qui semblent se tailler la part du lion, aux côtés de Deloitte. Le marché attire malgré tout de très nombreux autres concurrents. Au risque de frôler la surchauffe. Compte tenu de la concurrence croissante, l’Arabie Saoudite est devenue un marché d’acheteur et d’après les spécialistes interrogés par Bloomberg, les honoraires y sont plus bas que dans le reste de la région
- Monde03/3/2016
A.T. Kearney a annoncé, mardi 1er mars, la nomination d’Antoine Rostand en qualité de senior advisor. Ce spécialiste des marchés pétroliers siégera notamment au board de la practice mondiale energy & process industries.
Antoine Rostand n’est pas un inconnu chez A.T. Kearney, dont il avait été partner de 1996 à 1999. Polytechnicien et titulaire d’un MBA de l’INSEAD, Antoine Rostand a commencé sa carrière en 1986 chez Schlumberger. Après son passage chez A.T.Kearney, il devient président d’EDS en France, alors propriétaire du cabinet de conseil en stratégie. En 2002, il retourne chez Schlumberger et crée, en 2004, Schlumberger Business Consulting, dont il était le 'Global Managing Director' lors du rachat du cabinet par Accenture Strategy l'an dernier.
- Monde03/3/2016
Depuis septembre dernier, McKinsey intervient auprès de l’Office allemand d’accueil des réfugiés (cf brèves précédentes). Le cabinet conseille également le Sénat sur ces questions. L’assemblée vient cette semaine de lui commander un rapport directeur pour la création d’une réelle politique d’intégration des réfugiés. À cette occasion, on apprend que jusqu’à présent, McKinsey agissait en pro bono pour l’Office des réfugiés. Cette fois, la mission auprès du Sénat sera rétribuée à hauteur de 238 000 euros. Comme quoi, la philanthropie peut parfois être rémunératrice.
Source : RBB - la haine de télévision publique de la métropole berlinoise
- Classement02/3/2016
L'Américain Vault, référence mondiale des sites dédiés aux carrières, a publié en début d'année ses traditionnels classements des meilleurs employeurs. Consultor.fr a profité de l'occasion pour revenir à l'origine du classement en Europe et chercher à tracer de grandes tendances.
Pour cette cuvée 2016, Consultor s'est intéressé à quatre classements des cabinets de conseil sur Vault . Les deux premiers, l'un pour les États-Unis et l'autre pour l'Europe, sont réalisés par les équipes du site.
- Monde01/3/2016
Certains membres du Parlement britannique s’offusquent à la Chambre de la récente facture adressée par McKinsey au gouvernement. Le cabinet américain demande 240 000 livres pour une mission de trois semaines auprès de Sajid Javid, le secrétaire d’État au Commerce, à l’Innovation et au Savoir-faire. Soit 80 000 livres par semaine.
La somme prise isolément choque déjà à elle seule les parlementaires. Mais le principal problème, c’est qu’elle accompagne un rapport qui plaît peu à l’opinion publique. Sur les conseils de McKinsey, le gouvernement conservateur a annoncé la suppression de près de 5 000 postes dans l’administration en quatre ans.
Source : The Times
- Monde29/2/2016
Charles-Édouard Bouée est partout. Il fait le tour des journaux, allemands pour la plupart, pour affirmer à qui en douterait encore que son cabinet s’est remis de la crise. Il évoque cette fois l’avenir et ses projets pour 2016. Du côté du business, sans surprise, c’est le même discours qu’en 2015 : le digital, encore le digital, toujours le digital. Nouveauté, on apprend les objectifs du cabinet pour 2016. Roland Berger envisage en effet de recruter quelque 500 nouveaux collaborateurs dans le monde. En fonction du turn-over et des différents événements de l’année, ce plan de recrutement mènerait à une croissance de 5 à 10 % des effectifs.
Source : Wirtschafts Woche
- Monde26/2/2016
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a nommé Dominic Barton, le CEO de McKinsey, à la tête d'une commission en charge de réfléchir à l'avenir de l'économie du Canada. C'est un retour aux sources pour le dirigeant basé à Londres. Canadien, il a fait une grande partie de ses études à Vancouver et c'est à Toronto qu'il a intégré les équipes de McKinsey en 1986.
Les autres membres de la commission restent à nommer. Ils devront ensemble réfléchir aux moyens de dynamiser l'économie canadienne, alors que le déficit public devrait continuer à se creuser cette année. L'équipe reportera directement au ministre des finances, Bill Morneau. Leur rapport final et les différentes propositions qu'ils pourraient faire sont attendus pour la fin 2016 au plus tard.
La nomination de Dominic Barton, si elle n'était pas spécialement attendue, n'est pas une grande surprise. Il y a un mois à Davos, Justin Trudeau l'avait nommément cité, ironisant sur le fait que 'la moitié de la salle a déjà employé Dominic Barton à un moment ou un autre'.
Source : Bloomberg
- France25/2/2016
OC&C a connu quelques remous ces dernières années et c'est désormais au bureau français d'être impacté. Lundi 14 août, le cabinet annonce un remaniement et 'l'ouverture d'un nouveau bureau en France'. Le cabinet de conseil confirme également le départ vers EY d''un certain nombre de partners'. A en croire la liste des associés sur le site d'OC&C cela concerne toute l'équipe des partners précédemment présents à Paris qui ont réjoint leurs collègues du Benelux chez EY.
Bruno Bousquié, ancien managing director, nous avait indiqué en 2016 que le cabinet travaillait à 'renforcer les liens entre les bureaux'. Cette direction est confirmée par le communiqué de presse qui indique que le le bureau parisien sera 'complètement intégré au réseau international d'OC&C (14 bureaux dans 9 pays et 150 M$ de CA), tout en maintenant son indépendance de point de vue et son expertise sectorielle, très prisées sur le marché'.
C'est donc un nouveau départ à Paris pour le cabinet de conseil qui s'appuie sur une équipe de direction complètement renouvelée dont le défi sera de relancer le cabinet de conseil en France sur 'un marché clef pour OC&C' selon les mots du Managing Partner David Krucik. Les secteurs ciblés : les produits de grande consommation, la distribution et le conseil aux fonds d'investissement.
Deux partners de Londres, Henri-Thierry Toutounji et David de Matteis, arrivent de Londres pour participer à une direction à trois têtes. L'autre membre du trio étant Philippe Pruneau, l'un des associés historiques* d'OC&C en France et qui, d'après son profil LinkedIn, avait quitté le cabinet en décembre dernier.
Enfin, le bureau change de localisation géographique. Il est désormais situé au 4 place de l'Opéra à Paris (9ème arrondissement).
*Les fondateurs du bureau de Paris d'OC&C ont été Ed de Sa Pereira et Philippe Kaas. Philippe Pruneau s'est lui associé à Philippe Kaas et Christophe Jeanteur, pour relancer OC&C à Paris après la rupture de l'alliance avec Coopers & Lybrand, en 1996.
- Monde25/2/2016
Le patron de Roland Berger, Charles-Édouard Bouée, a accordé un long entretien au magazine allemand WirtschaftsWoche, une interview supplémentaire dans la reconquête médiatique entreprise par le cabinet allemand depuis quelques mois à l'occasion de son 80ème anniversaire. Mais contrairement à d’habitude, le discours sort parfois de la pure communication institutionnelle.
Dans un premier temps, Charles-Édouard Bouée prend ses distances avec le fondateur, Roland Berger lui-même. Si le patriarche a toujours un bureau et une voiture de fonction, il n’a plus sa place dans le business. Son successeur assure que le cabinet « honore son héritage, mais refuse de vivre dans son ombre ».
Ensuite vient la question du positionnement du cabinet. L’article revient sur le nouveau logo où a totalement disparu la mention de strategy consultant. Si le nouveau patron assure que « le conseil reste le cœur de métier », il concède que son objectif est d’élargir le champ d’action de son entreprise. Pour cela, il passe par des investissements et des partenariats dont certains étonnent. Roland Berger a ainsi pris des participations dans le conseil en communication ou encore dans l’immobilier d’entreprise. Cette diversification tous azimuts n’est pas du goût de tous et fait dire à un ancien du conseil en stratégie, cité anonymement par le journal, que Charles-Édouard Bouée « jette une poignée de spaghetti contre le mur et voit ceux qui restent accrochés».
- Monde24/2/2016
Découvrez leurs réponses en vidéo sur le métier de consultant et sur le cabinet de conseil.
Entre autres questions :
- Pourquoi avoir choisi le conseil ?
- Ton plus beau souvenir sur projet ?
- Le plus gros challenge rencontré ?
- Les qualités recherchées chez les consultants avec qui tu travailles ?
- Monde23/2/2016
On le sait, les meilleurs MBA de la planète sont la chasse gardée du conseil en stratégie. Si cette tendance s’affirme un peu plus chaque année, elle a atteint en 2015 un nouveau record du côté de l’INSEAD : le conseil en stratégie y a recruté 41 % des 1 000 diplômés de l’école.
Sans surprise, le trio McKinsey/Bain & Co/BCG s’adjuge la part du lion. À eux seuls, les MBB ont recruté 226 nouveaux diplômés de l’INSEAD, soit plus de 22 % de la promotion. La nouveauté, c’est l’arrivée en force des Big Four. Après les différentes acquisitions pour EY, Deloitte et PWC, leur branche de conseil en stratégie se sont ruées sur les profils de l’INSEAD. Les autres grandes marques du conseil ne sont pas en reste. Ainsi, en plus des MBB, on retrouve Accenture, Strategy& et A.T. Kearney dans le top 7. Derrière, figurent également en bonne place Monitor Deloitte ou L.E.K. Consulting.
Source : Business Because
- Monde22/2/2016
Le bureau zurichois de Bain & Co a récemment déménagé pour faire face au manque de place.
- Monde19/2/2016
OC&C et la fédération britannique de bobsleigh et de skeleton ont annoncé, jeudi 11 février, un partenariat privilégié pour les équipes jeunes. Ce sponsoring financier d’OC&C peut paraître étonnant pour une discipline peu médiatisée et bien loin des sports où l’on attend la Grande-Bretagne.
Pourtant, il pourrait s’agir d’un pari gagnant pour OC&C. Les équipes jeunes concernées par le sponsoring écrasent largement la concurrence internationale et trustent les premières places dans les différentes disciplines. Ce sponsoring, forcément moins coûteux que pour des sports plus médiatisés, pourrait s’avérer une belle vitrine, alors que se tiennent jusqu’au 21 février les Jeux olympiques de la jeunesse à Lillehammer (Norvège) et à deux ans des Jeux olympiques en Corée du Sud, où la Grande-Bretagne ambitionne de devenir la première nation en bobsleigh et skeleton.
- Monde18/2/2016
Uber et AirBnB ont fait des émules jusque dans le conseil en stratégie. Les diplômés de MBA sont désormais de plus en plus nombreux à éviter les cabinets classiques et à lancer leur propre activité par le biais de site dit de « rent your MBA ». Plusieurs plateformes ont déjà été créées aux USA, parmi lesquelles Bhive ou Skillbridge. Une autre, HourlyNerd, revendique une base de données de 17 000 consultants, la plupart d’entre eux ayant un MBA.
Pour les titulaires d’un MBA, les avantages sont nombreux. D’abord, avec leur propre structure, ils peuvent voir un éventail plus grand de tâches au sein d’une même mission, puisqu’ils assurent seuls l’ensemble du process. Par ailleurs, leur structure plus petite leur permet de baisser les coûts, mais également d’empocher jusqu’à 200 dollars de l’heure via ces plateformes.
Source : Business Because
- Manuel de survie17/2/2016
Dans les grands cabinets de conseil en stratégie, les carrières sont traditionnellement régies par le principe « up or out » : à chaque étape, seuls les meilleurs sont sélectionnés, les autres étant « invités » au départ.
Ce tamisage drastique est censé assurer l’excellence et la motivation des consultants – les deux principaux moteurs de la performance d’un cabinet. Mais ce modèle n’est-il pas aujourd’hui obsolète face aux évolutions du secteur ? De fait, un nombre croissant de cabinets aménagent des exceptions à la règle…
- Monde17/2/2016
The Australian révèle un nouveau document de Bain & Co dans sa mission de transformation du groupe de média australien Fairfax. En 2014, le quotidien The Australian avait dévoilé un rapport du cabinet en stratégie sur l'avenir des publications de son client. Le document, remis initialement en août 2013 à Fairfax, avait fait l'effet d'une bombe, préconisant notamment la mort à termes du papier et le recours à des journalistes 'low cost' ou des stagiaires.
Le livrable de Bain & Co dévoilé est une roadmap pour la transformation en profondeur du groupe de média australien.
- Monde16/2/2016
Le BCG a annoncé, mardi 9 février, l’élection au poste de partner de quatre de ses consultants du bureau de Paris. Cette promotion récompense deux ex-partners expérimentés de la practice aéro de Roland Berger, arrivés en mai 2014, et deux consultants formés au sein du bureau parisien du Boston Consulting Group.
- transports - tourisme15/2/2016
La SNCF a créé son propre cabinet de conseil interne, dirigé par un ancien de McKinsey, comme le rapporte le journal Les Échos dans son édition du 8 février. Baptisée Optim’services, la nouvelle structure doit aider le géant du rail à améliorer son efficacité et éviter le gaspillage. Pour diriger ce nouveau cabinet interne, la SNCF a fait appel à Stéphane Boulanger. Ingénieur de l’ENS de l’Aéronautique et de l’Espace (2000), il a fait ses premières armes dans le conseil, chez Arthur D. Little jusqu’en 2003. Après un passage de cinq ans chez Finna Enso, il avait rejoint McKinsey en 2009 et avait quitté le cabinet en 2012 pour le régulateur français du rail (ARAF).
- Monde12/2/2016
La région australienne de New South Wales (NSW) a engagé en début d’année le BCG pour la mise en place de bonnes pratiques dans la gestion des projets IT. Le gouvernement de NSW a pris cette décision après le fiasco retentissant de son projet informatique pour son réseau scolaire, dont la mise en place, non encore terminée, a déjà coûté près de 580 millions de dollars australiens contre les 386 initialement prévus.
Le Boston Consulting Group doit fournir un cadre type au gouvernement régional pour la mise en place de ses prochains projets. Pour cette mission de trois mois, qui doit se terminer en mars, le BCG facturera pour un peu plus de 860 000 dollars australiens (613 K$).
Source : ITNews
- Monde10/2/2016
Les cabinets de conseil en stratégie, et particulièrement les MBB, restent les premiers employeurs d’étudiants de MBA américain, devant la banque d’affaires ou les NTIC. Pour le Financial Times, il y a plusieurs raisons à ce phénomène. D’abord, le milieu bancaire paraît moins solide qu’auparavant. Mais ce sont avant tout les très bons salaires à la sortie ainsi que des perspectives d’évolution rapides qui incitent les meilleurs à rejoindre le conseil en stratégie. Les cabinets réussissent ainsi à attirer entre un quart et un tiers des nouveaux diplômés des meilleurs MBA américains.
Point intéressant des différentes études récentes, c’est la fidélisation de ces profils. Plus d’un tiers des personnes ayant rejoint le conseil en stratégie à la sortie du MBA sont toujours dans la profession six à huit ans après.
- Monde10/2/2016
Les Échos du 8 février consacrent un long portrait à Charles-Étienne Bost. À 35 ans, cet ingénieur des Ponts et Chaussées (2004) a réussi l’exploit l’année dernière de devenir le plus jeune partner dans l’histoire d’A.T. Kearney à travers le monde.
À y regarder de plus près, le parcours du consultant impressionne. Après un bref passage chez EY, il rejoint A.T. Kearney en septembre 2004. Moins de quatre ans plus tard, en janvier 2008, il est promu manager avant de devenir principal en 2011.Désormais partner, il supervise même depuis janvier le recrutement du cabinet en France. Il y a fort à parier que Charles-Étienne Bost ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
- Monde10/2/2016
Accenture Strategy a révélé, jeudi 28 janvier, une enquête sur l’état d’avancement du numérique dans onze pays. Le cabinet prédit notamment un véritable jackpot pour la France, qui pourrait augmenter son PIB de 80 milliards d’euros à l’horizon 2020.
- Les clés pour réussir ses entretiens09/2/2016
Sur les forums internet ou dans les couloirs des écoles, de nombreux étudiants cherchent des moyens détournés qui leur ouvriraient les portes des cabinets de conseil les plus prestigieux. Lorsqu'ils savent n'avoir aucune chance en France, certains se rabattent sur la Belgique. Consultor.fr vous prouve que cette solution n'a pas plus de chance d'aboutir.
Il y a cette petite arrogance française qui voudrait que tout soit un peu plus simple en Belgique. Le pays a parfois dans les médias hexagonaux des airs de région reculée et certains s'y comportent comme un Parisien qui visite la province.
- Monde08/2/2016
L’éditeur d’ERP Unit4 a annoncé lundi 25 janvier la nomination de Christophe Haugen au poste d’EVP en charge de la stratégie et des opérations. Le Français arrive de chez Bain & Co, où il était senior principal.
Ingénieur diplômé de l’ENSEIRB (Bordeaux – 2000), Christophe Haugen a débuté sa carrière aux États-Unis, où il a travaillé pour le Stanford Research Institute et pour le cabinet de conseil Actuate (désormais OpenText). Après un MBA à la London Business School (2007), il avait rejoint Bain & Company et s’était spécialisé sur les activités liées au secteur des logiciels en Europe, accompagnant notamment les éditeurs sur leurs projets de M&A. C’est d’ailleurs dans le cadre de ses activités chez Bain que Christophe Haugen a rencontré l’équipe dirigeante de Unit4. Comme l’indique le communiqué de presse, il a par le passé accompagné l’éditeur de logiciels dans différentes opérations de M&A et connaît donc « les coulisses » de son nouvel employeur.
- Monde05/2/2016
Le cabinet d’avocats Callenders & Co est parti en guerre dans la presse contre une étude récente de McKinsey aux Bahamas. Le cabinet de conseil a en effet évalué l’impact de la réglementation en vigueur à Freeport sur le déficit du pays et préconisé la mise en place de taxes sur les licences pour les entreprises, alors qu’elles en sont jusqu’à présent exemptées dans la ville côtière.
Pour démonter le rapport et surtout les solutions proposées, qui n’arrangent pas les affaires du cabinet d’avocats son managing director tire à boulets rouges sur le document remis au gouvernement des Bahamas. D’abord, l’avocat accuse McKinsey d’avoir mélangé Freeport et le Grand Bahamas (région administrative dont fait partie Freeport). Ensuite, il assure que McKinsey s’est borné à additionner les recettes éventuelles de nouvelles taxes sans évaluer l’impact négatif qu’elles auraient sur l’emploi. Enfin, plus grave, les consultants auraient commis une erreur grossière d’évaluation. Ils préconisent en effet de faire payer des taxes sur les licences émises aux entreprises par le gouvernement central. Or 98 % de ces licences ont été émises directement par l’autorité portuaire, indépendante de l’administration centrale. La mise en place de nouveaux frais par le gouvernement serait donc tout simplement illégale. Si ces accusations s’avéraient fondées, il s’agirait d’une véritable erreur de débutant, voire d’un travail bâclé. Pas du meilleur effet pour la réputation de McKinsey.