Le processus de recrutement se déroule en trois tours :
- 1. Entretien RH (1h)
Discussion autour de la culture du cabinet, l’état d’esprit et le rôle du consultant, le projet professionnel du candidat.
- 2. Entretien avec un Manager (1h)
Echanges avec un Manager autour d’un cas business.
- 3. Entretien avec un Partner et mise en situation (2h30 en présentiel)
Vision stratégique du cabinet, nos ambitions et nos défis.
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L’industrie et seulement l’industrie : voilà quel était le parti pris de Fabrice Vigier et Luc Godtler, deux ingénieurs aéronautiques, lorsqu’ils créent le cabinet de conseil Avencore en 2009.
Leur constat d’alors : beaucoup de clients se plaignent de consultants en stratégie en déficit de spécialisation sur les sujets industriels, qui sautent d’un secteur à l’autre, et surtout qui ne savent pas si leurs recommandations marchent dans la vraie vie. L’époque de crise économique de l’après Lehman Brothers appelle aussi à mettre les bouchées doubles sur la compétitivité chez tous les industriels.
Le positionnement d’Avencore est payant : 15 ans plus tard, le cabinet compte plus d’une centaine de consultants répartis entre la France (60), l’Allemagne (25), les États-Unis (25) et la Chine (5).
Ici, profils conceptuels s’abstenir. La culture ingénieure du cab’ est bel et bien à regarder ce qui se passe sous le capot des clients. Jusqu’à un niveau de détails qui pourra en désarçonner certains : le meilleur choix d’architecture pour refroidir un générateur haute puissance, le nombre optimal de pales de turbines dans un moteur d’hélico…
Avencore a réalisé près de 900 missions depuis ses débuts au service quasi exclusivement de capitaines d’industrie.
Les dadas typiques chez Avencore vont de la stratégie à l’opérationnel, un autre des maillons de l’ADN du cabinet, sur des sujets tels que la pénétration de marché, la préservation de la rentabilité, la relocalisation d’actifs industriels en France ou en Europe.
Schématiquement, Avencore réalise deux grandes catégories de missions : des projets de transformation (produit, ingénierie, production, supply chain, digital) et l’amélioration de la performance des opérations (design-to-cost, réduction des capex et opex, éradication de la non-qualité).
Ce qui peut amener les consultants à travailler sur des systèmes à très haute valeur ajoutée, typiquement des satellites ou des centrales nucléaires, mais également sur des biens de plus grande série, par exemple des motoneiges ou des systèmes de freinage de voiture.
L’esprit Avencore en une phrase : des consultants-ingés qui parlent à des directions générales et à des directions opérationnelles elles-mêmes composées d’ingés ; une posture de pair-à-pair.
Les consultants peuvent intervenir très en amont à partir d’une feuille blanche ou plus en aval sur la production. Sous-traiter ou internaliser ? Dans quelle géographie le faire ? Réduire ou élargir une gamme de produits ? Telles sont les interrogations typiques auxquelles on se pique chez Avencore.
La clientèle est en bonne partie composée de grands groupes industriels dans l’aérospatial, l’automobile, le ferroviaire, la santé, ou encore les biens de grande consommation, mais aussi de start-ups, par exemple dans le domaine de l’agroalimentaire.
Dans l’énergie et l’environnement, un autre secteur fort, Avencore travaille activement sur des sujets de décarbonation, de mix énergétique, d’énergie nucléaire ou d’énergies renouvelables, par exemple l’industrialisation d’une filière éolienne. Des sujets de développement durable concrets qui peuvent davantage parler à des jeunes de la génération Z que des sujets de croissance pur et dur vus de plus en plus comme aberrants.
Avencore est également présent dans le luxe, comme récemment où le cabinet a été missionné sur un sujet d’efficacité opérationnelle de sites de mise en bouteille de champagne.
Avencore s’est lancé dans un plan de croissance qui doit l’amener à rapidement grandir. Tout particulièrement à l’international en Allemagne ou aux États-Unis, où le cabinet s’estime encore loin de sa part de marché légitime, eu égard à la taille de ces marchés et des dépenses de conseil qui y sont faites dans l’industrie.
Les recrutements, on s’en doute, n’ont lieu que dans les meilleures écoles d’ingénieurs.
Dans ces écoles, où le conseil n’est clairement pas un premier choix, Avencore, là encore, joue la carte industrielle à fond. La promesse de bosser sur des missions de conseil de haut niveau dans les plus grands groupes industriels peut en effet convaincre des diplômés de passer par cette case conseil. Un passage par Avencore peut être vu comme un tremplin qui permettra de rejoindre l’industrie au bout de 5 ans en bonne position.
Les profils préférés feront preuve de profondeur d’analyse et d’attention aux détails ; de capacité à embarquer leurs interlocuteurs chez les clients ; de capitalisation en continu des meilleures pratiques de l’industrie et d’obsession quant aux impacts à apporter aux clients.
Avencore recrute en général de 25 à 30 consultants par an, dont 5 à 10 profils plus ou moins seniors.
Mise à jour : février 2024