Le boss du BCG en opération séduction
Après la patronne de McKinsey France en décembre dernier, c’est au tour du chef du bureau parisien du Boston Consulting Group, Guillaume Charlin, de s’exprimer dans les colonnes du Figaro (édition du 9 mai).
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Alors que le soufflé de l’affaire française McKinsey n’est pas encore retombé, le boss du BCG France choisit de ne pas s’inscrire dans cette polémique. « Le secteur public représente moins de 1 % de notre activité depuis dix ans, précisément 0,6 % en 2021 [la dirigeante de McKinsey indiquait que le secteur public représentait 5 % des activités de McKinsey en France – NDLR]. Notre exposition, extrêmement faible, n’a pas d’impact sur nos recrutements ou sur l’attitude de nos clients… », tranche-t-il.
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Clarisse Magnin-Mallez, la boss du géant US en France depuis août dernier, a décidé de faire preuve de transparence en s’exprimant dans les colonnes du Figaro du 5 décembre.
L’objectif de cette toute récente sortie médiatique : montrer que l’herbe est bien verte au sein du BCG pour attirer les jeunes talents, très convoités, de plus en plus exigeants, de mieux en mieux rémunérés (ici), extrêmement soucieux d’un nouvel équilibre entre vie pro et vie perso. Et le boss du cabinet, qui a connu une croissance à deux chiffres en 2021 (ici), de promettre « la flexibilité dans le travail, en leur offrant – notre taille nous le permet – la possibilité de choisir ce qu’ils vont faire et de développer telle ou telle compétence ».
Le BCG propose ainsi à ses consultants un travail à la carte, où chacun peut prendre un jour ou des mois off afin de développer d’autres projets. Un congé sabbatique de deux mois est également ouvert tous les deux à trois ans (tous les cinq ans pour les associés) ; dans la loi, l’employeur n’a aucune obligation de l’accorder. Des droits que le millier de salariés du BCG France s’octroie en nombre ; cela a concerné un tiers d’entre eux en 2021, d’après Guillaume Charlin.
Du côté du télétravail, à l’instar de la plupart des autres cabinets, le BCG s’est adapté depuis la crise sanitaire en passant à deux jours recommandés, mais le patron admet la complexité de l’exercice, notamment pour les jeunes diplômés.
Les cabinets de conseil en stratégie rivalisent en initiatives pour se démarquer auprès des candidats. De McKinsey qui vient d’annoncer une belle rallonge pour les congés paternité et maternité (ici) à SKP qui s’installe en région afin de dénicher les pépites locales (là).
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