Bob Sternfels réélu à la tête de McKinsey sur le fil
En poste depuis 2021, sa réélection à la tête de la firme devait être une formalité. Elle aura finalement nécessité plusieurs tours de scrutin et fait planer le risque d’une nouvelle éviction à la fin du premier mandat, le même sort que celui réservé à son prédécesseur Kevin Sneader (qui a depuis quitté la firme).
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Le troisième tour aura été le bon pour Bob Sternfels. À 54 ans, après 30 ans au sein du cabinet depuis son premier job à San Francisco en 1994 et un premier mandat entamé en juillet 2021 à la tête de la firme aux 40 000 collaborateurs et 16 milliards de dollars de chiffre d’affaires, il vient d’être reconduit pour un second mandat.
Il a été réélu jeudi 1er février pour un second mandat qui débutera en juillet 2024. Il est le treizième managing partner de la firme depuis sa fondation en 1926.
Une élection qui intervient au terme du troisième tour de scrutin, le dernier prévu par le mode de scrutin de la firme auquel participent les 750 senior partners dans le monde.
Une réélection beaucoup plus laborieuse que traduisent certaines dissensions internes au sujet du premier plan social de l’entreprise avec le départ de 1 400 fonctions support, des reports de paie demandés aux partners avant que l’ensemble de leur rémunération ne leur soit finalement accordée en 2023, des polémiques à répétition sur l’éthique du cabinet, un style de management de Bob Sternfels jugé trop personnel, une croissance moins rapide que la concurrence (voir l’article du Wall Street Journal à ce sujet).
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Réduction d’effectifs, concentration du pouvoir de décision, vérification des clients… les sujets d’animosité des 750 seniors partners de la firme à l’endroit de leur primus inter pares sont nombreux. La réélection de Bob Sternfels devait être une formalité. Elle est beaucoup plus laborieuse que prévu et met en lumière plusieurs sujets de dissension.
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