PE : 41 transactions appuyées par Roland Berger France en 2023
C’est Grégoire Tondreau, senior partner de Roland Berger, co-responsable monde Transaction et investissements, qui l’a partagé sur LinkedIn. « En 2023, l’équipe Global Investor Support de Roland Berger a soutenu 178 transactions et refinancements réalisés avec des CDD sell-side et buy-side, et a conseillé des centaines d’autres missions. »
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Sur ce total, 41 transactions/refinancements réussis ont été réalisés en France, selon Matthieu Simon, associé Investor support du cabinet, interrogé par Consultor ; près d’un quart de l’activité PE du cabinet s’est donc déroulé sur le territoire national.
« Dans un contexte de marché européen 2023 plus contrasté qu’en 2021-2022, l’activité Investor support chez Roland Berger a été en 2023 en croissance au niveau mondial, et stable au niveau français. Les perspectives sont positives pour 2024, les experts anticipant un volume plus élevé de transactions dans un nouvel environnement de taux et valorisation. Au-delà de notre activité récurrente sur les transactions, cette résilience s’explique pour partie par un travail accru sur les sociétés en portefeuille (dit “value creation”) ; ainsi que par un travail sur l’évolution de portefeuille de grands clients corporate avec des projets de type carve-outs et acquisitions/PMI. »
Concernant les secteurs qui a le plus occupé le cabinet Roland Berger en France sur l’activité PE l’année dernière, c’est la tech, avec 9 transactions, dont 3 accompagnements du cabinet pour de l’augmentation de capital (les plateformes Feefty, gestion financière, Listo Paye, et Qobra, gestion de commission), les autres missions, des due dil pour les acheteurs ou vendeurs de la tech. Viennent ensuite les secteurs des consumer products (6 ventes), puis du tourisme/loisirs et de la pharma/medtech (4 transactions chacun).
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Roland Berger voit ainsi augmenter l’activité globale transactions et refinancements du cabinet de 36 % par rapport à 2021, considérée pourtant comme une année exceptionnelle.
En 2021, le nombre de transactions/refinancements total s’élevait en effet à 131. Une année 2021, qui avait été, « en dépit d’une instabilité chronique et de nombreuses incertitudes, 2021 aura été l’année de tous les records pour le Private Equity français avec 28 Mds d’euros investis sur plus de 2 000 transactions (source : France Invest, Cfnews), 37 Mds d’euros levés par les fonds (soit près du double de 2019) et la création de nouvelles équipes, notamment chez les fonds étrangers attirés par les perspectives et les multiples attractifs du marché français », comme le pointait le cabinet dans un insight dédié en 2022. L’année 2022 signait, quant à elle, la fin de l’abondance, comme le pointaient les spécialistes, avec une activité quelque peu en berne.
Quant à 2023, il est encore trop tôt pour tirer un bilan précis du secteur. Mais le marché du PE a connu des résultats inégaux avec un segment du large cap en retrait (en cause les taux d’intérêt et la politique monétaire européenne), mais, en revanche, des segments mid et small cap, très dynamiques. Le cabinet avait préparé un retour des transactions avec notamment la promotion en février comme associés de 2 consultants de la maison Berger au sein de la practice PE à Paris, Matthieu Daumas et Yaroslav Stetsenko, et ce afin de se préparer à un retour annoncé en force de cette activité.
« À l’intérieur du marché, certains secteurs ont été plus touchés que d’autres en termes de performance et de multiples, donc d’appétence investisseurs. Ainsi des segments impactés par l’inflation et/ou la cyclicité, l’empreinte carbone, les changements réglementaires (automobile, BTP, certains segments du transport, apprentissage). D’autres, en revanche, sont toujours dynamiques (tech, pharma) ; et d’autres encore en retour (nucléaire par exemple). Enfin, l’année 2023 a vu également une plus forte activité sur les actifs et clients “mid-cap”, ainsi que sur les actifs et clients “Infra” », complète Matthieu Simon.
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