
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »
Bridgepoint, fonds d’investissement actif dans le non-coté, a nommé associé Denis Villafranca le mardi 8 septembre. Diplômé de HEC et titulaire d’un MBA à Harvard, ce dernier quitte un autre fonds, BC Partners, qu’il avait rejoint en 1999.
Avant de s’intéresser au secteur financier, Denis Villafranca avait fait ses armes dans le conseil en stratégie, chez Bain & Company où il a passé les sept premières années de sa carrière. Il devient le cinquième partner de Bridgepoint, quelques mois après que l’entreprise a levé avec succès son cinquième fonds européen d’un total de 4 milliards d’euros.
Oliver Wyman a annoncé mercredi 9 septembre sa volonté de recruter des collaborateurs parmi les réfugiés qui affluent en Europe. Le cabinet va créer un process de recrutement spécifique afin d’identifier les personnes qui pourraient rejoindre ses équipes.
Oliver Wyman souhaite par ailleurs mobiliser un réseau d’associations afin d’aider les réfugiés à entreprendre ou trouver un travail. Le patron de la firme, Scott McDonald, assure que, même si les solutions à la crise actuelle sont complexes à mettre en œuvre, le cabinet entend participer lorsqu’il le pourra à l’effort global d’intégration des réfugiés.
Le Boston Consulting Group a pris des parts dans le cabinet australien TSG Consulting. Ce dernier, créé en 1999 et dont les 50 consultants œuvrent en Australie et au Chili, intervient principalement dans le secteur minier. Depuis quelques années, TSG a diversifié ses activités et conseille désormais des clients dans les secteurs du transport et de l’industrie. Le BCG devient le plus gros actionnaire externe de TSG, même s’il reste minoritaire. Les deux parties n’ont pas souhaité révéler le montant de l’opération ni le pourcentage de parts prises par le BCG.
L’Australian Financial Review révèle cette semaine l’embarras de BCG et de McKinsey, suite à des études publiées par les deux cabinets.
La firme bostonienne, d’abord, a dû faire un rétropédalage la semaine dernière. En juin, ses équipes annoncent que la Chine compterait 4 millions de millionnaires. Le chiffre ne choque pas, bien qu’il place la Chine au deuxième rang mondial. Mi-août, le Boston Consulting Group toujours publie une nouvelle étude, sans rapport. Cette fois, la Chine compterait 2 millions de millionnaires. Du simple au double en à peine deux mois. Gêné, le cabinet n’explique d’abord pas la source de cette erreur. Les équipes chinoises parlent de différences de méthodologie et d’ajustements de date. Le 21 août, le BCG fait finalement amende honorable et reconnaît une erreur. Le chiffre à retenir, c’est le plus bas des deux. La direction du cabinet impute la bourde à une erreur sur une ligne de son modèle.
Le BCG n’est pas le seul à s’embourber dans la masse des données disponibles en Chine. McKinsey en a fait les frais cette année au sujet de la production d’acier. Au printemps 2013, le cabinet prévoit que la production devrait atteindre 1 milliard de tonnes entre 2025 et 2030. Une progression de 60 % par rapport au volume de 2010. Raté. Au début de cette année, la production a diminué de plus d’un point.
Il n’en fallait pas plus pour que L’Australian Financial Review conclut à l’impossibilité, ou du moins à la très grande difficulté, à faire des modèles fiables pour la Chine. De quoi poser des problèmes aux dirigeants d’entreprises, qui fondent souvent leur stratégie sur les rapports des cabinets de conseil.
Roland Berger a annoncé lundi 7 septembre une refonte de son logo pour la troisième fois depuis la création de l'entreprise en 1967. Le nom du cabinet demeure mais se fait plus petit et est cette fois accompagné d'un grand B couleur titane.
La firme allemande entend ainsi illustrer la nouvelle palette de services offerte par ses consultants, au-delà du classique conseil en stratégie. Le B en titane doit représenter l’excellence et la force. Ce métal est en effet utilisé dans de nombreuses industries où il est allié à d’autres matériaux, illustrant ainsi la capacité de Roland Berger à travailler avec des clients et des partenaires de différents secteurs. Si le gris métal est la couleur de base, le B, pièce centrale du logo, pourra parfois changer de couleur ou être rempli d’image ou même de vidéo, selon la practice ou l’expertise qu’il symbolise.
Babar Afzal, natif des montagnes du Kashmir, a fait une belle carrière dans différentes multinationales, jusqu’à intégrer le knowledge center de McKinsey à New Delhi. Les quelque 150 000 $ qu’il pouvait gagner par an n’ont pourtant pas réussi à lui faire oublier ses racines. Diplômé d’une business school, parmi les 0,3 % les plus riches de son pays, il a tout quitté pour mener un troupeau de chèvres, productrices du très cher pashmina.
L’ancien analyste met à profit ses compétences en inculquant quelques rudiments des affaires à ses compatriotes. Il les incite par exemple à travailler eux-mêmes la laine, pour limiter le nombre d’intermédiaires, et à investir une partie de leurs recettes chaque année dans le développement de leur région. Babar Azfal met également à contribution ses anciennes connaissances pour faire entrer des capitaux. Il espère ainsi que le Kashmir pourra profiter un peu de la manne financière que représente le pashmina. Dans les boutiques parisiennes, certains produits peuvent se vendre jusqu’à 200 000 $.
Johan Aurik, le CEO d'A.T. Kearney, va à contre-courant du discours général qui veut que vie personnelle et vie professionnelle soient strictement séparées. Au contraire, selon lui, elles sont intimement liées et les laisser parfois se croiser serait le secret de sa réussite.
Il explique ainsi à Business Insider qu'à la mort de son père, il n'a pas cherché à cacher ses émotions et arpentait les bureaux les larmes aux yeux. Selon Johan Aurik, les émotions peuvent même servir le consultant. Celui-ci ne vend pas un bien, mais un avis. Cela implique que le client ait confiance en vous et cela ne peut se faire que s'il a confiance en vos émotions.
Alors consultants, à vos mouchoirs !
L'avatar internet du Financial Time prodigue d'étranges conseils à ses lecteurs. A l'un d'entre eux, consultant chez McKinsey depuis 2 ans et qui s'interroge sur son avenir, la journaliste a tout bonnement conseillé de quitter l'entreprise. Dans sa question, le lecteur précise qu'il est noté 'average' mais que ses managers lui affirment qu'il a une belle carrière devant lui. Pour la journaliste, pas de doute, il faut fuir et vite. Après avoir précisé qu'à ses yeux, les évaluations ne valent pas grand chose, elle s'en prend à l'environnement de McKinsey. Selon elle, son lecteur est entouré de 'thrusting clever dicks who are doing better than you are'. La conclusion de l'article n'est pas moins radicale. Le jeune homme doit quitter rapidement McKinsey pour rejoindre Deloitte ou Accenture, où les évaluations ont été supprimées, ou alors une plus petite société, où il sera moins en concurrence.
Chez Consultor.fr, nous avons une toute autre lecture. D'abord, être 'average' chez McKinsey n'est pas une tare, surtout en tout début de carrière. Bien sûr dans n'importe quel cabinet, on ne fait pas une carrière fulgurante sans être mieux évalué que ses pairs. Mais McKinsey et ses concurrents savent très bien indiquer la sortie. Si ça n'est pas fait, c'est que le jeune consultant a encore du chemin à parcourir dans le conseil. Si les missions lui plaisent, alors qu'il continue à travailler, mette son égo de côté et cherche à progresser sur ses points faibles. A chaque nouvelle mission, il s'enrichit, s'améliore et par là même, il augmente son employabilité tout en donnant l'occasion à ses managers de l'évaluer positivement. Les parcours ne sont pas linéaires et sa courbe de progression peut être plus lente au début que celle de ces congénères. C'est toujours mieux d'avoir des évaluations qui progressent plutôt que le contraire !
A lui de faire ses preuves et de tirer le meilleur de son expérience chez McKinsey tant qu'il s'y sent bien.
Interrogé par le magazine allemand Wirtschafts Woche, le managing director de Bain & Company, Bob Bechek, assure que son cabinet est en bonne voie pour réussir son objectif d'une croissance à deux chiffres pour 2015.
McKinsey a annoncé un nouveau partenariat avec Gallup, entreprise américaine spécialisée dans l'analyse de performance des organisations. Ensemble, les deux compagnies créent la Organizational Science Initiative. L'objectif est de développer de nouvelles approches de diagnostic des organisations en utilisant les données disponibles, notamment d'un point de vue RH.
Les étudiants des plus grands MBA américains sont une majorité à privilégier un stage dans une start-up plutôt que dans le conseil en stratégie rapporte Fortune. La tendance, si elle n'est pas nouvelle, s'affirme peu à peu. Ainsi, selon Kristen Fitzpatrick, en charge des carrières et du développement professionnel à la Havard Business School, 67% des étudiants de première année ont choisi d'effectuer leur stage d'été au sein d'une start-up. Et l'école les encourage en ce sens. Kristen Fitzpatrick l'avoue, Harvard offre des facilités aux start-up dont les moyens sont limités. L'école leur permet ainsi de venir gratuitement sur le campus ou les aide à obtenir les moyens de financer le stage d'été d'un étudiant d'Harvard.
Cette tendance risque bien d'avoir un impact sur la politique de recrutement des plus grands cabinets de stratégie. En effet, les McKinsey, BCG et Bain souhaitent souvent que leurs futurs consultants aient déjà fait leur stage d'été chez eux avant de leur offrir un poste. Si ces cabinets souhaitent toujours attirer les meilleurs diplômés des MBA, il faudra sans doute qu'ils assouplissent quelque peu leur politique de recrutement.
Terje Breivik, député du parti Libéral norvégien, s'est offusqué en juillet auprès du gouvernement norvégien du non-paiement par McKinsey d'impôts en Norvège depuis trois ans. Il met en avant que, dans le même temps, le cabinet de conseil était retenu par le gouvernement pour plusieurs missions significatives.
Selon une information de Bloomberg, BNP Paribas s'est attaché les services d'Oliver Wyman et du Boston Consulting Group afin de définir un plan de réorganisation ambitieux de sa banque d'investissement.
Le plan intitulé 'CIB of tomorrow' viserait une réduction des coûts de 20 % à horizon 2019 et serait plus ambitieux que les plans précédents menés en 2011 et 2012.
Dans une interview pour le quotidien emirati The National, Kito de Boer revient sur son départ de McKinsey en 2014 pour représenter le Quartet pour le Moyen Orient (ONU, Union Européenne, USA et Russie) dont le mandat est d'appuyer les négociations de paix au Moyen Orient et de soutenir le développement de la Palestine.
Il explique sa quête de sens après 30 ans de carrière bien remplie chez McKinsey alors qu'il n'était pas prêt à prendre sa retraite. “The path to retirement in McKinsey is a comfortable one, but retirement lacks meaning. I did not want to retire, I knew I had to rewire. At a strategic level I was open to the idea of reinvention, although this was at a metaphysical level. I had done nothing to translate this realisation into action”.
Il explique pourquoi il a accepté le poste à la demande de John Kerry et en quoi ses qualités de consultant lui servent dans sa fonction actuelle.
Il rappelle au passage ses faits d'arme chez McKinsey, l'appartenance à l'équipe fondatrice du bureau indien à Delhi en 1992, la création et la direction du bureau du Moyen Orient basé à Dubai puis la direction de la practice secteur public du cabinet.
Accenture a annoncé lundi avoir conclu un accord pour racheter Schlumberger Business Consulting (SBC), la branche de conseil du groupe de services pétroliers franco-américain Schlumberger confrontées aux difficultés du secteur suite à la faiblesse des cours du pétrole depuis fin 2014.
SBC se présente comme le premier cabinet de conseil en management spécialisé sur le secteur gazier et pétrolier et propose des services de conseil en stratégie, opérations, gestion des talents et transformation, grands projets, fusions et acquisitions. Créé en 2004, le cabinet est rapidement devenu un cabinet de dimension mondiale avec plus de 250 consultants répartis dans 9 bureaux à travers le monde.
Tous les employés et actifs de SBC seront intégrés dans la branche Accenture Strategy et compléteront 'les expertises d'Accenture Strategy, centrées sur les technologies et le numérique' selon Mark Knickrehm, directeur général d'Accenture Strategy, branche du cabinet de conseil spécialisée dans la stratégie d'entreprise et le stratégie en technologie.
Expert360 vient de boucler une levée de plus de 4 millions de dollars de capital. La start-up australienne veut mettre en relation les consultants indépendants avec les entreprises clientes et court-circuiter ainsi les cabinets classiques. Le site se démarque d'autres concurrents par l'expertise de ses membres, qui chargent en moyenne 100$ de l'heure, contre 8$ pour des concurrents tels que freelancer.com.
L'idée d'une telle plateforme a germé dans la tête de deux anciennes consultantes, Bridget Loudon et Emily Yue, collègues chez Bain & Company. Depuis son lancement en 2013, la plateforme a recruté 4 500 consultants pour des missions, seul ou en équipe, allant jusqu'à 80 000 dollars d'honoraires. Les deux créatrices ont désormais plus de 4 millions de dollars pour développer un concept qui, selon elles, est réclamé autant par les clients que par les consultants eux-mêmes, qui souhaitent choisir leurs missions.
Bain & Company a lancé en juin dernier 'Inspired', une application pour smartphone destinée à ses consultants. L'outil vient en complément du programme interne 'Inspirational Leadership'. L'application permet notamment au consultant de renseigner ses points forts et expertises, afin de se construire sa propre marque au sein du cabinet et de mettre en relation les consultants autour du programme 'Inspirational Leadership'.
Si elle est chargeable par tous, sur les 'stores Androïd ou Iphone, elle nécessite un email @bain pour fonctionner.
Advancy a annoncé l'intégration au réseau de son partenaire brésilien Valuepoint. Les équipes de Sao Polo travailleront désormais sous la bannière Advancy, parachevant un partenariat entre les deux cabinets initié en 2012. Pour cette installation au Brésil, la société a utilisé la même technique que pour ses implantations précédentes, à savoir l'intégration progressive d'un partenaire, comme l'expliquait Eric de Bettignies en mars à Consultor.fr.
Boston, berceau du consulting, n'aura pas ses jeux olympiques en 2024. La ville a annoncé jeter l'éponge lundi 27 juillet, n'ayant pu rallier l'opinion publique à son projet. La faute en partie à Chris Dempsey, l'un de ses enfants chéris, biberonné à Harvard et aguerri dans les tranchés du conseil en stratégie. Natif de Boston, formé dans la plus prestigieuse école de la ville, Chris Dempsey entre en 2012 chez Bain & Company, un autre fleuron local. Un an après, il crée avec deux autres enfants du cru le No Boston Olympics. Tout en assurant ses missions pour Bain & Company, il est la figure de prou du petit comité qui gagne peu à peu la bataille médiatique. En mars dernier, il quitte son poste de consultant pour se consacrer entièrement à la campagne pour le 'non', avec le succès qu'on lui connaît désormais.
Visa Europe Collab et Roland Berger ont annoncé la création, à l’automne prochain, d’un centre commun d’innovation digitale. Il sera situé dans le quartier en plein essor du Kreuzberg, à Berlin.
L’objectif d’un tel hub sera de réunir différents acteurs du numérique, de la grosse société à la start-up en passant par des experts. Ainsi, Visa et Roland Berger entendent favoriser le transfert de connaissances et les projets communs.
Pour Visa, c’est le troisième centre de ce type ouvert après Londres et Tel-Aviv en début d’année. Pour Roland Berger, le hub berlinois constitue la première pierre de son projet Terra Numerata, un écosystème numérique cher à Charles-Édouard Bouée.