
Elles se sont connues en prépa et ne se sont presque plus quittées depuis : les deux cofondatrices de Gimmy (ex-Foodjer), ex-BCG, partagent avec nous leur itinéraire, leur projet et leurs ambitions.
Elles se sont connues en prépa et ne se sont presque plus quittées depuis : les deux cofondatrices de Gimmy (ex-Foodjer), ex-BCG, partagent avec nous leur itinéraire, leur projet et leurs ambitions.
Elle est une loi du secteur encadrant le secteur du retail qui a fait couler beaucoup d’encre. La loi dite Descrozaille (ou Egalim 3) a fait sortir de leurs gonds les « têtes de gondole » de la distribution. À la clef, la fin des super-promos dans les rayons droguerie, parfumerie, hygiène et entretien (DPH). L’analyse de partners de deux cabinets qui accompagnent ces acteurs : Martin Crépy de Simon-Kucher, Jean-Marc Liduena et Laëtitia Fouquet-Carpinelli de Circle Strategy.
S’il est un marché qui semblait résilient face aux crises, c’est bien le secteur du luxe. Le seul segment clé des biens personnels affichait 362 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023, en croissance de 4 % sur un an (à taux courants). Pourtant, certaines maisons emblématiques connaissent un revers depuis la période faste post-covid, à l’instar de Gucci et de sa maison-mère, Kering. L’analyse de consultants dédiés, Céline Pagat Choain et Paolo Cassio, associée et directeur de Kéa, et Laurence-Anne Parent, senior partner d’Advancy.
Comment passe-t-on du conseil en stratégie à la conserverie artisanale ? Après 18 ans chez Kéa, Ketty Six a posé les bases des Sept Collines, avec son associé Christophe Barut, en 2019. Une fois passé l’intermède Covid, l’entreprise est passée à l’opérationnel fin 2020, en proposant des conserves de légumes de saison de qualité produites localement.
La crise agricole de l’hiver 2024 n’a pas pris les observateurs par surprise. Hausse du coût de l’énergie, instabilité climatique, tensions commerciales liées aux conflits internationaux ont exacerbé des contradictions installées de longue date. Contradictions dont les agriculteurs se vivent comme les principales victimes, la variable d’ajustement. Qu’en pensent les cabinets de conseil en stratégie ? Et quel rôle jouent-ils auprès des acteurs de cette crise ô combien systémique ?
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
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Un an après le lancement de Bra Révolution, une communauté de femmes du secteur de la lingerie (relire ici), et quelques semaines après celui de son enseigne de lingerie, AnaShaf, Marie Schott vient d’être nommée CEO de la marque The Kooples. Elle remplace à ce poste l’ancien VP Europe de Louis Vuitton et PDG d’Aigle, Romain Guinier, CEO de The Kooples depuis mai 2019.
C’est un secteur qui fait rêver, à plusieurs titres. En pleine expansion au niveau mondial depuis la fin des années 1990, résilient face aux crises, ce secteur fait aussi « son marché » parmi bon nombre d’anciens consultants qui se plaisent à endosser les habits managériaux de grandes maisons… Et si le luxe a été très fortement impacté lors du premier confinement mondial, ce secteur s’est rapidement remis en selle, d’ores et déjà tourné vers les stratégies de croissance d’après covid.
Le 20 janvier dernier, le Comité stratégique de filière (CSF) « mode et luxe » (l’une des dix-huit organisations du Conseil national de l’industrie, présidée par Guillaume de Seynes) a remis son rapport Relocalisation et mode durable à Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et à Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie.
Avec le closing du rachat du joaillier américain par le groupe de luxe, l’un des fils de Bernard Arnault, passé chez McKinsey, est promu parmi les dirigeants de Tiffany. Le CEO de joaillier, un ancien de Bain, quitte ses fonctions. Enfin, chez Balmain, un ancien du BCG passe directeur commercial exécutif.
Céline Jeandel, 30 ans, consultante chez Kearneyjusqu’en décembre 2019, annonce le lancement de TOMO clothing, une entreprise dont elle est cofondatrice.
Geoffroy Lefebvre, consultant pour McKinsey durant sept ans entre 2004 et 2011, parti depuis pour le groupe de luxe Richemont, vient d’être officialisé CEO de l’une de ses filiales, YNAP.
Arthur Crépy, tout juste 28 ans (le 27 novembre), consultant chez EY-Parthenon jusqu’en 2018, vient d’être promu responsable de la stratégie de Martell Mumm Perrier-Jouët (MMPJ), la filiale cognac et champagne de prestige de Pernod Ricard – dont la marque emblématique de cognac Martell fêtait ses 300 ans en 2015.
Christophe Burtin, senior partner et expert food & retail chez Kea & Partners, est nommé au board de Reitzel, groupe spécialisé dans la production et la commercialisation de condiments.
Advancy s’adjoint un directeur non exécutif, Geoffroy de la Bourdonnaye, CEO de la maison de couture française Chloé entre 2010 et 2019. Ce spécialiste du secteur du luxe a également été président de Christian Lacroix (2003-2007) et PDG de Liberty Ltd (2007-2010). Diplômé de l’EM Lyon (1979) et d’un MBA de l’INSEAD (1986), le nouvel entrant chez Advancy avait débuté chez PepsiCo comme DG France et Belgique de la marque (1986-1991), VP régional chez The Walt Disney Company (1991-1999), VP retail & supply chain chez Disneyland Paris (2000-2003), avant de rejoindre le secteur du luxe et le groupe LVMH.
L’ancien principal du Boston Consulting Group, Éric Dalière, vient d’être nommé président de Tarkett Amérique du Nord. Le groupe Tarkett est une multinationale française leader des solutions innovantes de revêtements de sols et de surfaces sportives. Avec un chiffre d’affaires de près de 3 milliards d’euros en 2019, elle emploie près de 12 500 salariés dans plus de 100 pays.
Frédéric Arnault, 24 ans, vient d’être nommé CEO de l’une des filiales du groupe LVMH, TAG Heuer, l’un des leaders des montres sportives de luxe. Il est l’avant-dernier de la lignée des cinq enfants de Bernard Arnault, patron de LVMH, troisième homme le plus riche du monde avec des actifs évalués à 76 milliards de dollars (selon Forbes 2020).
Guillaume Dubois et Cédric Meston étaient respectivement engagement manager et senior associate chez McKinsey. Il y a un an, ils ont quitté le conseil pour relever le défi de l’alimentation végétarienne en créant leur label Les nouveaux fermiers.
Leur challenge : proposer des viandes végétales permettant de réduire les émissions à effet de serre, et ce alors qu'une loi vient d'être votée à l'Assemblée nationale pour exclure les protéines végétales des dénominations (steak, aiguillette...) utilisées pour désigner des denrées alimentaires d’origine animale. Ce qui ne les a pas empêché de boucler une première levée de fonds de deux millions d'euros, en plein covid.
Célia Friedman (HEC 2006), partner chez Oliver Wyman dont elle était une consultante depuis septembre 2006, a quitté début mars 2020 ses fonctions pour démarrer un projet entrepreneurial personnel : un écosystème de conseil dans le luxe et la beauté dont elle était l'une des spécialistes chez Oliver Wyman depuis environ cinq ans.
Depuis mai dernier, Kea & Partners et Co Conseil participent, pour le compte de Make.org, plateforme indépendante de mobilisation citoyenne, à un travail de fond sur une Grande cause (le nom des sujets de consultation publique sur cette plateforme) : « Comment permettre à chacun de mieux manger ? ». Cette mission, en mécénat de compétences, fait partie intégrante du plan d’actions de Kea en faveur de la filière alimentaire.
En 2017, Warsteiner appelle à la rescousse Roland Berger pour enrayer deux décennies de décroissance qui ont fait passer l'un des brasseurs les plus anciens d'Allemagne, leader du marché au milieu des années 1990, au rang de modeste challenger en ce qui concerne les quantités annuelles vendues.
Nathalie Wouters-Remy, diplômée de la Solvay Business School de Bruxelles, directrice associée de McKinsey & Company, en charge du pôle mode et luxe, a pris en mars les fonctions de PDG chez Christofle.
Le gouvernement croate a engagé AlixPartners pour le conseiller dans le projet de restructuration d’Agrokor, la plus grosse entreprise privée du pays et le premier employeur dans les Balkans. La décision a été annoncée peu après que le propriétaire de l’entreprise d’agroalimentaire a dû céder ses pouvoirs à l’État, en vertu d’une loi d’urgence prise pour faire face à la dette colossale de l’entreprise (environ 6,8 milliards de dollars). Le manager de transition a confirmé à la presse la nomination dans la foulée d’AlixPartners, retenu « parmi cinq candidats internationalement réputés ». AlixPartners devra principalement s’atteler à sécuriser des liquidités à court terme et le « cash-flow management » avant de présenter un plan de restructuration global. Aucun délai n’a encore été annoncé, mais l’on sait déjà qu’AlixPartners devra se dépêcher. Agrokor, qui vient tout juste de lever 80 millions d’euros auprès des banques, aurait besoin d’au moins 450 millions d’euros de liquidités cette année simplement pour opérer normalement.
Source : reuters
Création de valeur ajoutée autour du produit, client centre, digitalisation « à tous les étages » : les cabinets s’engagent de plain-pied dans la métamorphose des acteurs des PGC, à la jonction du monde physique et digital. Produits, marques, modes d’accès, le secteur des biens de consommation voit ses contours devenir de plus en plus mobiles et complexes. Des transformations majeures s’annoncent, avec une forme de recentrage synonyme de relation directe au consommateur et de recherche de valeur encore accentuée.
Chanel, Vuitton, Hermès, Dior… autant de noms connus, qui se suffisent à eux-mêmes parce qu’ils portent plus qu’une entreprise, ils représentent une identité, une histoire, une marque. L’univers du luxe captive. Les médias, les simples citoyens, mais aussi les consultants. Il fait partie de ces quelques secteurs qui laissent rarement indifférents, que l’on rejette ce monde sulfureux obsédé par le paraître ou que l’on soit fasciné par sa quête du raffinement suprême. Pour les consultants, au-delà du glamour, le luxe recèle une véritable richesse en termes de missions.