Infogreffe mise sur un expert du jeu en ligne pour se transformer
Après un passage chez Roland Berger et de multiples expériences dans le digital et les nouvelles technologies, Jean Christophe pilote désormais Infogreffe. Il a pris la tête du GIE des greffes des tribunaux de commerce français en janvier 2024.
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Infogreffe, le groupement d’intérêt économique qui distribue l’information légale certifiée par des officiers publics et ministériels, a donc un nouveau patron, nommé par le président d’Infogreffe, Dieudonné Mpouki Moussouki, et son conseil d’administration.
Comme l’indique Le Monde du droit, l’un des premiers médias à avoir relayé l’information, le renforcement de l’organisation du GIE, l’accélération et l’ancrage d’Infogreffe dans l’écosystème numérique – via des systèmes encore plus sécurisés et fiables – et la poursuite des évolutions déjà engagées, figurent sur la feuille de route de Jean Christophe.
Un pilotage d’Infogreffe via plusieurs "gisements de développement", notamment
Jean Christophe s’est confié à Consultor. « Infogreffe a un historique significatif et de nombreux acquis, ainsi qu’un besoin de se repositionner au niveau technologique après 40 années d’existence. Par ailleurs, au-delà de son cœur de métier traditionnel, Infogreffe a commencé à développer toute une galaxie de services, novateurs, avec l’utilisation de la blockchain et des services en matière de lutte contre la criminalité financière notamment ».
Il y a là de vrais gisements de développement, selon Jean Christophe, autour de ces nouveaux produits. Il est toutefois nécessaire d’opérer en cohérence, et de « redéfinir la stratégie autour de ce que doit être Infogreffe dans ce contexte-là ». L’objectif est de se repositionner au cœur de l’écosystème entrepreneurial français dans un contexte concurrentiel accru.
Des débuts dans le conseil, opérationnel puis strat’
Diplômé de l’École polytechnique (X98) et de l’École des Ponts ParisTech (2003), Jean Christophe a commencé sa carrière au sein du cabinet Beijaflore, devenu HeadMind Partners en 2022. Les différentes missions qu’il a effectuées – de 2003 à 2007 – auprès de grands opérateurs et de start-ups du secteur des télécoms lui ont permis « de mieux comprendre le fonctionnement terrain des organisations opérationnelles ».
Quant aux missions qu’il a ensuite réalisées chez Roland Berger de 2008 à 2009, de nouveau dans le secteur des télécommunications ainsi que dans l’IT et l’énergie, il en retient « le renforcement de ses compétences stratégiques et financières ».
Un parcours professionnel fait « de défis à relever »
Le fil rouge de sa carrière tient, selon lui, dans la découverte de nouveaux secteurs, la dimension digitale, et le fait que les projets comportent une forte composante de transformation.
En 2009, avec l’ouverture du marché du poker en ligne en France, Jean Christophe devient directeur des opérations de LB Poker, une entreprise codétenue par la Française des jeux et le Groupe Lucien Barrière. Il participe ainsi « à une aventure peu commune avec un engagement dans le montage des équipes, les process, le budget, la contractualisation avec les prestataires ». Les dimensions marketing et commerciales s’ajoutent rapidement.
Parmi les autres expériences qu’il considère comme marquantes, le lead de la filiale de la FDJ Gaming Solutions, basée à Londres, pour « redresser la structure, renouveler tout le pan du SI et de la plateforme comportant plus de 2 millions de lignes de code, et pour restaurer la confiance des clients ». Ou encore, la création de Balth Consulting, structure avec laquelle il a accompagné plusieurs start-ups online/tech dans leur lancement et/ou développement. Un accompagnement prodigué également à Worldline (services de paiements) pour sa transformation vers l’omnicanalité, lors de sa fusion avec Ingenico.
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