Par où la croissance dans l’auto ? La filière fait plancher Roland Berger
La Plateforme de l’automobile (PFA), qui regroupe toute la filière automobile française, a rendu publique une étude confiée à Roland Berger en partenariat avec la direction générale des entreprises du ministère de l’Économie sur les segments industriels les plus porteurs pour demain dans la sous-traitance automobile.
Une croissance que le cabinet identifie dans 4 domaines :
- production de véhicules électriques,
- transformation numérique (le nombre de lignes de codes par véhicule va passer de 200 millions en 2022 dans un véhicule premium à 1 milliard en 2035),
- économie circulaire et bas carbone impliquant une baisse des matières plastiques dans la masse totale de chaque véhicule,
- et développement de business adjacents comme la production de vélos électriques, de recharges pour les vélos électriques ou encore de stations de ravitaillement en hydrogène.
Des tendances de fond qui pourraient bénéficier à des activités telles que le recyclage de matériaux, le démantèlement, le réaménagement de véhicules, les plastiques biosourcés et l’électronique embarqué (rétroviseurs à caméra, accès à distance, système de surveillance du conducteur…).
In fine, 30 opportunités analysées représenteront un marché de 170 milliards d’euros en 2023, selon le cabinet.
Pour Roland Berger, c’est une déclinaison de ce que le cabinet a déjà réalisé en 2019 à Bercy pour identifier les marchés clés de l’économie française d’ici 2025. Le cabinet avait ensuite adapté ce premier travail en plein covid pour préparer la relance.
Ce n’est par ailleurs pas la première fois que PFA fait appel à des cabinets de conseil : l’organisation s’était tournée vers EY-Parthenon pour l’aider à faire évoluer le salon de l’automobile.
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