McKinsey France : cinq nouveaux associés promus
Départs, arrivées, élections internes... : depuis quelques mois, le partnership de McKinsey France est en mouvement permanent.
Après l’arrivée toute récente de Flavie Nguyen, une associée issue de Kearney, et la promotion de Julien Revellat, McKinsey France procède aujourd’hui à une série de promotions internes avec l’élection de cinq nouveaux associés : Marie Busson, Alix de Zélicourt, Francesc Roca, Raphaël Speich et Romain Zilahi.
La patronne du cabinet international en France nommée l’été dernier, Clarisse Magnin-Mallez, envoie ainsi, après le doublement du congé paternité en octobre, un nouveau signe fort en respectant une totale parité hommes-femmes au sein de la gouvernance française qui compte aujourd’hui 76 directeurs associés et directeurs associés senior, devant son principal concurrent qui en compte 74, selon les décomptes de Consultor. « Ces six nouveaux directeurs associés viennent renforcer nos secteurs pharma, consumer, institutions financières et nos pôles de compétences transformations, opérations et digital », ajoute la DG sur les réseaux sociaux.
Alix de Zélicourt a débuté chez McKinsey après ses diplômes de l’ESSEC (2008) et de la London School of Economics and Political Science (2009). Entre 2013 et 2014, la consultante fait un passage au sein du cabinet de conseil en communication Richard Attias & Associates avant de revenir chez McKinsey. La nouvelle élue du secteur énergie, biens de consommation et agronomie, spécialiste opérations et secteur public, est également leader des équipes diversité et initiatives des parents pour le bureau français.
Francesc Roca est double diplômé de l’UPC (Université Polytechnique de Catalogne) et des Ponts et Chaussées depuis 2018. Après avoir débuté comme ingénieur chez Setec, groupe d'ingénierie pluridisciplinaire français, il effectue un MBA à la London Business School entre 2012 et 2014 avant d’intégrer McKinsey Paris comme consultant. Francesc Roca est un spécialiste de transformation opérationnelle dans les secteurs de la construction, de l’industrie chimique et de l’énergie.
Raphaël Speich n’est pas issu des recrutements du top 3 des grandes écoles de commerce – il a obtenu un master science en management de l’EM Lyon 2012 (relire notre article sur l’école de commerce rhodanienne) – mais il entre en 2013 chez McKinsey comme consultant junior. Le nouvel associé est membre de la practice consommation/distribution, spécialisé en marketing et vente, et en transformation opérationnelle.
Romain Zilahi est lui aussi un consultant pur beurre : diplômé de Télécom Paris en 2011, il travaille au sein du cabinet depuis bientôt dix ans. Il est membre de la practice institutions financières/crédit à la consommation/leasing, spécialisé en transformation agile et en analytique avancée.
Marie Busson (École des Mines 2012) a débuté sa carrière chez McKinsey comme junior associate (après notamment un stage chez Cepton) et y a rapidement gravi tous les échelons. La jeune partner du secteur pharma, experte en marketing/ventes et expérience client, a, à l’instar de Raphaël Speich ou Romain Zilahi, un parcours pour le moins fast track. Il aura fallu plus ou moins neuf ans à ces trois jeunes consultants pour atteindre le grade d’associé, la moyenne se situant plutôt autour des treize ans (relire notre étude ici).
à lire aussi
85 élections et 45 départs : tels sont les 130 mouvements intervenus dans les dix cabinets de conseil en stratégie du guide de Consultor dont l’effectif est de dix partners au moins. Ces mouvements ont eu lieu entre janvier 2019 et janvier 2021. Ces chiffres témoignent de la croissance du marché du conseil en stratégie malgré la crise et le rythme auquel les associé.e.s passent la main. Notre étude à découvrir.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaires (1)
citer
signaler
France
- 18/11/24
L’un des ténors du BCG en France, Guillaume Charlin, 54 ans, patron du bureau de Paris entre 2018 et 2022, serait en passe de quitter le cabinet.
- 15/11/24
Toutes les entités de conseil en stratégie ne subissent pas d’incendies simultanés, comme McKinsey, mais chacune peut y être exposée. La communication de crise dispose-t-elle d’antidotes ? Éléments de réponse avec Gantzer Agency, Image 7, Nitidis, Publicis Consultants - et des experts souhaitant rester discrets.
- 15/11/24
Le partner Retail/Consumer Goods d’Oliver Wyman, Julien Hereng, 49 ans, a quitté tout récemment la firme pour créer son propre cabinet de conseil en stratégie et transformation, spécialisé dans les secteurs Consumer Goods, Luxe et Retail, comme il le confirme à Consultor.
- 13/11/24
À l’heure où les premiers engagements d’entreprises en termes d’ESG pointent leur bout du nez (en 2025), comment les missions de conseil en stratégie dédiées ont-elles évolué ? Toute mission n’est-elle pas devenue à connotation responsable et durable ? Y a-t-il encore des sujets zéro RSE ? Le point avec Luc Anfray de Simon-Kucher, Aymeline Staigre d’Avencore, Vladislava Iovkova et Tony Tanios de Strategy&, et David-Emmanuel Vivot de Kéa.
- 11/11/24
Si Arnaud Bassoulet, Florent Berthod, Sophie Gebel et Marion Graizon ont toutes et tous rejoint le BCG il y a plus de six ans… parfois plus de dix, Lionel Corre est un nouveau venu ou presque (bientôt trois ans), ancien fonctionnaire venu de la Direction du Trésor.
- 08/11/24
Trois des heureux élus sont en effet issus des effectifs hexagonaux de la Firme : Jean-Marie Becquaert sur les services financiers, Antonin Conrath pour le Consumer, et Stéphane Bouvet, pilote d’Orphoz. Quant à Cassandre Danoux, déjà partner Stratégie & Corporate Finance, elle arrive du bureau de Londres.
- 30/10/24
L’automne fait son œuvre au sein de la Firme, les feuilles tombent… et les partners aussi. Les nouveaux départs sont ceux de Flavie Nguyen et Thomas London.
- 29/10/24
Julia Amsellem, qui a rejoint l’entité de conseil en stratégie d’EY en 2017, et Étienne Costes, engagé depuis 2013, font partie des 17 membres du nouveau comex d’EY dans l’Hexagone.
- 23/10/24
C’est une étude coup de poing que le cabinet Oliver Wyman a réalisée à titre pro bono pour le collectif ALERTE (fort de 35 associations, dont Action contre la Faim, Médecins du Monde et ATD Quart Monde) dédié à la pauvreté et à l’exclusion. Elle est intitulée « Lutter contre la pauvreté : un investissement social payant. » L’une des conclusions plutôt contre-intuitive : combattre la pauvreté par des financements serait un investissement gagnant-gagnant, pour les personnes concernées comme pour l’économie nationale. Les analyses du président d’ALERTE, Noam Leandri, et de Jean-Patrick Yanitch, partner à la tête de la practice Service public et Politiques publiques en France.