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- Monde18/4/2016
Le conseil en stratégie est une école de dirigeants sans pareille. Rares sont les sons de cloche dissonants. C’est pourtant le cas du patron de Yoox, principal acteur de la vente en ligne de prêt-à-porter. Les Echos ont consacré un long portrait à Federico Marchetti, à la tête d’une entreprise de 3 500 salariés et valorisée au-delà du milliard de dollars. L’Italien y évoque brièvement son parcours. S’il reconnaît que son expérience de trois ans chez Lehman Brothers aura été « une école très très utile », il ne mâche pas ses mots lorsqu’il évoque son rapide passage dans le conseil en stratégie. Son engagement chez Bain & Company aura été « horrible », rien de moins. Une opinion tranchée sur une expérience qui n’aura duré, au bout du compte, que trois mois. Un peu court pour se faire un avis définitif.
- Monde18/4/2016
OC&C a inauguré ses nouveaux bureaux à Rotterdam, dans un style moderne et sobre. Le cabinet s'est installé sur les deux derniers étages d'un bâtiment historique, le premier construit dans le quartier du port après la seconde guerre mondiale.
L'architecte a cherché au maximum à respecter l'identité des lieux, en choisissant des couleurs neutres et en intégrant des matériaux industriels au décor. Ainsi, deux grandes poutres métalliques, utilisées pour la construction des ponts et recyclées en table de réunion, traversent l'étage de part en part. Les lieux sont organisés selon la tendance actuelle, de très grands espaces ouverts et flexibles. Le confort n'est pas oublié pas pour autant, le deuxième étage abritant deux terrasses, un bar et un restaurant.Source : Archictenweb
- France15/4/2016
L’activité française d’Oliver Wyman a connu des périodes de transformation successives, sous la Direction de Jean Estin dans les années 90, puis avec l’acquisition dans la foulée du cabinet MID. Le bureau de Paris apparaît aujourd’hui en très bonne forme. Hanna Moukanas, une des figures historiques et l'un des quatre fondateurs de MID, en a (re)pris les rênes en novembre dernier.
L'occasion d'un déjeuner durant lequel il a évoqué, au fil d’une pensée en arborescence, la vie de son cabinet, le marché français ou l'avenir du métier.
- Monde14/4/2016
EY se lance officiellement dans la course au conseil en stratégie. Le cabinet d’audit a annoncé mardi 12 avril la création d’EY Strategy. Il ne s’agira pas, du moins pour le moment, d’une entité autonome mais d’une branche du Big Four. Avec 150 consultants à Paris, EY Strategy revendique la sixième place sur le marché français. Le cabinet a annoncé aux Echos vouloir intégrer le top 3 dans les trois ans. Le président d’EY France, Jean-Pierre Letartre, précise que son ' idée n’est pas de lancer un nouveau cabinet de stratégie de plus, mais d’affirmer notre positionnement de cabinet de conseil en stratégie pluridisciplinaire'.
L’activité de conseil d’EY Strategy fonctionne d’ores et déjà grâce aux équipes de Greenwich Consulting, intégrées en 2013, ou à d’autres transfuges de grands acteurs du conseil en stratégie. On peut notamment relever l’arrivée en 2014, comme coresponsable de l’activité Advisory, de Bertrand Baret, ancien partner de Bain & Co et de Roland Berger. Actuellement, la moitié des missions d’EY Strategy restent des missions d’organisation mais EY assure avoir déjà gagné quelques beaux contrats en stratégie ou due diligence. Autre information importante de l’entretien accordé aux Echos, EY Strategy intègrera d’ici l’été une quarantaine de consultants en risques et cybersécurité issus d’un autre Big Four. Enfin, à noter le changement de stratégie dans le recrutement. EY Advisory, dont fait partie EY Strategy, a recruté 200 consultants depuis le début de l’année, à 93% des seniors. Il y a trois ans, les nouveaux arrivants étaient tous sans exception des juniors.
Source : Les Echos
- Monde13/4/2016
A.T. Kearney a annoncé un partenariat exclusif avec la Berlin Technologie Holding (BTH), incubateur d'entreprises numériques. Le cabinet entend ainsi mettre à disposition des entreprises de la BTH son digital lab. L'objectif affiché par les deux institutions, c'est de créer un éco-système favorable à l'innovation technologique et ainsi assister leurs clients dans leur transformation digitale.
Ces mots sont presque à l'identique ceux utilisés par Roland Berger et Visa lorsqu'ils ont annoncé la création, en juillet dernier, d'un hub du même type à Berlin.
Source : Der Tagesspiegel
- Monde12/4/2016
Le gouvernement angolais a engagé McKinsey pour la mise en place de sa réforme fiscale. Le pays, exsangue suite à la chute des prix du pétrole, cherche les moyens de diversifier ses rentrées d'argent. McKinsey aura ainsi la lourde de tâche d'accompagner l'administration dans sa mise en place d'une réforme fiscale qui devra rapporter dès cette année entre 409 et 764 millions d'euros au pays.
Dans le même temps, l'Angola a annoncé avoir fait une demande d'aide au FMI pour faire face son manque à gagner dans le pétrole, qui a dépassé les 4,7 milliards d'euros depuis la chute du prix du baril l'année dernière.
Source : Dinheiro Vivo
- Monde11/4/2016
Eric Baudson, actuel directeur expert du BCG à Paris en charge de la practice IT & Digital, rejoindra le Crédit Agricole le 9 mai prochain en qualité de DSI groupe. C'est un retour au sources pour Eric Baudson, 48 ans, diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie de Montpellier (1989) et titulaire d'un mastère de l'ESSEC (1990) après un bref passage dans le conseil.
Il aura fait la presque totalité de sa carrière dans la banque. D'abord inspecteur à l'Inspection Générale de la banque Indosuez (1991-1997), intégrée au Groupe Crédit Agricole en 1996, Il passe dans l'activité Réseau Corporate (1997-2000) de la banque dont il devient Directeur adjoint en 1999. En 2000, il rejoint la Société Générale en devenant responsable du middle office puis des opérations sur les marchés des dérivés actions. Lorsqu'il avait rejoint le BCG en 2013, il était responsable mondial depuis 2005 de l'IT et du back-office pour Crédit Agricole CIB. Son passage d'un peu plus de trois ans au BCG lui aura finalement permis de grimper les échelons au sein même du groupe Crédit Agricole.
- Monde08/4/2016
Une délégation du MEDEF, emmenée par Pierre Gataz, s'est rendu le 30 et 31 mars en Allemagne pour favoriser les échanges avec le pays. Ce déplacement a réuni une quarantaine de chef d'entreprises françaises. Sur place, ils ont pu bénéficier d'un partenariat avec Roland Berger, qui leur a ouvert les portes de certaines sociétés locales.
- Monde07/4/2016
D’après la presse suédoise, les principaux actionnaires de Volvo ont pris des mesures pour limiter au maximum le recours du géant de l’automobile aux cabinets de conseil en stratégie. Cette décision n’a rien à voir avec des mesures d’économie, elle fait suite au récent échec de la fusion des activités « camion » du groupe, fiasco attribué à McKinsey.
Le géant américain aurait en effet conseillé à l’ancien CEO de fusionner ses quatre branches « camion », jusqu’alors indépendantes, et de les réunir en trois zones géographiques. L’opération de centralisation devait permettre des prises de décisions plus rapides. Par la suite, les trois zones ont elles-mêmes été fusionnées pour qu’il n’y ait plus qu’une seule direction des ventes. Cette hyper-centralisation, si elle a réduit la chaîne de commandement, a empêché les petites marques du groupe de s’adapter rapidement aux spécificités de leurs marchés. Tant et si bien que seulement quatre ans après une fusion que l’on imagine coûteuse, le nouveau management de Volvo Group a choisi de revenir à l’ancien modèle d’indépendance de ses marques. Un sacré camouflet pour McKinsey, qui s’est sans doute grillé auprès de la direction et des actionnaires.
- Monde06/4/2016
Jorge Tome, ancien CEO de la Banif, banque portugaise, s’est interrogé devant la commission d'enquête du Parlement la semaine dernière sur un possible conflit d’intérêts pour Oliver Wyman dans le dossier de la liquidation de cette société. Celle-ci, renflouée grâce à des fonds publics, a été vendue en fin d’année dernière à la banque Santander.
Oliver Wyman était alors l’un des cabinets engagés par la Banque centrale du Portugal pour l’accompagner dans cette opération. Plus tôt, il avait également participé à la réorganisation de la banque Banif en 2013, après l’injection de 1,1 milliard d’euros par l'état dans les caisses de la banque au bord de la faillite. L'ancien CEO, mis en difficulté dans ce dossier, a pointé du doigt un potentiel conflit d'intérêts pour le cabinet de conseil entre ces deux missions.
Oliver Wyman, comme PwC et EY intervenus à différents niveaux du processus, aura l’occasion de faire valoir son point de vue devant le parlement lors de son audition en commission, le 14 avril prochain.
Source : sabado.pt
- France05/4/2016
Christine Durroux est une figure emblématique de Kea & Partners. Cette diplômée de HEC et d’un MBA obtenu à Toronto a rejoint le cabinet un an après sa création en 2001. Depuis 2009, elle est Senior Partner et aujourd’hui en charge de la practice « Client, Strategy & Growth ».
Pour Consultor, elle évoque sa vision du métier et parle d’avenir.
- Monde05/4/2016
Symantec a annoncé fin mars avoir engagé AlixPartners pour la mise en œuvre d’un plan d’économie dans les prochaines années. L’éditeur de logiciels de sécurité souhaite réorganiser son activité liée à la sécurité des entreprises. Symantec envisage d’économiser à hauteur de 400 millions de dollars d’ici à la fin de l’année fiscale 2018. Le cabinet sera en charge d'améliorer la productivité de l'entreprise et d'identifier les pistes d'économies. Le porte parole de l’entreprise a ajouter qu’en dépit des coupes faites dans son organisation, Symantec « maintient son engagement auprès de son réseau de partenaires ».
Source : Symantec
- Monde04/4/2016
La Fed s’est adjoint les services de McKinsey dans son travail pour améliorer l’efficacité des paiements aux États-Unis. Le régulateur américain avait déjà formé la 'Faster Payments Task Force', chargée de faire des propositions. Après avoir rendu trente-six propositions en février, la task force a demandé qu’une entreprise extérieure évalue ces solutions avant une décision finale. McKinsey a été choisi pour cette mission, après appel d’offres. Le cabinet devra rendre un avis sur chaque proposition dans les prochains mois. La task force pourra alors trancher définitivement entre chaque option. Son rapport final est attendu pour le début de l’année 2017.
Source : Finextra
- Monde01/4/2016
Joli coup sur le marché des transferts pour Accenture Strategy. Le cabinet dirigé par Fabrice Azvazadourian en France a annoncé en mars la nomination de Jérôme Barrué, jusqu'alors Partner de Roland Berger. Ce spécialiste de la banque de détail prend le poste de managing director de l'activité Banking strategy pour la France.
La carrière de Jérôme Barrué croise une nouvelle fois celle de Fabrice Azvazadourian et à la lecture de leurs CV, on peut croire les deux hommes inséparables. Quand Jérôme Barrué rejoint Oliver Wyman en 2000, cinq ans après sa sortie de l'ESCP, l'un des partners du cabinet en France est un certain Fabrice Azvazadourian. Onze ans plus tard, en novembre 2011, ce dernier rejoint Roland Berger. Le même mouvement sera réalisé cinq mois plus tard par Jérôme Barrué. Finalement, Fabrice Azvazadourian quitte Roland Berger en juin dernier pour prendre la direction d'Accenture Strategy. Encore une fois, il aura pris Jérôme Barrué dans son sillage.
- services financiers31/3/2016
On le dit peu « sexy », pourtant, le secteur de l'assurance fait peau neuve en accélérant sa transformation digitale, marketing et son internationalisation.
Le monde de l'assurance, serait-il un peu trop ringard et franchouillard pour les consultants ? Le secteur souffre encore de son image d’Épinal, notamment auprès des jeunes diplômés. Rien ou presque rien n'aurait donc changé depuis les tribulations de Séraphin Lampion, l'agent d'assurance embarrassant des albums de Tintin ?
- Monde30/3/2016
La banque italienne Banca Popolare Emilia Romagna a engagé Oliver Wyman pour la vente d'un portefeuille de prêts enregistré dans ses comptes pour une valeur de 900 millions d’euros. L’ensemble, découpé en six paquets, devrait être écoulé avant la fin du trimestre. Une première opération sous le nom de code 'Project Please' qui pourrait en appeler d’autres pour Oliver Wyman très bien implanté en Italie, où les projets de ce type devraient être nombreux en 2016. Le cabinet avait déjà été mandaté fin décembre 2015 pour accompagner l’État italien dans la vente de quatre banques nationalisées suite à la crise.
Source : Il Sole 24ore (blog de Carlo Festa)
- Monde30/3/2016
McKinsey a annoncé vendredi 18 mars mettre un terme à sa mission pro bono auprès de l’Office des réfugiés de Berlin, débutée en septembre dernier. Le cabinet a pris cette décision suite au scandale politique qui avait éclaté deux jours plus tôt et dont nous vous parlions la semaine dernière. Une porte-parole du cabinet a clairement lié l’arrêt du pro bono aux accusations portées contre son conseiller externe, Lutz Diwell, la semaine passée. Si McKinsey a donc mis un terme immédiat à la réorganisation pro bono de l’Office des réfugiés, l’Américain n’a en revanche rien dit concernant la mission, payante cette fois, qu’il réalise auprès du Sénat et qui est au cœur du scandale.
Source : Tagesspiegel
- Monde28/3/2016
VERTONE promeut Patrig Pesret, 40 ans et diplômé de l'ENSICAEN (1998), de l’IAE (1998) et d’un MS. Marketing de l’ESSEC (1999), au poste de Partner. Aux titres de ses nouvelles fonctions, Patrig Pesret prend en charge les clients des secteurs du Divertissement, du Transport, de l’Energie et du Secteur Public.
Il a rejoint VERTONE en septembre 2004, après avoir passé 5 ans au sein du groupe Alcatel Lucent où il a occupé plusieurs postes de marketing produit BtoB et de Business Développement à l’international.
- Monde25/3/2016
La tourmente dans laquelle se trouve Valeant Pharmaceutique, entreprise basée à Laval (Canada), pourrait avoir un sérieux impact sur l’image de McKinsey. Le Financial Times révèle en effet que trois des six managers impliqués dans ce nouvel « Enron » ont été formés et se sont rencontrés chez le géant du conseil en stratégie. Aux premières loges, on retrouve son CEO, Michael Pearson, qui a annoncé lundi 21 mars son départ de la compagnie. Il a passé vingt-quatre ans au sein des équipes de McKinsey et était l’un des partners en charge de conseiller Valeant au moment où la société l’a nommé CEO en 2008. En 2014, il avait même précisé que toute la stratégie mise en place chez Valeant depuis son arrivée découlait de ce qu’il avait appris durant ses années chez McKinsey. Autre ancien de McKinsey, l’ancien CFO et actuel board member, est accusé d’avoir trafiqué les chiffres transmis au régulateur.
Les liens entre Valeant et McKinsey ne s’arrêtent pas là. Le comité de rémunération, qui a offert au CEO une belle quantité d’actions, est dirigé par l’ancien managing partner de McKinsey au Canada. Un autre partner, celui-là même qui a imaginé ce système de rémunération, est lui au board de l’entreprise pharmaceutique. Il n’en faut pas moins pour que le Financial Times pointe du doigt la responsabilité indirecte de McKinsey dans ce scandale. Le journal fait même le lien avec l’ancien président d’Enron, Jeff Skilling, également ancien partner de McKinsey. Lui et Michael Pearson avaient fait leurs armes ensemble chez McKinsey pendant les années Rajat Gupta, depuis arrêté pour abus de biens sociaux.
- Monde24/3/2016
McKinsey a fait la une des journaux allemands mercredi 16 mars alors que l’un de ses conseillers externes, Lutz Diwell, est accusé d’avoir reçu des honoraires en sous-main de la part du cabinet américain.
Au départ, Lutz Diwell, ancien ministre (SPD) devenu avocat, devait intervenir auprès du Sénat berlinois sur la question de l’accueil des réfugiés. Face à ses exigences salariales, l’assemblée a finalement opté pour une autre solution. Lutz Diwell a alors été mandaté par le maire de Berlin Michael Müller (SPD) pour le conseiller sur cette même problématique, la mission n’étant pas officiellement rémunérée. À peu près au même moment, McKinsey gagnait en janvier un contrat d’élaboration d’un plan directeur de gestion de la crise des réfugiés. Or la semaine dernière, des députés ont découvert le nom de l’ancien ministre parmi les trois consultants figurant sur le contrat de mission. Lutz Diwell aurait été rémunéré entre 30 000 et 180 000 euros pour assister McKinsey dans sa mission auprès de l’Office des réfugiés.
Le système, s’il n’est pas illégal, provoque la colère des députés de l’opposition comme de la coalition. Diwell, réputé en Allemagne pour sa probité, se targuait d’agir gratuitement auprès du maire de Berlin quand il se faisait payer par McKinsey. Les députés s’interrogent également sur l’influence qu’aurait pu avoir Diwell au moment où les instances du Sénat ont choisi McKinsey pour une mission. L’engagement s’était fait en dehors de toute procédure d’appel d’offres, les honoraires de 238 000 euros étant 4 000 euros en dessous du seuil imposé par l’Union européenne. La décision de choisir McKinsey avait alors été prise par le chef de la chancellerie du Sénat, un autre SPD et proche de Lutz Diwell.
Source : Tagesspiegel.de
- Monde23/3/2016
Lundi 21 mars, le PDG d'Axa Henri de Castries a annoncé son départ du géant de l'assurance, départ qui sera effectif à partir du 21 juin 2016. Il ne sera pas remplacé par une mais deux personnes. L'actuel directeur général, Denis Duverne, prendra les fonctions de président non exécutif, tandis que la direction générale reviendra elle à l'Allemand Thomas Buberl, actuellement membre du comité exécutif du groupe.
Thomas Buberl, docteur en risk management, a intégré Axa en 2005 en Suisse. Mais ses premières armes, il les a faites dans le conseil en stratégie. Il a en effet dès la sortie de ses études rejoint le Boston Consulting Group. En cinq ans, il est intervenu auprès des bureaux de Munich, Chicago et Zurich et a quitté le BCG au poste de manager.
- France22/3/2016
Pour se développer sur les grands marchés et les principaux secteurs, les boutiques de stratégie doivent relever le défi d’affronter à la fois les très grandes structures et des hyper-spécialistes. Pourtant, il reste des places à prendre grâce à une approche différenciée, ainsi Advancy compte bien s’imposer dans l’industrie laitière.
- Monde22/3/2016
La société de gestion du nouveau stade de football de la ville d’Essen (Ruhr) a annoncé début mars sa volonté de récupérer une partie des honoraires payés à Roland Berger par la direction précédente. Entre 2008 et 2010, le cabinet avait réalisé une mission stratégique intitulée « Projekt Fussball », facturée 3,1 millions d’euros d’honoraires auxquels s’étaient ajoutés 257 000 d’euros de frais divers. Aujourd’hui, la direction s’interroge sur ce qu’il se cachait derrière de tels honoraires. L’ensemble des documents liés à cette mission, excepté les factures, a disparu. Par ailleurs, celui qui dirigeait la structure à l’époque refuse de sortir du silence pendant que Roland Berger traîne des pieds pour donner des informations. La société de gestion, qui a déjà attaqué son ancien managing director, a annoncé entamer une procédure amiable avec Roland Berger afin de comprendre à quoi était destinée la somme facturée et éventuellement demander un remboursement partiel. Cette démarche semble être le dernier pas avant une confrontation devant la justice.
Cette affaire pourrait avoir des conséquences plus fâcheuses encore pour le cabinet. Il est en effet engagé dans une mission pour la municipalité d’Essen, l’ambitieux projet « Essen 2030 ». Si les autorités n’ont pas encore annoncé la fin de cette collaboration, elles ont clairement laissé entendre que les missions futures de Roland Berger avec la commune pourraient être revues à la lumière des récents événements et surtout en fonction de la bonne volonté démontrée par le cabinet pour collaborer à l’enquête.
Source : WAZ
- Monde21/3/2016
Oliver Wyman a reçu pour 1 845 000 euros d’honoraires pour accompagner la vente de la banque Banif, détenue par la Banque centrale portugaise. La Banif a été acquise en fin d’année dernière par l’Espagnole Santander pour quelque 150 millions d’euros. Avant cela, la petite structure portugaise avait été renflouée à hauteur de trois milliards d’euros par l’État.
Source : dinheiro vivo
- Monde18/3/2016
Les rumeurs sont nombreuses concernant les questions farfelues parfois posées lors d’entretiens dans les cabinets de conseil en stratégie. Pour se préparer à cette étape primordiale, les étudiants s’échangent des tuyaux, quitte à propager des légendes urbaines.
- Monde17/3/2016
Alors que les professionnels de la mode organisent ce mois-ci leurs Fashion Weeks à travers le monde, le BCG a réalisée une étude pour le CFDA , le conseil des créateurs de mode américains, sur l'avenir de la 'Fashion Week' de New York. Au cours du mois de janvier, le BCG a interrogé cinquante professionnels du secteur pour connaître leur point de vue sur les Fashion Weeks. La plupart ne croient plus en ce modèle et appellent à un changement.
Ce système qui veut que les collections soient présentées six mois avant leur mise en rayon, est devenu obsolète à l'heure d'internet. Les designers et acheteurs s'interrogent de plus en plus sur l'utilité d'un grand rassemblement de présentation des collections alors qu'elles sont souvent dévoilées sur les réseaux sociaux bien avant. Par ailleurs, les délais de mise en vente des produits posent problème aux grandes marques. Entre la présentation en Fashion Week et la mise en rayon des produits, les concurrents low cost ont le temps de copier les modèles et même de commencer à les vendre, coupant l'herbe sous le pied aux grandes marques.
L'étude envisage plusieurs solutions dont la création de 'maisons de la mode', accessibles uniquement aux professionnels ou de présenter des créations en partie disponibles. Quelle que soit la solution adoptée, il faut s'attendre à voir peu à peu disparaître les Fashion Weeks telles que nous les connaissons actuellement.
- Monde16/3/2016
En septembre dernier, AccorHotels nommait Amir Nahai au poste de DG Food & Beverage, après quinze ans passés chez Bain & Company aux USA. Six mois seulement après son arrivée dans le groupe hôtelier, il occupera une fonction stratégique au sein de la société : directeur des achats d’AccorHotels pour le monde. L’ancien partner, qui a l’avantage de connaître la France pour y avoir fait une partie de ses études, pourrait bien continuer à progresser au sein du groupe hexagonal.
Source : Décision Achats
- Monde14/3/2016
Bruno Angles, l’actuel président de l’Association des anciens élèves et diplômés de Polytechnique, a été nommé lundi 7 mars à la tête du Crédit Suisse en France et en Belgique. Il prendra ses fonctions de CEO le 11 avril prochain.
Bruno Angles n’a rien d’un banquier privé. Diplômé de l’X (1984) et des Ponts et Chaussées, il est principalement intervenu sur des projets de travaux publics (autoroute, tunnel du Mont-Blanc, aéroport de Bruxelles, Vinci Énergies...). Mais l’ingénieur a également fait un long passage chez McKinsey. Il est entré au bureau parisien en 1996 et l’a quitté en 2004. En 2000, il était élu partner du cabinet. C’est cette même année que Tidjane Thiam, l’actuel CEO de Crédit Suisse dans le monde, revenait chez McKinsey à Paris.
A noter qu'il a également eu une expérience en politique avant le conseil, il a été conseiller municipal, et est passé en 1993 par le cabinet du ministre de l'Equipement Bernard Bosson.
- Monde14/3/2016
Le cabinet de conseil stratégique et financier Helix International a marqué un gros coup sur le marché des transferts. La toute jeune société vient d’annoncer le recrutement de deux nouveaux partners de choix.
Il accueille d’abord Dounia Taarji, une figure importante du conseil au Maroc. Elle a notamment été DG de Monitor en Afrique et associée de la banque d’affaires Casablanca Finance Group (source : challenge.ma). Une nomination qui intervient alors qu’Helix Partner a obtenu récemment le très avantageux statut de Casablanca Finance City. En France, Helix International intègre un autre baroudeur du conseil. Jean Baron-Mazloumian, fort de trente années dans le conseil, est nommé associate partner. Il a notamment été partner de Bain & Co et du BCG.
Helix International, créé en juillet 2014, n’en est pas à son premier coup dans la guerre des talents. En septembre dernier, il recrutait Abdoul Mbaye, l’un des banquiers d’affaires qui comptent en Afrique et ancien premier ministre du Sénégal entre 2012 et 2013. Le cabinet managé par Denis Chabaneix, est présent à Paris, Casablanca et Pekin. Il intervient principalement dans le secteur financier sur des problématiques cross-border.
- Monde11/3/2016
Le BCG a dévoilé, mercredi 9 mars, d’excellents résultats pour l’année 2015. Le cabinet américain annonce un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars dans le monde pour l’année écoulée, soit une augmentation de 19 % des revenus organiques à taux de change constant. Au cours de l’année, le cabinet a également dépassé la barre des 12 000 employés à travers le monde.
À l’occasion de la communication des résultats, le CEO Rich Lesser a annoncé l’ouverture de trois nouveaux bureaux en 2016 à Lagos (Nigéria), Lima (Pérou) et Denver (USA). À la fin de l’année, le BCG comptera ainsi 85 bureaux dans 48 pays différents.
Source : Marketwired