BCG : départ d’un senior partner retail venu développer le compte Carrefour
Il avait été débauché en 2019 de Bain après plus de 15 ans dans ce cabinet pour développer la practice Consumer Products/Retail du BCG, et en particulier pour développer le compte Carrefour sur la base de son réseau. Stéphane Charvériat, 56 ans, managing director et senior partner, est sur le départ du Boston Consulting Group (source : La Lettre du Conseil), même si l’info n’est pas encore officielle.
- Éric Hazan passe de McKinsey à un fonds à impact
- K-Way choisit un ex-Bain pour changer de taille
- « Tout ce qui brille » pour l’ancienne de Bain
- McKinsey France : nouveau départ chez QuantumBlack qui ne conserve que deux associés
- Philippe Peters, le partner passé par Bain, le BCG et McKinsey
- Un partner d’Oliver Wyman se lance à son compte
- BCG : Guillaume Charlin sur le départ
- Un alumni d’Advention poursuit son ascension chez Groupama
Est-ce dû à des résultats, notamment pour le compte Carrefour, qui ne sont pas à la hauteur dans un contexte difficile pour le secteur ? À de nouveaux projets pour cet expert retail qui a, depuis 1992, un parcours 100 % consulting, au sein de quatre grands cabinets ? Impossible de le dire à ce jour. Ce départ s’inscrit dans une vague de renouvellement du partnership après plusieurs départs de cinquantenaires qui ont quitté ou sont en passe de quitter le BCG : Guillaume Charlin, ancien patron du bureau de Paris, Jean-Werner de T’Serclaes, l’expert services fi, ou encore Lionel Aré, plus de 30 ans au BCG, ex-leader monde, notamment des practices Institutions financières, puis Digital & Analytics…
à lire aussi
La WWOM (Worldwide Officer Meeting) du BCG a procédé il y a quelques jours à 53 élections concernant la région EMEA et l’Amérique du Sud. 6 nouveaux associés rejoignent le bureau de Paris.
Stéphane Charvériat, diplômé de l’ESSEC (1990), a en effet commencé sa carrière chez Roland Berger où il est resté 2 ans, avant de rejoindre Kearney durant 11 ans, où il a atteint le grade de principal. Il était arrivé chez Bain en 2004 en tant que manager, avant de devenir partner en 2006, un cabinet pour lequel il avait notamment en charge le compte Carrefour, avait conseillé en 2018 le nouveau PDG Alexandre Bompard (nommé en 2017) sur l’élaboration de sa nouvelle stratégie.
Son départ de Bain en 2019 avait fait du bruit. Le partner avait en effet lancé une procédure contre son ex-employeur pour obtenir 1,2 million d’euros en salaires et 0,7 M€ en bonus différés, avant finalement de renoncer à une action en justice.
« Plus de 25 ans d’expérience en conseil dans le secteur de la vente au détail, j’ai couvert tous les secteurs verticaux de la vente au détail : vente au détail et restauration, grands magasins, vente au détail spécialisée, vente au détail discount, en Europe et dans les zones géographiques émergentes (Brésil, Chine, Russie, Afrique du Nord et du Sud). Mes domaines d’expertise complémentaires sont les biens de consommation, les services publics et le capital-investissement », détaille-t-il en forme de CV sur son profil LinkedIn.
Le cabinet, contacté par Consultor, ne confirme pas ce départ. Stéphane Charvériat n’a pas répondu à notre sollicitation.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
distribution
- 28/11/24
Anthony Lallier a pris la direction il y a quelques semaines du laboratoire Native, « afin d’accélérer la croissance internationale de nos pépites françaises de la beauté : Lierac, Phyto Paris et Roger & Gallet », comme cet ancien senior manager de Bain & Company le souligne sur LinkedIn.
- 25/11/24
L’Autorité de la Concurrence (ADLC) a prononcé une amende record de 470 millions d’euros contre Schneider Electric, Legrand, Sonepar et Rexel. Ce dernier se voit accorder un abattement de 20 % en raison de ses efforts pour réformer ces pratiques – le BCG ayant été missionné par Rexel à cette fin en 2013.
- 12/11/24
Après 4 ans chez Roland Berger, Juliette Poiret s’est lancée dans une aventure entrepreneuriale ancrée dans l’écoresponsabilité. Depuis 2021, sa start-up, La Tournée, se développe en Île-de-France via un principe de livraison-récupération des contenants.
- 06/11/24
Baptiste Rouesné, un alumni du BCG, annonce une levée de fonds de près de 7 millions d’euros pour la start-up qu’il a rejointe en 2020 et dont il est le CEO, UV Boosting. Une Agritech/Deeptech fondée il y a 7 ans par le start-up studio TechnoFounders, fondé par trois anciens de McKinsey, Yves Matton, Pierre et Olivier Le Blainvaux.
- 22/10/24
DNVB pour Digital Native Vertical Brands. Elles sont nées en 2007 avec la création de la marque de prêt-à-porter US Bonobos par deux alumnis de Bain diplômés de Stanford, Andy Dunn et Brian Spaly. Des e-marques qui se sont largement déployées depuis les années 2010. Près de 20 ans plus tard, les DNVB sont devenus des incontournables du paysage du retail, mais connaissent des fortunes diverses. L’analyse de ce marché « virtuel » avec cinq consultants experts du secteur retail : Vincent Redrado de Digital Native Group (DNG), Jean-Marc Liduena de Circle Strategy, François Cousi de PMP Strategy, Laurence-Anne Parent et Hamza Benhaddou d’Advancy.
- 11/10/24
Laurent Lemarchand deviendra DG de NatUp le 1er janvier 2025, après en avoir dirigé l’innovation, le développement et les agro-industries.
- 07/10/24
Après 2023, année noire pour le prêt-à-porter en France, le secteur peut-il retrouver des couleurs en 2024 ? Exploration des disruptions à l’œuvre avec Céline Pagat-Choain, senior partner chez Kéa, spécialiste luxe, mode et retail.
- 25/09/24
L’ancien project leader du Boston Consulting Group, Hugo Bony, 42 ans, est en passe au 1er octobre de prendre la direction d’un groupe familial français coté, Graines Voltz, l’un des premiers distributeurs européens de semences et de plants de fleurs et de légumes, en succédant au fondateur de l’entreprise, Serge Voltz.
- 01/07/24
Accompagnée par Bain, l’enseigne mène une nouvelle phase de transformation : 100 millions d’économies sont visées sur la dimension digitale.