Premier test quantitatif en ligne
S’il est réussi, trois tours d’entretiens mélangeant du fit, des cas et des échanges informels à chaque tour.
Le fit est privilégie sur le quanti du fait d’une culture d’entreprise où les consultants vivent en circuit fermé durant des missions resserrées où ils sont beaucoup les uns avec les autres. Le courant doit donc très bien passer.
- Premier entretien avec des associate consultants ou des analystes.
- Puis, deuxième tour avec des associate ou des managers.
- Enfin, dernier tour avec des managers ou des partners.
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Depuis 1989, la britannique L.E.K. poursuit son développement à Paris et s'est sensiblement élargi ces dernières années, en ligne avec l’objectif de croissance mondial : doubler de taille tous les cinq ans. Ce qui explique les promotions et arrivées récentes de partners ces dernières années.
Une accélération que le cabinet entend continuer à porter à l’externe avec un Investment Committee instauré il y a quelques années et dont l’objectif est de passer en revue les cibles d’achats potentiels par secteur et géographie. Il pourra s’appuyer sur les financements apportés par Llyod’s (relire notre article).
Autre signe de cette accélération : l’ouverture d’un bureau à Madrid (15 personnes) qui est pour le moment accompagné par le bureau de Paris.
Au cœur de cette accélération aussi : un comité interne de nomination des principals (relire notre article) qui n’ouvre ce grade qu’aux seuls profils dont le potentiel leur permet avec une très forte probabilité d’accéder ensuite au grade de partner. Un suivi qui ne se fait plus au sein de chaque bureau mais qui est assuré par des partners d’autres bureaux et d’autres practices.
Chez L.E.K., la gestion des talents est optimisée pour mieux pouvoir croître dans les secteurs d’intervention historiques du cabinet : la santé, l’énergie-environnement, le retail et la construction. S’y ajoute la practice éducation de Parthenon en Asie du Sud-Est absorbée par L.E.K., dont le cabinet a fait un pôle d’activité effervescent (relire notre article). Le pôle technologies est quant à lui notamment porté par David Bishop, un partner néo-zélandais maintenant installé à Paris. Autre pôle grandissant : celui des life sciences, auquel une équipe dédiée était consacrée depuis Boston et Londres avec médecins et pharmaciens, et qui est également développée à Paris par Jean-Guillaume Bayada.
Dans ces secteurs, L.E.K. reste un incontournable consultant de private equity, tout particulièrement dans le mid cap. Les due diligences représentent 50% de l’activité du bureau, aux côtés de stratégies corporate.
Cela a plusieurs conséquences : on y fait plus de missions dans ses premières années que dans la moyenne des cabinets – entre 8 à 10 par an – car les due dil ont pour particularité d’être des missions courtes de 4 à 5 semaines en moyenne ; et la spécialisation n’intervient chez L.E.K. qu’au bout de 4 à 6 ans de maison.
Il existe aussi certains garde-fous au sein du cabinet : la early night policy, qui garantit à chacun un soir par semaine de sortie de bureau à 19h, un beer trolley en circulation dans les couloirs le vendredi soir qui vient siffler la fin de la semaine, ainsi que des week-ends non travaillés.
Le cabinet compte un joli réseau d’anciens avec, par exemple, le CEO de Webhelp ou le CEO de Disney+. Le cabinet en a récemment confié la structuration et l’animation à une personne dédiée avec l’objectif d’en tirer davantage parti.
Le bureau de Paris accepte une à deux missions pro bono par an, surtout pour Les Restos du cœur (relire notre article).
La mobilité internationale est possible chez L.E.K. via des systèmes de swaps (6 mois d’échanges) auxquels on accède au bout de deux ans d’ancienneté et à condition d’être bien noté. Des transferts définitifs sont également possibles mais plus rares. Des euro swaps ont récemment été ouverts : il s’agit d’échanges entre les bureaux européens du cabinet auxquels on peut accéder sans condition d’ancienneté ni de performance. Ils peuvent être cumulés avec les swaps classiques.
Paris est un bureau de taille significative dans le groupe, après Londres et Boston (environ 300 personnes par bureau), et Chicago et New York (avec 150 personnes par bureau). Le bureau français se situe au même niveau que ceux de San Francisco, Mumbai et Los Angeles (avec 100 personnes par bureau).
Le bureau de Paris est représenté au sein du Regional Management Committee européen, auquel siègent les patrons des practices Europe santé, retail et industrie, les patrons des bureaux de Londres et de Munich, ainsi qu’un représentant des 60 partners de la zone.
Dernière mise à jour : octobre 2023