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- France13/10/2015
Taxis, médias, hôtellerie, livraison jusqu’à l’éducation ou aux pressings... l’ubérisation gagne progressivement l’ensemble des secteurs de l’économie. Se pourrait-il donc que le conseil soit épargné ?
Ce n’est pas l’avis de Gaëlle Ottan, qui a justement fondé Myexperteam, une jeune plate-forme collaborative de conseil par téléphone ou visioconférence entre entrepreneurs et experts.
- transports - tourisme13/10/2015
Mathieu Duquesne a été nommé directeur de la stratégie de SNCF Logistics (Geodis, TFMM, STVA et Ermewa Group). Il quitte Roland Berger pour rejoindre le groupe de transport français.
- Monde12/10/2015
La municipalité de New York a chargé McKinsey d'étudier l'impact d'Uber sur la ville selon le WSJ. Le cabinet devra notamment déterminer si le service a fait augmenter le trafic ou la pollution dans la Grosse Pomme, comme l'affirme le maire Bill de Blasio. Le cabinet américain, payé près de 2 millions de dollars, devra dévoiler ses résultats dès le mois de novembre.
Uber a d'ores et déjà contre-attaqué. Il affirme que les délais sont trop serrés pour une telle étude et a lancé sa propre enquête. C'est une nouvelle étape dans le bras de fer qui oppose la société et la municipalité de New York. Cet été, Bill de Blasio avait tenté de limiter les services d'Uber dans sa ville. Il avait finalement échoué, après qu'Uber avait engagé plusieurs politiciens et conseillers pour éviter un vote en ce sens.
- Monde09/10/2015
Bill Wyman, cofondateur d’Oliver Wyman (avec Alex Oliver), a été nommé au conseil d’administration du New England College. Le consultant, diplômé en 1959 de la Colgate University et en 1965 du MBA d’Harvard, prend ainsi un énième mandat au sein d’un conseil d’administration.
Bill Wyman, ancien partner de Booz, Allen & Hamilton, a créé Oliver Wyman en 1984, qu’il a codirigé jusqu’en 1995. Depuis, Bill Wyman continue à conseiller les CEO et est membre du conseil d’administration de 18 entreprises différentes (8 privées et 8 publiques) et de nombreuses associations. Avec ce nouveau mandat au New England College, l’ancien US Navy affirme un peu plus qu’il ne compte pas prendre sa retraite de sitôt.
- Monde08/10/2015
Le Boston Consulting Group va étendre son programme PTO, pour predictability, teaming and open communication. Lancé il y a une dizaine d’années à Boston, en partenariat avec la Harvard Business School, le programme vise à permettre aux consultants de se réserver du temps pour leurs activités personnelles. Le principe, assez simple, consiste à intégrer à la road map de chaque projet des plages de temps personnel. Ainsi, l’ensemble de l’équipe dédiée au projet ainsi que les clients peuvent prévoir les périodes durant lesquelles un consultant ne sera pas joignable. Cette démarche concrétise l'étude menée par le BCG sur le droit à la deconnexion.
Actuellement, une centaine de consultants à travers le monde servent de « facilitateurs » pour le déploiement du programme. Le BCG annonce désormais vouloir accroître son effort sur le sujet, notamment en le généralisant à l’Inde, aux USA, à l’Autriche ou encore à l’Allemagne. Depuis le lancement du PTO, les chercheurs d’Harvard impliqués ont observé une nette amélioration des indicateurs de bien-être au sein du BCG.
- Monde07/10/2015
Selon une information du Financial Times, HSBC a commandé une grosse mission de conseil à McKinsey pour se préparer à faire face à la révolution attendue dans certains de ses secteurs d'activité avec l'arrivée de nouveaux acteurs disruptifs.
Dans ce cadre, Richard Dobbs, directeur du McKinsey Global Institute, a pris la parole en juin lors d'une conférence à l'attention de 200 managers prometteurs de la banque sur le thème de son livre 'No Ordinary Disruption: The Four Global Forces Breaking All the Trends'.
- Monde06/10/2015
Les autorités de contrôle irlandaises ont dévoilé un premier bilan des frais liés au redressement du système bancaire après la crise de 2008. Parmi les différentes dépenses, celles associées au conseil passent particulièrement mal pour The Independent.
En effet, parmi les principaux bénéficiaires des dépenses gouvernementales figurent KPMG et EY. Or les deux cabinets étaient également les deux principaux auditeurs des institutions au cœur de la crise irlandaise. EY, qui auditait Anglo et EBS avant le krach, a obtenu plus de 20 millions d’euros du gouvernement pour le conseiller dans l’après-crise. KPMG, auditeur de AIB, Irish Nationwide et Irish Life and Permanent, a touché de son côté 13 millions d’euros entre 2008 et 2012. Il n’en fallait pas moins pour que certains en Irlande pointent du doigt KPMG et EY, accusés de profiter d’une crise qu’ils n’ont pas su voir venir.
De nombreuses autres entreprises ont été engagées par le gouvernement irlandais pour redresser le système bancaire qui a dépensé pour 152 millions d’euros en frais de conseil entre 2008 et 2012. Parmi les bénéficiaires, on retrouve le BCG (5 millions d’euros) et McKinsey (4,4 millions d’euros).
- Classement05/10/2015
Avec seulement, selon l’enquête de Consultor réalisée en septembre, 11,5 % de femmes partners au sein des huit bureaux parisiens dirigés par dix associés au moins, les cabinets de conseil en stratégie sont à des années-lumière de la parité.
Le métier n’est certes pas renommé pour sa féminisation. Mais la proportion de femmes partners sur la place parisienne a quand même de quoi laisser pantois.
- Monde05/10/2015
NUMA, l’accélérateur de start-up parisien, a annoncé, le 30 septembre, une levée de fonds historique de trois millions d’euros auprès de MAIF Avenir. À cette occasion, Roland Berger entre également au capital de NUMA, sans que le montant de la transaction ait été dévoilé, afin de nouer un partenariat stratégique avec l'incubateur.
Ce nouvel investissement de Roland Berger fait suite à ceux du même type effectués dans le cadre de sa stratégie digitale, après le lancement en 2014 de l’écosystème numérique européen Terra Numerata.
- Monde02/10/2015
À l’occasion du salon américain de l’aviation, le site Tnooz, spécialisé dans l’industrie du tourisme, revient longuement sur la stratégie de diversification des revenus des compagnies aériennes et sur le rôle tenu par le cabinet de conseil L.E.K. consulting.
Tout commence avec la hausse des prix du pétrole, en 2007. Les compagnies aériennes sont au bord de l’asphyxie et pour éviter la faillite, United Airlines, sur les conseils de L.E.K. , fait payer un forfait pour chaque bagage transporté. L’invention fait tache d’huile et toutes les compagnies américaines imitent le modèle (une seule compagnie, Southwest, ne fait toujours rien payer pour les bagages). L.E.K. ne s’arrête pas là et propose de nombreuses autres solutions à ses clients, qui multiplient les services supplémentaires. La stratégie est payante et en seulement six ans, les principales compagnies américaines font grimper leurs revenus auxiliaires de presque rien à 12,4 milliards de dollars pour la seule année 2012.
Fort de ce succès, L.E.K. ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. John Thomas, en charge de la practice aviation, identifie des sources de revenus encore inexploitées. Parmi celles-ci, l’in-flight entertainment et la connectivité, qui pourraient bien rapporter gros aux compagnies. Aujourd’hui, elles se contentent la plupart du temps de faire payer la connexion WiFi. Le jackpot pourrait être encore plus important pour celles qui sauront mettre à profit les millions de consommateurs captifs transportés chaque jour.
- Monde01/10/2015
Lors d’une conférence à l'université de Wharton , Dominic Barton, managing director de McKinsey, a révélé quelques-uns des points forts de ses vingt-neuf ans de carrière au sein du cabinet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le chemin aura été semé d’embûches.
Première révélation, le conseil n’était pas une vocation pour Dominic Barton. Le Canadien envisageait d’acquérir de l’expérience pendant deux ans chez McKinsey avant de rejoindre le monde académique. Trois décennies plus tard, Dominic Barton n’a pas quitté le cabinet, et ce malgré quelques désillusions. Il aura d’ailleurs connu la première dès son entrée chez McKinsey : alors qu’il s’attendait à fréquenter les directions générales et à changer le cours des choses, sa première mission aura consisté à déterminer le nombre idéal de cuisses de poulet que doit contenir une boîte KFC (la réponse est quatre).
Plus tard, Dominic Barton connaîtra même l’échec. Il a en effet été recalé à deux reprises à l’élection de partner. Non sans humour, Dominic Barton évoque un épisode quelque peu humiliant. Lors de la deuxième tentative, il lui a été reproché de ne pas avoir les capacités nécessaires pour devenir partner. Il lui manquait notamment la composante « problem solving ». La base même du métier de consultant ! D’après l’actuel manager de McKinsey lui-même, ce serait comme « telling someone in a church they’re an evil bastard ». Pas rancunier, le Canadien a déposé une troisième fois sa candidature, cette fois acceptée. La suite, plus classique, débouche sur son élection en 2009 au poste de managing director de McKinsey.
- Monde30/9/2015
EY a annoncé renoncer à l'utilisation, en Grande-Bretagne, des notes et classements universitaires comme barrière à l'entrée. Jusqu'à présent, seuls les candidats classé 1st ou 2:1 pouvaient prétendre à intégrer EY.
Les équipes RH d'EY, après une étude auprès de 400 collaborateurs, sont arrivées à la conclusion que rien ne permet d'établir une corrélation entre le succès dans les études et la réussite professionnelle. Les résultats ne seront par conséquent plus utilisés comme une barrière à la candidature et ce critère sera remplacé par un test en ligne. Le parcours académique restera pris en compte, mais dans une approche plus globale du candidat et après les premiers entretiens. EY rejoint ainsi un mouvement, lancé par PwC plus tôt cette année. Le cabinet avait annoncé ne plus prendre en compte dans son processus d'embauche les résultats UCAS (le concours commun d'admission dans les universités britanniques).
- Monde29/9/2015
Sarah Dahlgren, 52 ans et ancienne responsable de la supervision des banques américaines pour la Fed, rejoint McKinsey. Après vingt-cinq années au service de la Fed, Sarah Dahlgren avait annoncé sa démission fin avril, officiellement pour des raisons personnelles. Elle devait peu à peu prendre de la distance avec ses responsabilités et devenir « conseiller spécial » à compter du 1er octobre afin d’assurer sa succession. Cette décision avait été annoncée alors que l’institution faisait face à des accusations de favoritisme vis-à-vis de JP Morgan.
Sarah Dahlgren quitte finalement son poste dès la fin du mois et va rejoindre les équipes américaines de McKinsey à New York en janvier.
- services financiers28/9/2015
Bertrand Dumazy, 44 ans, a été nommé PDG d’Edenred (anciennement Accor Services). Diplômé de l’ESCP et titulaire d’un MBA à Harvard, Bertrand Dumazy a été formé sur les bancs de Bain & Company.
- France25/9/2015
Ils achètent, ils achètent… Banques d’affaires, sociétés informatiques, cabinets d’audit, tous veulent leur cabinet de conseil en stratégie. Une opération qui n’est pas sans risques.
Mars 2008. Oliver Wyman absorbe le cabinet de conseil Hemeria, qui s’est forgé une réputation en performance opérationnelle, dans l’industrie, l’automobile ou encore l’aéronautique. 80 consultants viennent renforcer les 260 collaborateurs de l’effectif français d’OW. Les fondateurs d’Hemeria sont passés par Bossard et Capgemini, mais depuis 2005, la croissance d’Hemeria s’essouffle. Il est temps de « se rapprocher » d’un autre acteur, euphémisme pour dire « vendre le cabinet ».
- Monde25/9/2015
Henri-Pierre Vacher a rejoint ce mois-ci le bureau parisien de OC&C Strategy. Il interviendra principalement auprès des fonds d’investissement et conseillera également les clients du cabinet sur les opérations « cross-border » avec l’Asie, où il a passé les quatre dernières années.
Henri-Pierre Vacher, titulaire d’une maîtrise en droit d’Assas (1990) et diplômé de Sciences Po (1994), a fait toute sa carrière dans le conseil. Après avoir travaillé successivement pour CVA, Deloitte Consulting et CSC Peat Marwick, il rejoint Kurt Salmon en 2001. En 2005, il prend les rênes de la practice private equity pour la France. En 2007, il est nommé partner du bureau parisien de Roland Berger. Après cinq ans dans la capitale française, il s’installe à Hong Kong en 2012 pour développer la practice private equity du cabinet allemand. En juin 2014, il a rejoint OC&C, toujours à Hong Kong.
- Monde24/9/2015
En réaction à la crise des migrants, la majorité gouvernementale en Allemagne a décidé d’une réforme en profondeur de sa politique d’asile et d’accueil des migrants. Le BAMF (office fédéral pour les migrants et réfugiés) aurait, selon le Spiegel, embauché McKinsey pour l’accompagner dans cette réforme.
Le cabinet de conseil aidera l’organisation à se restructurer afin d’accélérer les procédures décisionnelles. La mission portera essentiellement sur les outils informatiques, les procédures internes ainsi que les formations aux langues au sein de l’administration.
- Monde23/9/2015
Roland Berger a nommé un nouveau partner au sein de ses équipes parisiennes, en la personne de Philippe Removille. Diplômé de Centrale Lyon (1998) et d’un DESS de Dauphine, il a débuté sa carrière chez Gemini Consulting au sein des practices Transformation et Services financiers.
En 2006, il a rejoint Roland Berger où il intervient sur le même type de client. Il avait été promu principal en 2011 et intègre désormais le dernier cercle du cabinet allemand, où il sera notamment responsable des clients du secteur de l’assurance.
- Monde22/9/2015
Microsoft a annoncé l’acquisition de Volometrix, start-up basée à Seattle. L’entreprise a été créée en 2011 par deux consultants de Bain & Company. Le premier et désormais CEO de la société, Ryan Fuller, a passé cinq ans chez Bain & Company, de 2005 à 2010, au poste de manager. C’est dans les rangs du cabinet qu’il a rencontré l’autre fondateur de Volometrix, Chris Bram. Président du conseil d’administration de la petite entreprise, celui-ci opère toujours chez Bain & Company qu’il a intégré en 1986. Senior partner du bureau de San Francisco, il a par le passé dirigé la practice technologie de la firme pour les États-Unis.
- France21/9/2015
Comme d'autres associés qui ont participé à la création du cabinet, je faisais du conseil en télécoms et stratégie chez KPMG Peat Marwick.
En 2003, quelques-uns d'entre nous ont évoqué l'idée de créer notre propre cabinet, orienté à la fois stratégie et transformation dans des secteurs avec de forts enjeux technologiques/digitaux.
- Monde20/9/2015
Strategy& vient d'annoncer le recrutement de Romain Godard, diplômé de Mines Paristech en 2000, en tant que Vice Président et Partner du bureau de Paris. Arrivé en mars 2015, il prend la tête de la practice Services Financiers.
Romain Godard compte 15 ans d'expérience dans le conseil en management. Il débute ainsi sa carrière par deux ans chez AT Kearney avant de rejoindre le Groupe Suez à la direction financière en tant que chef de projet. Deux ans plus tard, il revient au conseil en stratégie en rejoignant Bain & Co. Le début d'une expérience d'un peu plus de 10 ans au sein du cabinet de conseil qu'il a quitté en mars au grade de Principal.
- Monde17/9/2015
David Toledano, 36 ans, Ingénieur des Mines de Paris (2001) et diplômé d'un MBA de l'INSEAD (2007), rejoint Eleven en tant que Senior Manager.
- Monde16/9/2015
Le président de la chaîne de supermarchés Woolworths, Gordon Cairns, a annoncé sa décision de quitter McKinsey. En parallèle à ses différents mandats, il opérait en qualité d’advisor depuis plusieurs années pour le secteur de la grande distribution.
La principale raison du départ de Gordon Cairns tient, selon Business Spectator, dans l’allègement de son emploi du temps alors que les supermarchés Woolworths connaissent l’une des crises les plus importantes de leur histoire. Gordon Cairns, qui avoue que sa collaboration avec McKinsey lui manquera, entend également mettre fin aux rumeurs de conflit d’intérêts. Le cabinet a en effet réalisé de très nombreuses missions au sein du groupe Woolworths. Selon certains observateurs, McKinsey aurait facturé près de 35 millions de dollars en deux ans à la chaîne de grande distribution.
crédit : The Australian - Monde15/9/2015
L’INSEAD pointe une nouvelle fois à la première place du classement des MBA établi par Forbes en un an. Sans surprise, ces diplômés intègrent en priorité le conseil en stratégie. McKinsey arrive en tête du classement des recruteurs. Le cabinet a attiré l’année dernière quelque 120 diplômés de l’INSEAD, sur le millier qui sort chaque année de l’école. Le BCG et Bain & Company complètent le podium, avec respectivement 70 et 44 recrutements au sein de la dernière promotion.
- Monde14/9/2015
Bridgepoint, fonds d’investissement actif dans le non-coté, a nommé associé Denis Villafranca le mardi 8 septembre. Diplômé de HEC et titulaire d’un MBA à Harvard, ce dernier quitte un autre fonds, BC Partners, qu’il avait rejoint en 1999.
Avant de s’intéresser au secteur financier, Denis Villafranca avait fait ses armes dans le conseil en stratégie, chez Bain & Company où il a passé les sept premières années de sa carrière. Il devient le cinquième partner de Bridgepoint, quelques mois après que l’entreprise a levé avec succès son cinquième fonds européen d’un total de 4 milliards d’euros.
- France14/9/2015
Les grands cabinets de conseil en stratégie ont forgé des outils qui ont ponctué l’évolution du management tout au long du XXe siècle : « cinq forces de Porter » (Monitor Group), « matrice stratégique » (BCG), « supply chain » (Booz Allen Hamilton) ou « modèle d’analyse 7S » (McKinsey).
Ces outils ont d’ailleurs largement contribué à leur aura. Mais ce foisonnement créatif ne se serait-il pas tari ? Comme dans d’autres secteurs de la vieille économie se pose la question de la fertilité de l’innovation… et des moyens de raviver la flamme.
- Monde11/9/2015
Oliver Wyman a annoncé mercredi 9 septembre sa volonté de recruter des collaborateurs parmi les réfugiés qui affluent en Europe. Le cabinet va créer un process de recrutement spécifique afin d’identifier les personnes qui pourraient rejoindre ses équipes.
Oliver Wyman souhaite par ailleurs mobiliser un réseau d’associations afin d’aider les réfugiés à entreprendre ou trouver un travail. Le patron de la firme, Scott McDonald, assure que, même si les solutions à la crise actuelle sont complexes à mettre en œuvre, le cabinet entend participer lorsqu’il le pourra à l’effort global d’intégration des réfugiés.
- Monde10/9/2015
Le Boston Consulting Group a pris des parts dans le cabinet australien TSG Consulting. Ce dernier, créé en 1999 et dont les 50 consultants œuvrent en Australie et au Chili, intervient principalement dans le secteur minier. Depuis quelques années, TSG a diversifié ses activités et conseille désormais des clients dans les secteurs du transport et de l’industrie. Le BCG devient le plus gros actionnaire externe de TSG, même s’il reste minoritaire. Les deux parties n’ont pas souhaité révéler le montant de l’opération ni le pourcentage de parts prises par le BCG.
- Monde09/9/2015
L’Australian Financial Review révèle cette semaine l’embarras de BCG et de McKinsey, suite à des études publiées par les deux cabinets.
La firme bostonienne, d’abord, a dû faire un rétropédalage la semaine dernière. En juin, ses équipes annoncent que la Chine compterait 4 millions de millionnaires. Le chiffre ne choque pas, bien qu’il place la Chine au deuxième rang mondial. Mi-août, le Boston Consulting Group toujours publie une nouvelle étude, sans rapport. Cette fois, la Chine compterait 2 millions de millionnaires. Du simple au double en à peine deux mois. Gêné, le cabinet n’explique d’abord pas la source de cette erreur. Les équipes chinoises parlent de différences de méthodologie et d’ajustements de date. Le 21 août, le BCG fait finalement amende honorable et reconnaît une erreur. Le chiffre à retenir, c’est le plus bas des deux. La direction du cabinet impute la bourde à une erreur sur une ligne de son modèle.
Le BCG n’est pas le seul à s’embourber dans la masse des données disponibles en Chine. McKinsey en a fait les frais cette année au sujet de la production d’acier. Au printemps 2013, le cabinet prévoit que la production devrait atteindre 1 milliard de tonnes entre 2025 et 2030. Une progression de 60 % par rapport au volume de 2010. Raté. Au début de cette année, la production a diminué de plus d’un point.
Il n’en fallait pas plus pour que L’Australian Financial Review conclut à l’impossibilité, ou du moins à la très grande difficulté, à faire des modèles fiables pour la Chine. De quoi poser des problèmes aux dirigeants d’entreprises, qui fondent souvent leur stratégie sur les rapports des cabinets de conseil.
- Monde08/9/2015
Roland Berger a annoncé lundi 7 septembre une refonte de son logo pour la troisième fois depuis la création de l'entreprise en 1967. Le nom du cabinet demeure mais se fait plus petit et est cette fois accompagné d'un grand B couleur titane.
La firme allemande entend ainsi illustrer la nouvelle palette de services offerte par ses consultants, au-delà du classique conseil en stratégie. Le B en titane doit représenter l’excellence et la force. Ce métal est en effet utilisé dans de nombreuses industries où il est allié à d’autres matériaux, illustrant ainsi la capacité de Roland Berger à travailler avec des clients et des partenaires de différents secteurs. Si le gris métal est la couleur de base, le B, pièce centrale du logo, pourra parfois changer de couleur ou être rempli d’image ou même de vidéo, selon la practice ou l’expertise qu’il symbolise.