L'administration Trump pointe du doigt les cabinets de conseil gros consommateurs de visas de travail
Drôle de publicité pour Cognizant, Infosys, Accenture et dans une moindre mesure McKinsey, le Boston Consulting Group ou Bain : le Département d'État américain au travail a commencé à rendre public pour la première fois les entreprises qui ont le plus recours au visa H-1B, que le débat politique outre-Atlantique tient pour responsable d'une perte d'emplois qualifiés au détriment de citoyens américains. Il ressort que Cognizant, Infosys, Accenture et dans une bien moindre mesure McKinsey, le Boston Consulting Group ou Bain sont parmi les entreprises à être « sponsors » de demande de visas H-1B.
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Introduit dans la législation américaine en 1952, ce visa est destiné aux immigrants diplômés au minimum d'un bachelor (équivalent d'une licence dans barème européen) s'installant aux États-Unis pour affaires.
Ils sont délivrés en grande majorité à des informaticiens puis des architectes et des ingénieurs. Trois quarts des 5 000 visas H-1B de ce type sont délivrés à des personnes de nationalité indienne. Ils sont délivrés pour une durée initiale de trois ans.
Ce dont nombre de citoyens américains se plaignent et dont Donald Trump a fait un sujet politique en signant un décret (executive order) visant à complexifier la délivrance de ce type de visa et à instaurer une forme de préférence nationale dans les embauches à des postes qualifiés sur le sol américain.
Il met dans le viseur nombre d'entreprises de conseil qui fournissent des services d'IT aux entreprises américaines et ont recours aux visas H-1B. Ce que confirment les données rendues publiques par le Labor Department.
Crédit photo : Megan Eaves Prise le 26 mars 2010 CC BY-SA 2.0
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