EY-Parthenon et LEK accompagnent l'entrée de Bridgepoint chez Cegos
Lorsque le fonds Bridgepoint Development Capital (BDC) décide d’entrer au capital (minoritaire) de Cegos, organisme de formation professionnelle et continue, il a fait appel au bureau parisien d’EY-Parthenon pour sa due dil stratégique. Le cabinet LEK est, lui, intervenu auprès de Cegos : Arnaud Sergent, directeur du bureau parisien, Stéphane Claquin, associé PE, industries et éducation, et Benjamin Tuchman, director.
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Cegos, dirigée par un ancien consultant de PwC, Benoît Félix, a, en effet, opté pour un nouvel LMBO avec cette prise de participation de BDC ; ses autres actionnaires se composent d’une centaine d’associés, d’une grande part de ses salariés et de Cegos Association (dédiée à la diffusion des bonnes pratiques en matière de management). Cegos, 1 100 collaborateurs, 250 000 personnes formées par an à travers le monde, est, en effet, aujourd’hui le leader français et l’un des leaders européens de la formation professionnelle, implantée dans 12 pays dans le monde, et a affiché un chiffre d’affaires de 142 millions d’euros en 2020 (dont 103 M€ en France), en baisse de près de 29 % par rapport à l’année précédente.
Pour le fonds BDC, c’est la team Julia Amsellem, associée retail, luxe et éducation, et Jérôme Fabry, associé secteur public et éducation, qui a chapeauté la due dil stratégique. « Comme dans la plupart des due dil stratégiques, nous avons analysé le marché, le positionnement de la société Cegos sur ce marché et ses perspectives de croissance. Le marché de la formation professionnelle est un marché prometteur, en pleine transformation. Premièrement, la formation à distance a été accélérée par la pandémie [le e-learning connait une croissance à deux chiffres – ndlr] : la flexibilité permise par le distanciel rend la formation professionnelle plus simple et donc accessible au plus grand nombre. Par ailleurs, grâce à l’évolution du CPF [compte personnel de formation – ndlr], les salariés sont devenus plus acteurs de leur formation : ainsi, ce marché historiquement commercialement BtoB se développe vers le BtoC. Enfin, le marché poursuit sa consolidation, laquelle profite aux leaders », explicite l’associée éducation d’EY-Parthenon Paris, Julia Amsellem. BDC se positionne sur le middle market européen dans les secteurs consumer, services financiers, santé et tech. C’est ainsi la première fois qu’il entre dans une société du secteur de la formation professionnelle. « C’est un marché extrêmement résilient et une belle marque leader en France », amende Julia Amsellem.
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