Un think tank européen dénonce les dépenses de conseil post-crise financière
Le think tank Transnational Institute, basé à Amsterdam, dénonce dans un rapport, repéré par L'Écho Belge mercredi 22 février, ce qu’il qualifie de « coût caché du sauvetage des banques » et s’en prend aux cabinets de conseil. L’institut estime que les sociétés de consulting sont « récompensées » par des contrats alors même qu’elles portent une part de responsabilité dans la crise financière.
Les premiers visés sont les Big Four, à la fois réviseurs et consultants. Le conseil en stratégie n’est pas épargné pour autant. Oliver Wyman, très impliqué dans la politique de sauvetage des banques européennes, est cité en exemple des erreurs dénoncées par le think tank. Le cabinet a été embauché par la Banque centrale européenne pour réaliser les stress tests des banques de la zone euro. Pourtant, rappelle le rapport, le cabinet avait commis quelques erreurs de jugement par le passé. Il avait notamment qualifié AIB de « meilleure banque du monde », « trois ans avant qu’elle ait dû être nationalisée et qu’elle ait failli provoquer la faillite de son pays hôte ».
Transnational Institute, en extrapolant les données collectées en Grèce, estime que les missions de conseil post-crise financière ont rapporté autour de 400 millions d’euros aux acteurs du conseil.
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