UK : Oliver Wyman défend l’absence de plafonnement des dépenses en Premier League
Le syndicat des joueurs de foot anglais et gallois, la PFA, a mandaté Oliver Wyman pour analyser les effets du plafond qui devrait être appliqué à terme. Selon le cabinet, les revenus des joueurs risquent d’en pâtir.
- Une Bainie et un ex-Oliver Wyman au board de l’Inter de Milan
- Irak : Oliver Wyman locomotive de la « Route du développement » du Golfe à la Turquie
- Les footballeurs professionnels se tournent vers Oliver Wyman
- Après le feu vert de Roland Berger, le Maroc choisi pour organiser la CAN 2025
- Oliver Wyman vole au secours d’Oman Air
- Aérien : le pompier Oliver Wyman pour éteindre l’incendie chez Southwest
- Oliver Wyman en renfort pour réglementer le foot anglais
- Inter Milan : Monitor planche sur l’actionnariat des fans

Dans son article daté du 9 janvier, le Times cite des sources proches du dossier.
La PFA (Professional Footballers’ Association, qui réunit les joueurs anglais et gallois) est sur la même ligne que les clubs de Manchester City et United, eux aussi fermement opposés à l’application de cette nouvelle règle. 14 des 20 clubs de Premier League y sont en revanche favorables.
Concrètement, cette proposition de la Premier League vise à ce que les équipes de tête ne puissent dépenser – pour les transferts, salaires des joueurs et frais d’agents – plus de 5 fois les revenus perçus par le club de fin de classement dans le cadre des droits TV ou de certaines récompenses (classement en championnat ou lors de coupes…). Soit, pour la saison dernière, 548,5 millions de livres sterling maximum.
Cette règle devait être introduite à partir de l’été 2025, pour une période d’essai de 4 ans. Suite à l’Assemblée générale des actionnaires des clubs le 13 février dernier, l’application vient d’en être reportée.
Les problématiques juridiques auxquelles la Premier League fait face, notamment dans le cadre du procès qui l’oppose au club de Manchester City (soupçonné d’avoir fourni des informations financières inexactes depuis son rachat en 2008 par le consortium Abu Dhabi United Group), pourraient expliquer ce délai.
Les arguments des « pour » et des « contre »
Les partisans du plafonnement estiment qu’il améliorerait l’équilibre compétitif de la Premier League et réduirait l’inflation des salaires et des transferts lorsque les « Profitability and Sustainability Rules » (PSR), qui obligent les clubs à ne pas dépenser plus que ce qu’ils gagnent, prendront fin à la fin de cette saison. Cette mesure irait de pair avec une nouvelle règle stipulant que les clubs ne peuvent pas dépenser plus de 85 % de leurs recettes totales en salaires et en transferts.
Du côté des opposants, on voit surtout que les dépenses seraient limitées, quel que soit le niveau des recettes des clubs, d’où l’opposition de Manchester United et de Manchester City qui craignent d’être affaiblis par rapport à leurs rivaux européens.
Le copropriétaire de Manchester United, Sir Jim Ratcliffe, a ainsi qualifié ce nouveau système « d’absurde ». Le milliardaire britannique, qui possède 29 % du club, estime que cela risque « d’inhiber les meilleurs clubs de la Premiership » et de les empêcher « de rivaliser avec le Real Madrid, le FC Barcelone, le Bayern Munich ou le PSG ».
Début 2024, une autre association du monde de football, la FIFPRO (Fédération Internationale des Associations de Footballeurs Professionnels) avait annoncé faire appel à Oliver Wyman pour l’aider à améliorer sa gouvernance, à renforcer la représentation des footballeurs professionnels et à optimiser les liens entre la Fédération et 66 associations nationales de footballeurs professionnels – dont la PFA.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
services
- 21/03/25
William Chisholm acquiert le club des Boston Celtics pour 6,1 milliards de dollars.
- 14/03/25
La partner de Bain Claudia D’Arpizio et l’ex-associé d’Oliver Wyman à New York Diego Gigliani vont siéger au conseil d’administration du célèbre club italien.
- 11/03/25
Sport business, valeurs, ferveur : les missions dédiées font vibrer les consultants. En 2025, les cabinets de conseil en stratégie vont-ils au-delà d’une approche opportuniste ?
- 10/03/25
Florian Richard-Dap, 43 ans, qui était depuis un an principal au sein de la practice Secteur public de Roland Berger, vient d’être nommé partner en charge de la création d’une offre dédiée à l’évaluation des politiques publiques de l’Institut Ipsos. Et il rejoint ainsi les équipes affaires publiques d’Ipsos en France.
- 29/01/25
Il s’appelle Cédric Cornelis, 50 ans, ex-case team leader au sein du bureau de Bruxelles de Bain & Company (jusqu’en 2008), et a bien évidemment assisté aux finales de l’Open d’Australie qui se sont déroulées le week-end dernier. Où l’Italien de 23 ans Jannik Sinner a soulevé le Trophée du premier Grand Chelem de l’année face à son ainé l’Allemand Alexander Zverev, 2e du classement ATP.
- 24/01/25
L’ancien senior manager de Roland Berger, Bastien Wilshaw, est promu chez Geopost, une branche du groupe La Poste. Il vient d’être nommé directeur général adjoint du groupe, en charge de la stratégie et de l’activité hors-domicile. Et à ce titre, l’ancien consultant rejoint le comité exécutif.
- 17/01/25
Nous en savons aujourd’hui plus sur la destination de l’un des trois partners sortants de McKinsey en décembre, Timothée Fraisse.
- 03/01/25
La SBTi (Science Based Targets initiative) est l’une des références pour les grandes entreprises souhaitant réduire leurs émissions de carbone. Depuis 2021, elle bénéficie d’un accompagnement stratégique du BCG.
- 30/12/24
L’ETI, qui emploie 35 000 collaborateurs dans 25 pays, est un poids lourd des services aux entreprises fondé par Patrick Thélot il y a 50 ans. Son fils, Jean-Baptiste Thélot, en prendra les rênes en septembre 2025 – il était resté 7 ans chez Kéa avant de piloter la principale entité de Sofinord, ICTS.