Un partner français de Bain nommé directeur monde des services financiers
Julien Faye, consultant chez Bain depuis près de treize ans, vient d’entrer dans le cercle très restreint des partners qui dirigent une practice mondiale (entre 5 et 10 %, selon une récente enquête Consultor.fr). Il fait partie des rares partners français (au bureau de Bain à Dubaï) à l’avoir été ou à l’être chez Bain… Seul Marc André Kamel l’a précédé, en étant nommé directeur monde de la practice retail en 2018. Julien Faye a, en effet, été nommé directeur de la practice mondiale des services financiers de l’un des leaders mondiaux du conseil de direction générale avec aujourd’hui quelque 55 bureaux dans le monde.

Diplômé de l’ESCP en 1992 puis de l’INSEAD en 1999, Julien Faye a débuté chez Accenture, cabinet de conseil où il a officié entre 1994 et 2007. Il a rejoint Bain depuis et s’est forgé une très solide expérience de conseil en gestion en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. Au cours des deux dernières années, il a dirigé la practice des services financiers de Bain dans la région EMEA. Son expertise dans ce domaine couvre notamment les banques d’affaires et d’investissement, la gestion d’actifs, les marchés de capitaux, les Bourses, la banque de détail et la banque privée, les régulateurs financiers et les associations professionnelles. « Le secteur des services financiers se trouve à un tournant critique avec de nombreuses difficultés pour répondre aux attentes croissantes des clients, aux menaces concurrentielles des nouveaux acteurs du numérique et aux nouvelles réglementations qui ajoutent des coûts et de la complexité », a-t-il commenté suite à cette nomination.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
Monde
- 28/02/25
Pour Marcus Berret, un des trois patrons mondiaux de Roland Berger, « c’est le caractère qui crée l’impact » – et non l’appartenance culturelle ou le genre.
- 27/02/25
Olivier Asset, 36 ans, basé au bureau de Chicago de L.E.K. Consulting (quelque 150 consultants), membre de la practice Industrials, est promu partner, après y avoir évolué un peu plus de 12 ans. Il fait partie des 10 nouveaux associés du cabinet au niveau mondial à intégrer le partnership en ce début d’année (aucune promotion en France).
- 26/02/25
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
- 26/02/25
Il est précisément présenté comme l’Envoyé spécial du Président pour l’investissement et la coopération économique avec les pays étrangers, officiellement depuis le 23 février 2025. Kirill Dmitriev, bientôt 50 ans, très proche de Vladimir Poutine, depuis 13 ans à la tête d’un fonds souverain russe, le RDIF, doté de 10 milliards de dollars pour co-investir dans l’économie russe, a débuté sa carrière chez McKinsey, à Los Angeles, Prague et Moscou.
- 24/02/25
Pour les mastodontes de l’assurance Chubb et AIG, les conditions des polices souscrites par McKinsey ne couvrent pas les charges retenues contre lui.
- 18/02/25
Dans la capitale britannique, le BCG dispose de deux adresses. Le cabinet occupera désormais un étage supplémentaire au 80 Charlotte Street.
- 18/02/25
L’ancien CEO de Bain, Manny Maceda, succède à Orit Gadiesh, présidente depuis 1993.
- 14/02/25
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
- 11/02/25
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »