UK : douche écossaise pour les consultants de Monitor Deloitte
Dans un email écrit en juillet 2021 et révélé par le site efinancial, Alexander Curry, associé de Monitor Deloitte en Grande-Bretagne, met particulièrement la pression sur les jeunes recrues du cabinet.
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« Certains m'ont exprimé pouvoir faire ce qu'ils veulent de leur temps, en fonction de leurs intérêts et de leurs goûts. […] Aujourd'hui, si vous voulez faire ce que vous voulez, je suggère que vous deveniez millionnaires, auteurs ou clochards. Si ces options n’aboutissent pas, je voudrais attirer votre attention sur les règles et les horaires », indique-t-il, selon des informations de efinancial.
Adressé à seulement une partie du consulting staff britannique, l’auteur s’en est depuis excusé. Un employé, cité par efinancial, pointe le caractère démotivant de ce type d'email, surtout « quand on est en surcharge de travail et sous-payé ».
La pique d'Alexander Curry intervient dans un contexte de forte reprise du secteur du conseil post-covid. Il se traduit par de lourds horaires (relire notre article) et de très nombreuses missions à staffer à des équipes de consultants parfois incomplètes du fait du gel des recrutements au démarrage de la pandémie.
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Les gros horaires feraient partie intégrante du modèle économique du conseil de direction générale, une part même de la valeur achetée par les clients.
Cette culture des trois-huit a le cuir dur, notamment chez quelques jeunes consultants qui y voient un must comportemental, mais plusieurs indices montrent des changements.
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