Vingt-huit jours de congé de paternité au 1er juillet : Bain et Roland Berger doublent la mise
Une réforme du congé de paternité va entrer en vigueur le 1er juillet prochain. Elle portera le congé de paternité de onze à vingt-cinq jours (plus trois jours d’absence autorisée).
Le bureau parisien de Bain et Company et le cabinet Roland Berger ont décidé de prolonger ces vingt-huit jours de congé paternité légal de quatre semaines supplémentaires.
Ainsi, le congé des pères dans ces deux cabinets courra au total sur deux mois. Avec la volonté affichée de permettre aux nouveaux pères de s’impliquer davantage lors de la naissance de leur enfant (loin encore d’un congé parental d’une année que quasi-personne ne prend dans le secteur comme dans la société plus largement en France, relire notre article ici).
Selon une enquête de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) datée de 2016, 68 % des pères éligibles au congé de paternité ayant au moins un enfant de moins de 3 ans y ont eu recours. Depuis le 1er janvier 2002, à la naissance d’un enfant, les pères qui travaillent, ou qui ont perçu une allocation chômage au cours des douze derniers mois, peuvent bénéficier d’un congé de paternité indemnisé d’une durée maximale de onze jours.
Bain UK avait déjà annoncé le congé parental pour tous en 2019 (voir ici). Cette décision veut également montrer le chemin de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, dans un secteur avant tout masculin, où la part des femmes reste minoritaire, en particulier dans le partnership (relire ici).
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