Vertone, l'histoire d'une métamorphose
Quand Vertone a été créée en 1999, la société faisait 80 % de son chiffre d’affaires dans les télécoms. Aujourd’hui, ce chiffre représente moins de 10 %.
Car des télécoms, le cabinet est passé aux télécoms en lien avec les services financiers, puis des télécoms en lien avec les médias, des télécoms en lien avec les jeux de hasard.
- McKinsey attise la colère des créatifs chez Disney
- BCG attaque son client GameStop pour 30 millions de dollars d’impayés
- Départ programmé du DG et promotion de cinq partners : Vertone prépare l’avenir
- À dada sur la météorite gaming
- Strategy& : le conseil à l'épreuve de l'audit
- L'école Ylios : se jeter à l'eau sans se noyer
- Digital : radiographie de la méthode Bain
- Croissance externe et notoriété : les ambitions de L.E.K. à Paris
Au point que, vingt ans après, le cabinet est passé d'un cabinet spécialiste des télécoms à un cabinet multisectoriel du marketing, de la relation client et du développement commercial, avec une croissance revendiquée de 20 % par an.
Une croissance dont le cabinet ne veut pas se servir pour une course à la taille. Objectif : atteindre les 150 consultants d'ici quelques années, mais pas plus. Et surtout pérenniser l'indépendance du cabinet et sa transmission aux plus jeunes générations.
C'est en ce sens que Vertone a créé une holding dont l'objectif est de transmettre des parts du cabinet à des partners non fondateurs pour, d'ici quelques années, envisager le passage de relais entre Pascal Boulnois et Benoît Tesson (les deux fondateurs de Vertone, NDLR) et la gouvernance qui se dessinera alors.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
France
- 18/11/24
L’un des ténors du BCG en France, Guillaume Charlin, 54 ans, patron du bureau de Paris entre 2018 et 2022, serait en passe de quitter le cabinet.
- 15/11/24
Toutes les entités de conseil en stratégie ne subissent pas d’incendies simultanés, comme McKinsey, mais chacune peut y être exposée. La communication de crise dispose-t-elle d’antidotes ? Éléments de réponse avec Gantzer Agency, Image 7, Nitidis, Publicis Consultants - et des experts souhaitant rester discrets.
- 15/11/24
Le partner Retail/Consumer Goods d’Oliver Wyman, Julien Hereng, 49 ans, a quitté tout récemment la firme pour créer son propre cabinet de conseil en stratégie et transformation, spécialisé dans les secteurs Consumer Goods, Luxe et Retail, comme il le confirme à Consultor.
- 13/11/24
À l’heure où les premiers engagements d’entreprises en termes d’ESG pointent leur bout du nez (en 2025), comment les missions de conseil en stratégie dédiées ont-elles évolué ? Toute mission n’est-elle pas devenue à connotation responsable et durable ? Y a-t-il encore des sujets zéro RSE ? Le point avec Luc Anfray de Simon-Kucher, Aymeline Staigre d’Avencore, Vladislava Iovkova et Tony Tanios de Strategy&, et David-Emmanuel Vivot de Kéa.
- 11/11/24
Si Arnaud Bassoulet, Florent Berthod, Sophie Gebel et Marion Graizon ont toutes et tous rejoint le BCG il y a plus de six ans… parfois plus de dix, Lionel Corre est un nouveau venu ou presque (bientôt trois ans), ancien fonctionnaire venu de la Direction du Trésor.
- 08/11/24
Trois des heureux élus sont en effet issus des effectifs hexagonaux de la Firme : Jean-Marie Becquaert sur les services financiers, Antonin Conrath pour le Consumer, et Stéphane Bouvet, pilote d’Orphoz. Quant à Cassandre Danoux, déjà partner Stratégie & Corporate Finance, elle arrive du bureau de Londres.
- 30/10/24
L’automne fait son œuvre au sein de la Firme, les feuilles tombent… et les partners aussi. Les nouveaux départs sont ceux de Flavie Nguyen et Thomas London.
- 29/10/24
Julia Amsellem, qui a rejoint l’entité de conseil en stratégie d’EY en 2017, et Étienne Costes, engagé depuis 2013, font partie des 17 membres du nouveau comex d’EY dans l’Hexagone.
- 23/10/24
C’est une étude coup de poing que le cabinet Oliver Wyman a réalisée à titre pro bono pour le collectif ALERTE (fort de 35 associations, dont Action contre la Faim, Médecins du Monde et ATD Quart Monde) dédié à la pauvreté et à l’exclusion. Elle est intitulée « Lutter contre la pauvreté : un investissement social payant. » L’une des conclusions plutôt contre-intuitive : combattre la pauvreté par des financements serait un investissement gagnant-gagnant, pour les personnes concernées comme pour l’économie nationale. Les analyses du président d’ALERTE, Noam Leandri, et de Jean-Patrick Yanitch, partner à la tête de la practice Service public et Politiques publiques en France.