Le sport pour sensibiliser au réchauffement climatique

Pour le dernier en date lancée en ce début février 2024, The Climate Workout, l’ancienne de Bain Audrey Borowski et l’influenceur et écoaventurier Matthieu Witvoet utilisent le sport comme levier de sensibilisation. « Nous sommes partis d’un double constat, que le dérèglement climatique s’accélère en partie à cause de l’impact de l’homme et qu’un Français sur deux est en surpoids. Notre idée est donc de faire bouger les gens pour leur bien-être physique et mental tout en faisant passer des infos, une dizaine de chiffres clefs à connaître, dans un cadre ludique, explicite à Consultor Audrey Borowski. Les études scientifiques prouvent aussi que l’on mémorise mieux en s’amusant, en étant en mouvement, en équipe, en créant des effets-surprises et des émotions. Il a été élaboré et testé avec des athlètes de haut niveau, des préparateurs sportifs, des experts du cerveau et de l’environnement ». Les inventeurs du concept ont pour cela développé quatre jeux autour de l’empreinte carbone, de l’alimentation décarbonée, des mobilités, des solutions et écogestes, « et les participants, regroupés en équipes, répondent en faisant des exercices physiques ».

À la baguette, une trentaine de coachs formés d’ici fin février, des sportifs et des passionnés du climat, à l’instar d’Ounès Nezar, sprinteur français et athlète engagé, co-fondateur des Climatosportifs, Lenaig Corson, ex-international de rugby, Armelle Courtois, vice-championne du monde de speed en kitesurf, co-fondatrice de Riding to explore…

L’ambition d’Audrey Borowski et de Matthieu Witvoet : accueillir en 2024 pour leurs ateliers 24 000 personnes, en particulier dans les entreprises et les lycées.

Audrey Borowski est entrée chez Bain une fois diplômée de l’emlyon (2017). Depuis 2019, elle évoluait chez l’expert en retail media relevanC, filiale de Casino, d’abord comme responsable de la stratégie, du marketing et des projets, puis comme directrice du développement international, enfin comme chief of staff. « J’ai appréhendé le conseil en stratégie comme une formation supplémentaire, c’est une excellente école. J’y ai appris tellement de choses, notamment des méthodes, vu de nombreuses missions, de secteurs, de branches, de problématiques, que cela m’a donné les outils pour être capable de structurer des projets très complexes dans un temps très court. Depuis, ça ne me fait pas peur de monter un projet, une entreprise. »