
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »
McKinsey a annoncé vendredi 18 mars mettre un terme à sa mission pro bono auprès de l’Office des réfugiés de Berlin, débutée en septembre dernier. Le cabinet a pris cette décision suite au scandale politique qui avait éclaté deux jours plus tôt et dont nous vous parlions la semaine dernière. Une porte-parole du cabinet a clairement lié l’arrêt du pro bono aux accusations portées contre son conseiller externe, Lutz Diwell, la semaine passée. Si McKinsey a donc mis un terme immédiat à la réorganisation pro bono de l’Office des réfugiés, l’Américain n’a en revanche rien dit concernant la mission, payante cette fois, qu’il réalise auprès du Sénat et qui est au cœur du scandale.
Source : Tagesspiegel
VERTONE promeut Patrig Pesret, 40 ans et diplômé de l'ENSICAEN (1998), de l’IAE (1998) et d’un MS. Marketing de l’ESSEC (1999), au poste de Partner. Aux titres de ses nouvelles fonctions, Patrig Pesret prend en charge les clients des secteurs du Divertissement, du Transport, de l’Energie et du Secteur Public.
Il a rejoint VERTONE en septembre 2004, après avoir passé 5 ans au sein du groupe Alcatel Lucent où il a occupé plusieurs postes de marketing produit BtoB et de Business Développement à l’international.
La tourmente dans laquelle se trouve Valeant Pharmaceutique, entreprise basée à Laval (Canada), pourrait avoir un sérieux impact sur l’image de McKinsey. Le Financial Times révèle en effet que trois des six managers impliqués dans ce nouvel « Enron » ont été formés et se sont rencontrés chez le géant du conseil en stratégie. Aux premières loges, on retrouve son CEO, Michael Pearson, qui a annoncé lundi 21 mars son départ de la compagnie. Il a passé vingt-quatre ans au sein des équipes de McKinsey et était l’un des partners en charge de conseiller Valeant au moment où la société l’a nommé CEO en 2008. En 2014, il avait même précisé que toute la stratégie mise en place chez Valeant depuis son arrivée découlait de ce qu’il avait appris durant ses années chez McKinsey. Autre ancien de McKinsey, l’ancien CFO et actuel board member, est accusé d’avoir trafiqué les chiffres transmis au régulateur.
Les liens entre Valeant et McKinsey ne s’arrêtent pas là. Le comité de rémunération, qui a offert au CEO une belle quantité d’actions, est dirigé par l’ancien managing partner de McKinsey au Canada. Un autre partner, celui-là même qui a imaginé ce système de rémunération, est lui au board de l’entreprise pharmaceutique. Il n’en faut pas moins pour que le Financial Times pointe du doigt la responsabilité indirecte de McKinsey dans ce scandale. Le journal fait même le lien avec l’ancien président d’Enron, Jeff Skilling, également ancien partner de McKinsey. Lui et Michael Pearson avaient fait leurs armes ensemble chez McKinsey pendant les années Rajat Gupta, depuis arrêté pour abus de biens sociaux.
McKinsey a fait la une des journaux allemands mercredi 16 mars alors que l’un de ses conseillers externes, Lutz Diwell, est accusé d’avoir reçu des honoraires en sous-main de la part du cabinet américain.
Au départ, Lutz Diwell, ancien ministre (SPD) devenu avocat, devait intervenir auprès du Sénat berlinois sur la question de l’accueil des réfugiés. Face à ses exigences salariales, l’assemblée a finalement opté pour une autre solution. Lutz Diwell a alors été mandaté par le maire de Berlin Michael Müller (SPD) pour le conseiller sur cette même problématique, la mission n’étant pas officiellement rémunérée. À peu près au même moment, McKinsey gagnait en janvier un contrat d’élaboration d’un plan directeur de gestion de la crise des réfugiés. Or la semaine dernière, des députés ont découvert le nom de l’ancien ministre parmi les trois consultants figurant sur le contrat de mission. Lutz Diwell aurait été rémunéré entre 30 000 et 180 000 euros pour assister McKinsey dans sa mission auprès de l’Office des réfugiés.
Le système, s’il n’est pas illégal, provoque la colère des députés de l’opposition comme de la coalition. Diwell, réputé en Allemagne pour sa probité, se targuait d’agir gratuitement auprès du maire de Berlin quand il se faisait payer par McKinsey. Les députés s’interrogent également sur l’influence qu’aurait pu avoir Diwell au moment où les instances du Sénat ont choisi McKinsey pour une mission. L’engagement s’était fait en dehors de toute procédure d’appel d’offres, les honoraires de 238 000 euros étant 4 000 euros en dessous du seuil imposé par l’Union européenne. La décision de choisir McKinsey avait alors été prise par le chef de la chancellerie du Sénat, un autre SPD et proche de Lutz Diwell.
Source : Tagesspiegel.de
Lundi 21 mars, le PDG d'Axa Henri de Castries a annoncé son départ du géant de l'assurance, départ qui sera effectif à partir du 21 juin 2016. Il ne sera pas remplacé par une mais deux personnes. L'actuel directeur général, Denis Duverne, prendra les fonctions de président non exécutif, tandis que la direction générale reviendra elle à l'Allemand Thomas Buberl, actuellement membre du comité exécutif du groupe.
Thomas Buberl, docteur en risk management, a intégré Axa en 2005 en Suisse. Mais ses premières armes, il les a faites dans le conseil en stratégie. Il a en effet dès la sortie de ses études rejoint le Boston Consulting Group. En cinq ans, il est intervenu auprès des bureaux de Munich, Chicago et Zurich et a quitté le BCG au poste de manager.
Oliver Wyman a reçu pour 1 845 000 euros d’honoraires pour accompagner la vente de la banque Banif, détenue par la Banque centrale portugaise. La Banif a été acquise en fin d’année dernière par l’Espagnole Santander pour quelque 150 millions d’euros. Avant cela, la petite structure portugaise avait été renflouée à hauteur de trois milliards d’euros par l’État.
Source : dinheiro vivo
Alors que les professionnels de la mode organisent ce mois-ci leurs Fashion Weeks à travers le monde, le BCG a réalisée une étude pour le CFDA , le conseil des créateurs de mode américains, sur l'avenir de la 'Fashion Week' de New York. Au cours du mois de janvier, le BCG a interrogé cinquante professionnels du secteur pour connaître leur point de vue sur les Fashion Weeks. La plupart ne croient plus en ce modèle et appellent à un changement.
Ce système qui veut que les collections soient présentées six mois avant leur mise en rayon, est devenu obsolète à l'heure d'internet. Les designers et acheteurs s'interrogent de plus en plus sur l'utilité d'un grand rassemblement de présentation des collections alors qu'elles sont souvent dévoilées sur les réseaux sociaux bien avant. Par ailleurs, les délais de mise en vente des produits posent problème aux grandes marques. Entre la présentation en Fashion Week et la mise en rayon des produits, les concurrents low cost ont le temps de copier les modèles et même de commencer à les vendre, coupant l'herbe sous le pied aux grandes marques.
L'étude envisage plusieurs solutions dont la création de 'maisons de la mode', accessibles uniquement aux professionnels ou de présenter des créations en partie disponibles. Quelle que soit la solution adoptée, il faut s'attendre à voir peu à peu disparaître les Fashion Weeks telles que nous les connaissons actuellement.
En septembre dernier, AccorHotels nommait Amir Nahai au poste de DG Food & Beverage, après quinze ans passés chez Bain & Company aux USA. Six mois seulement après son arrivée dans le groupe hôtelier, il occupera une fonction stratégique au sein de la société : directeur des achats d’AccorHotels pour le monde. L’ancien partner, qui a l’avantage de connaître la France pour y avoir fait une partie de ses études, pourrait bien continuer à progresser au sein du groupe hexagonal.
Source : Décision Achats
Bruno Angles, l’actuel président de l’Association des anciens élèves et diplômés de Polytechnique, a été nommé lundi 7 mars à la tête du Crédit Suisse en France et en Belgique. Il prendra ses fonctions de CEO le 11 avril prochain.
Bruno Angles n’a rien d’un banquier privé. Diplômé de l’X (1984) et des Ponts et Chaussées, il est principalement intervenu sur des projets de travaux publics (autoroute, tunnel du Mont-Blanc, aéroport de Bruxelles, Vinci Énergies...). Mais l’ingénieur a également fait un long passage chez McKinsey. Il est entré au bureau parisien en 1996 et l’a quitté en 2004. En 2000, il était élu partner du cabinet. C’est cette même année que Tidjane Thiam, l’actuel CEO de Crédit Suisse dans le monde, revenait chez McKinsey à Paris.
A noter qu'il a également eu une expérience en politique avant le conseil, il a été conseiller municipal, et est passé en 1993 par le cabinet du ministre de l'Equipement Bernard Bosson.
Le cabinet de conseil stratégique et financier Helix International a marqué un gros coup sur le marché des transferts. La toute jeune société vient d’annoncer le recrutement de deux nouveaux partners de choix.
Il accueille d’abord Dounia Taarji, une figure importante du conseil au Maroc. Elle a notamment été DG de Monitor en Afrique et associée de la banque d’affaires Casablanca Finance Group (source : challenge.ma). Une nomination qui intervient alors qu’Helix Partner a obtenu récemment le très avantageux statut de Casablanca Finance City. En France, Helix International intègre un autre baroudeur du conseil. Jean Baron-Mazloumian, fort de trente années dans le conseil, est nommé associate partner. Il a notamment été partner de Bain & Co et du BCG.
Helix International, créé en juillet 2014, n’en est pas à son premier coup dans la guerre des talents. En septembre dernier, il recrutait Abdoul Mbaye, l’un des banquiers d’affaires qui comptent en Afrique et ancien premier ministre du Sénégal entre 2012 et 2013. Le cabinet managé par Denis Chabaneix, est présent à Paris, Casablanca et Pekin. Il intervient principalement dans le secteur financier sur des problématiques cross-border.
Le BCG a dévoilé, mercredi 9 mars, d’excellents résultats pour l’année 2015. Le cabinet américain annonce un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars dans le monde pour l’année écoulée, soit une augmentation de 19 % des revenus organiques à taux de change constant. Au cours de l’année, le cabinet a également dépassé la barre des 12 000 employés à travers le monde.
À l’occasion de la communication des résultats, le CEO Rich Lesser a annoncé l’ouverture de trois nouveaux bureaux en 2016 à Lagos (Nigéria), Lima (Pérou) et Denver (USA). À la fin de l’année, le BCG comptera ainsi 85 bureaux dans 48 pays différents.
Source : Marketwired
Pas un mois ne passe sans qu’un cabinet de conseil en stratégie lance une nouvelle initiative dans la sphère du digital. Cette fois, c’est Bain & Company qui a révélé, mi-février, un partenariat avec Crunch Base. La société, propriété d’AOL, fournit des informations sur l’écosystème des NTIC et met en relation les différents acteurs du marché. Elle annonce quelque 500 000 données et 50 000 utilisateurs actifs.
Selon le communiqué, Bain et Crunch Base souhaitent associer leurs expertises pour accompagner les entreprises dans leurs investissements. Le partenariat sera piloté, chez Bain & Co, par Elizabeth Spaulding, responsable de la practice globale digital transformation.
Consult’in (anciennement Syntec Conseil en Management) lance un appel aux pouvoirs publics, par la voix de son président, Hervé Baculard (par ailleurs associé fondateur de Kea & Partners). Le syndicat professionnel appelle à une prise de conscience des autorités françaises pour favoriser un environnement qui constitue « un maillon essentiel de la compétitivité à long terme de la France ».
Le système de quaterly review des employés, mis en place par Yahoo sur les conseils de McKinsey, est au cœur d’un contentieux avec l’un des anciens employés du moteur de recherche. Celui-ci, licencié sur la base de ses résultats aux évaluations trimestrielles, estime que Yahoo a utilisé ce système pour contourner les lois sur les licenciements économiques et collectifs. En effet, il fait la preuve que Yahoo a licencié des centaines de salariés au même moment, sous le prétexte qu’ils auraient été évalués négativement. Le contenu de sa plainte est retranscrit sur le site du New York Times
Ce procès pourrait avoir des conséquences qui dépasseraient le cadre de Yahoo. Le système des quaterly reviews n’a pas été conseillé par McKinsey uniquement dans cette entreprise, mais dans beaucoup d’autres. Si Microsoft et General Electric l’ont abandonné, d’autres comme Amazon continuent d’utiliser ce système. Une défaite de Yahoo pourrait donner des idées à de nombreux anciens salariés licenciés sur la base des évaluations trimestrielles.
Kea & Partners a nommé mardi 1er mars deux nouveaux directeurs.
Alice Poizat, diplômée de l’ESSEC (2003), a débuté sa carrière dans le conseil pour INEUMconsulting jusqu’en 2005 avant de rejoindre Arthur D. Little. En 2007, elle quitte un temps le conseil pour l’audit interne du groupe Yves Rocher. Finalement, elle devient manager chez Kea en 2008 et est désormais directrice au sein de la practice banque.
Sophie Mauras a fait la presque totalité de sa carrière chez Kea & Partners. À sa sortie d’HEC en 2005, elle travaille un an pour le groupe Casino aux États-Unis. À son retour en France, elle intègre Kea en février 2007. Neuf ans plus tard, la voilà directrice au sein de la practice marques et enseignes.
Face à la chute des cours du pétrole et la perspective d’une pénurie de l’or noir dans les années à venir, l’Arabie Saoudite se tourne logiquement vers les consultants pour diversifier son économie. Le pays dépense de plus en plus en frais de conseil. Pour 2016, le montant total des honoraires versés aux cabinets pourrait s’élever à plus d’un milliard trois cents millions de dollars. Une croissance du marché de 12 % par rapport à 2015, la plus importante au monde d’après Source Global Research, spécialiste anglais de l’industrie du conseil. En 2012, le marché ne dépassait pas les 800 millions d’euros annuels.
Selon Bloomberg, ce sont McKinsey, le Boston Consulting Group et Oliver Wyman qui semblent se tailler la part du lion, aux côtés de Deloitte. Le marché attire malgré tout de très nombreux autres concurrents. Au risque de frôler la surchauffe. Compte tenu de la concurrence croissante, l’Arabie Saoudite est devenue un marché d’acheteur et d’après les spécialistes interrogés par Bloomberg, les honoraires y sont plus bas que dans le reste de la région
A.T. Kearney a annoncé, mardi 1er mars, la nomination d’Antoine Rostand en qualité de senior advisor. Ce spécialiste des marchés pétroliers siégera notamment au board de la practice mondiale energy & process industries.
Antoine Rostand n’est pas un inconnu chez A.T. Kearney, dont il avait été partner de 1996 à 1999. Polytechnicien et titulaire d’un MBA de l’INSEAD, Antoine Rostand a commencé sa carrière en 1986 chez Schlumberger. Après son passage chez A.T.Kearney, il devient président d’EDS en France, alors propriétaire du cabinet de conseil en stratégie. En 2002, il retourne chez Schlumberger et crée, en 2004, Schlumberger Business Consulting, dont il était le 'Global Managing Director' lors du rachat du cabinet par Accenture Strategy l'an dernier.
Depuis septembre dernier, McKinsey intervient auprès de l’Office allemand d’accueil des réfugiés (cf brèves précédentes). Le cabinet conseille également le Sénat sur ces questions. L’assemblée vient cette semaine de lui commander un rapport directeur pour la création d’une réelle politique d’intégration des réfugiés. À cette occasion, on apprend que jusqu’à présent, McKinsey agissait en pro bono pour l’Office des réfugiés. Cette fois, la mission auprès du Sénat sera rétribuée à hauteur de 238 000 euros. Comme quoi, la philanthropie peut parfois être rémunératrice.
Source : RBB - la haine de télévision publique de la métropole berlinoise
Certains membres du Parlement britannique s’offusquent à la Chambre de la récente facture adressée par McKinsey au gouvernement. Le cabinet américain demande 240 000 livres pour une mission de trois semaines auprès de Sajid Javid, le secrétaire d’État au Commerce, à l’Innovation et au Savoir-faire. Soit 80 000 livres par semaine.
La somme prise isolément choque déjà à elle seule les parlementaires. Mais le principal problème, c’est qu’elle accompagne un rapport qui plaît peu à l’opinion publique. Sur les conseils de McKinsey, le gouvernement conservateur a annoncé la suppression de près de 5 000 postes dans l’administration en quatre ans.
Source : The Times
Charles-Édouard Bouée est partout. Il fait le tour des journaux, allemands pour la plupart, pour affirmer à qui en douterait encore que son cabinet s’est remis de la crise. Il évoque cette fois l’avenir et ses projets pour 2016. Du côté du business, sans surprise, c’est le même discours qu’en 2015 : le digital, encore le digital, toujours le digital. Nouveauté, on apprend les objectifs du cabinet pour 2016. Roland Berger envisage en effet de recruter quelque 500 nouveaux collaborateurs dans le monde. En fonction du turn-over et des différents événements de l’année, ce plan de recrutement mènerait à une croissance de 5 à 10 % des effectifs.
Source : Wirtschafts Woche