Croissance externe pour Roland Berger dans le conseil en retournement
Roland Berger reprend une partie des équipes du cabinet munichois candidus. Une intrégration par laquelle le cabinet entend également muscler son offre de management de transition.
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Créé en 2003, candidus est actif dans le domaine du retournement et du management de transition. « Nos consultants et nos consultantes seront renforcés à des positions de direction d’entreprise dans des situations de crise à l’avenir et assumeront des positions dans les instances de gouvernance », a indiqué, à la suite de l’annonce de cette opération, Sascha Haghani, le patron de Roland Berger en Allemagne, Autriche et Suisse (zone DACH, 800 consultants chez Roland Berger), dans une interview au Handelsblatt.
« Nos clients n’attendent pas que nous développions seulement des concepts, mais plutôt que nous aidions ceux qui sont aux responsabilités à faire changer les choses », a également indiqué Sascha Haghani au quotidien économique.
Le fondateur de candidus, Stefan Treiber, rejoint Roland Berger en tant que partner. Il est accompagné de 12 consultants et consultantes. Le consultant, âgé de 52 ans, aura pour mission de développer chez Roland Berger DACH une offre d’intérim management, notamment dans des rôles de Chief restructuring officer (CRO).
Cette annonce intervient alors que les cabinets de conseil en stratégie historiques ont développé depuis une bonne décennie des activités dédiées aux sujets de retournement, en allant chasser sur les terres de cabinets qui étaient dédiés à ces sujets comme Alix Partners ou Alvarez & Marsal, ce qui a pu à diverses occasions susciter des conflits ouverts.
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La crise économique a bouleversé le business mondial. Les cabinets de conseil en stratégie y ont vu une opportunité. Ils sont de plus en plus nombreux à lorgner du côté du retournement d'entreprise.
Face à eux, des acteurs historiques, tels qu'AlixPartners ou Alvarez & Marsal. Deux mondes qui entrent parfois en conflit.
En dépit de ces conflits, le conseil en retournement représente à présent une part significative d’activité pour divers cabinets de conseil en stratégie – une part exacerbée dans les moments d’incertitudes économiques. Encore récemment, L.E.K. annonçait le recrutement de partners sur le sujet.
En Allemagne, Autriche et Suisse, Roland Berger jouit déjà d’une solide réputation dans le domaine du retournement et du management de transition devant même des cabinets plus spécialisés, selon un sondage de la société d’enquête sur le conseil (Gesellschaft für Managementberatung) citée par le Handelsblatt.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Roland Berger se développe par croissance externe dans ce domaine. Déjà, en 2015, Roland Berger avait acquis un autre spécialiste du sujet.
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Monde
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