Nouveau départ intra-muros pour EY-Parthenon
La team parisienne d’EY-Parthenon a décidé de prendre un nouvel envol. Cinq ans après la création du bureau français, les équipes de la branche strat’ d’EY, jusque-là basées au sein du QG du Big Four à la Défense, ont investi de tout nouveaux locaux, au 46 rue Saint-Lazare, entre La Trinité et Notre-Dame de Lorette.
- « The (new) place to be » d’eleven
- Immobilier : Roland Berger touche le jackpot dans le 8ème
- Estin déménage
- Ça va déménager chez Advancy
- Roland Berger dans des nouveaux locaux moitié moins grands
- Bureaux parisiens : le 8e arrondissement reste la norme
- Le déménagement d'INDEFI côté coulisses
- McKinsey, seul survivant sur les Champs-Elysées
Un vaste bâtiment art déco de six niveaux (5500 m2 au total) totalement rénové durant plusieurs mois pour accueillir à partir de 2019 les équipes de Fabernovel (agence de conseil en innovation et transformation digitale créée en 2003 et rachetée par EY Consulting début juillet dernier, ndlr). « Nous avons vraiment senti une énergie nouvelle parmi nos consultants qui sont ravis de venir travailler dans ces bureaux au cœur de Paris. Pour nous, ces locaux sont également importants en termes d’attractivité pour les recrutements à venir. C’est par ailleurs un moyen de rassembler nos équipes, celles de Fabernovel et de l’ensemble des startups accompagnées et logées au 46 par Fabernovel. Cela va permettre de croiser nos compétences et de créer des synergies pour nos clients et nos équipes », partage à Consultor Stephan Bindner, nommé boss du bureau français d’EY-Parthenon l’été dernier.
à lire aussi
Stéphan Bindner prend la tête des équipes de conseil en stratégie d’EY en France.
Ce déménagement signe-t-il la première étape du « divorce » entre EY et l’entité stratégique ? « Il y a d’énormes synergies entre nos équipes et les équipes Consulting, Transactions et Avocats, qui sont encore à la Tour. Nous avons la ferme intention de travailler de plus en plus en commun. C’est différent avec les équipes Audit, avec lesquelles nous avons peu de synergies et surtout beaucoup de restrictions réglementaires, ce qui a conduit aux réflexions actuelles sur le projet de scission », confirme Frédéric Fessart, l’associé stratégie et transfo de la practice retail/consumer.
Les équipes sont effectivement pour le moins ravies de revenir s’installer dans la capitale et de se mêler aux équipiers Fabernovel. Elles avaient été logées au moment de la création d’EY-Parthenon en France, avenue Hoche dans le 8e arrondissement, avant d’être accueillies au siège d’EY à la Défense, à contrecœur, c’est peu de le dire. Ce retour dans Paris était donc plus qu’attendu tant par les consultants et les associés, que par la team RH « et les candidats au recrutement », présage Stephan Binder…
L’équipe parisienne d’EY-Parthenon, à l’heure actuelle 200 consultants en France et 30 associés, a de très fortes ambitions de développement pour les prochaines années. « Nous avons des taux de croissance très importants (+35 % en 2 ans) à la fois sur nos missions de stratégie de croissance (+40 % de l’activité), d’amélioration de la performance (30 %) et de due diligence (+30 %). Nous avons la volonté de continuer à développer l’ensemble de nos secteurs : consumer & retail, TMT, industrie et énergie, mais aussi santé, services financiers (avec une équipe dédiée, ndlr) secteur public et éducation », confirme le managing partner en France Stephan Bindner.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
France
- 18/11/24
L’un des ténors du BCG en France, Guillaume Charlin, 54 ans, patron du bureau de Paris entre 2018 et 2022, serait en passe de quitter le cabinet.
- 15/11/24
Toutes les entités de conseil en stratégie ne subissent pas d’incendies simultanés, comme McKinsey, mais chacune peut y être exposée. La communication de crise dispose-t-elle d’antidotes ? Éléments de réponse avec Gantzer Agency, Image 7, Nitidis, Publicis Consultants - et des experts souhaitant rester discrets.
- 15/11/24
Le partner Retail/Consumer Goods d’Oliver Wyman, Julien Hereng, 49 ans, a quitté tout récemment la firme pour créer son propre cabinet de conseil en stratégie et transformation, spécialisé dans les secteurs Consumer Goods, Luxe et Retail, comme il le confirme à Consultor.
- 13/11/24
À l’heure où les premiers engagements d’entreprises en termes d’ESG pointent leur bout du nez (en 2025), comment les missions de conseil en stratégie dédiées ont-elles évolué ? Toute mission n’est-elle pas devenue à connotation responsable et durable ? Y a-t-il encore des sujets zéro RSE ? Le point avec Luc Anfray de Simon-Kucher, Aymeline Staigre d’Avencore, Vladislava Iovkova et Tony Tanios de Strategy&, et David-Emmanuel Vivot de Kéa.
- 11/11/24
Si Arnaud Bassoulet, Florent Berthod, Sophie Gebel et Marion Graizon ont toutes et tous rejoint le BCG il y a plus de six ans… parfois plus de dix, Lionel Corre est un nouveau venu ou presque (bientôt trois ans), ancien fonctionnaire venu de la Direction du Trésor.
- 08/11/24
Trois des heureux élus sont en effet issus des effectifs hexagonaux de la Firme : Jean-Marie Becquaert sur les services financiers, Antonin Conrath pour le Consumer, et Stéphane Bouvet, pilote d’Orphoz. Quant à Cassandre Danoux, déjà partner Stratégie & Corporate Finance, elle arrive du bureau de Londres.
- 30/10/24
L’automne fait son œuvre au sein de la Firme, les feuilles tombent… et les partners aussi. Les nouveaux départs sont ceux de Flavie Nguyen et Thomas London.
- 29/10/24
Julia Amsellem, qui a rejoint l’entité de conseil en stratégie d’EY en 2017, et Étienne Costes, engagé depuis 2013, font partie des 17 membres du nouveau comex d’EY dans l’Hexagone.
- 23/10/24
C’est une étude coup de poing que le cabinet Oliver Wyman a réalisée à titre pro bono pour le collectif ALERTE (fort de 35 associations, dont Action contre la Faim, Médecins du Monde et ATD Quart Monde) dédié à la pauvreté et à l’exclusion. Elle est intitulée « Lutter contre la pauvreté : un investissement social payant. » L’une des conclusions plutôt contre-intuitive : combattre la pauvreté par des financements serait un investissement gagnant-gagnant, pour les personnes concernées comme pour l’économie nationale. Les analyses du président d’ALERTE, Noam Leandri, et de Jean-Patrick Yanitch, partner à la tête de la practice Service public et Politiques publiques en France.