Jackpot pour les stratèges en Arabie Saoudite
Face à la chute des cours du pétrole et la perspective d’une pénurie de l’or noir dans les années à venir, l’Arabie Saoudite se tourne logiquement vers les consultants pour diversifier son économie. Le pays dépense de plus en plus en frais de conseil. Pour 2016, le montant total des honoraires versés aux cabinets pourrait s’élever à plus d’un milliard trois cents millions de dollars. Une croissance du marché de 12 % par rapport à 2015, la plus importante au monde d’après Source Global Research, spécialiste anglais de l’industrie du conseil. En 2012, le marché ne dépassait pas les 800 millions d’euros annuels.
Selon Bloomberg, ce sont McKinsey, le Boston Consulting Group et Oliver Wyman qui semblent se tailler la part du lion, aux côtés de Deloitte. Le marché attire malgré tout de très nombreux autres concurrents. Au risque de frôler la surchauffe. Compte tenu de la concurrence croissante, l’Arabie Saoudite est devenue un marché d’acheteur et d’après les spécialistes interrogés par Bloomberg, les honoraires y sont plus bas que dans le reste de la région
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