Le dada consulting de Franck Riester
Le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, continue de suivre de près le secteur du conseil.
Après ses interventions récentes chez Roland Berger et avec l’un des boss de Kearney (relire ici), le ministre a rencontré virtuellement quatre-vingts membres du Syntec Conseil le 2 avril dernier. C’est ce que le syndicat confirme à Consultor. Un webinar d’une heure organisé par le syndicat pro des métiers du conseil.
Le sujet du jour : l’attractivité et la compétitivité économique de la France, en particulier pour les activités à haute valeur ajoutée. Le président du Syntec, Matthieu Courtecuisse, CEO de Sia Partners, en a profité pour rappeler l’importance du secteur en France, 15 000 entreprises, 120 000 collaborateurs (dont 85 % de cadres) et 20 Md€ de CA. « Les consultants accompagnent au quotidien les dirigeants de grandes entreprises, d’ETI et de PME, dans leurs stratégies de croissance, de conquête de marchés, de compétitivité, d’innovation technologique et managériale. Ils se trouvent donc “dans le cockpit” de l’économie française, et sont parties prenantes de sa montée en gamme », a-t-il témoigné.
Le patron du bureau de Paris de Bain & Company, Olivier Marchal, administrateur du syndicat, a souhaité questionner le ministre. « À travers nos différentes enquêtes annuelles sur l’attractivité et la compétitivité de la France, nous avons pu constater un net regain de la compétitivité sur la première partie du quinquennat : les principales réformes économiques de ce gouvernement sur la fiscalité et le marché du travail ont été positivement perçues des entreprises françaises et investisseurs étrangers… Avec une visibilité désormais meilleure sur l’agenda de vaccination et l’horizon de sortie de crise se pose la question suivante : la compétitivité française sortira-t-elle fragilisée, maintenue ou renforcée de cette crise ? La réponse à cette question dépendra notamment des réformes de compétitivité que le Gouvernement pourra achever d’ici la fin du quinquennat, et de celles qui seront menées par la suite. »
Le ministre Franck Riester a quant à lui confirmé, également par un post, le rôle majeur des cabinets de conseil auprès des entreprises en difficulté, mais aussi auprès des institutions, en tant que thermomètre de l’économie. « Les consultants ont chacun un rôle clé pour relayer les réformes auprès de leurs clients – et identifier les difficultés auxquelles ils peuvent faire face. Les succès de la stratégie du Gouvernement ont été notés par les acteurs du conseil qui font état d’un très net regain de compétitivité depuis le début du quinquennat. » Un secteur qu’il considère comme l’un des leviers de la relance économique du pays dans le cadre du plan France Relance, présenté par le Premier ministre en septembre dernier, « une feuille de route pour la refondation économique, sociale et écologique du pays et bâtir la France de 2030 ». Et un budget de 100 milliards d’euros, soit un tiers du budget annuel de l’État.
Crédit photo : Wikimedia
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