
Il est un phénomène structurel du secteur du conseil en stratégie. Le turnover, mal profond pour un observateur, système assumé pour la majorité des concernés.
Il est un phénomène structurel du secteur du conseil en stratégie. Le turnover, mal profond pour un observateur, système assumé pour la majorité des concernés.
En matière de lutte contre les discriminations, le conseil en stratégie a fait des efforts reconnus et documentés ; mais qu’en est-il de l’âge, sujet traditionnellement délicat dans le secteur ? Nous avons posé la question à des recruteurs (NC Partners, Wit Associés) et à des cabinets (Circle Strategy, Advention) ; et nous avons regardé les chiffres.
La part de missions liées à l’accompagnement des entreprises sur les enjeux d’IA/IA générative s’accroît au sein des cabinets. Mais qu’en est-il de l’équipement des consultants en interne ?
Depuis 2022, le phénomène des salariés « boomerang » est largement relayé dans les médias en contrepoint de celui du big quit. Certains experts RH en font un nouveau levier de gestion des talents. Valable dans le conseil en stratégie ?
Un nouveau barème de couleurs commence à fleurir sur les CV des consultants McKinsey. À quoi correspond ce système d’unification des « niveaux d’impact » individuels, précisément ?
Tous les ans, les cabinets de conseil en stratégie les plus prestigieux du monde jouent des coudes pour se faire une place à LA réunion mondiale des élites économiques. Un rendez-vous préparé des mois à l’avance. Plongée dans une des semaines les plus intenses de l’année sur la planète conseil.
Depuis l’été dernier, les associés et collaborateurs du cabinet Courcelles Conseil ont décidé d’agir collectivement face au réchauffement climatique.
Lorsqu’ils rejoignent McKinsey, le Boston Consulting Group ou Bain notamment, certains partners débauchés dans la concurrence sont rétrogradés hiérarchiquement pour à nouveau faire leurs preuves. Un prix à payer accepté pour les uns, une tannée repoussante pour les autres.
Si peu de partners souhaitent en parler, ils sont encore un certain nombre à les fréquenter – pour le haut lieu de réseautage qu’ils constituent encore.
Après plusieurs décennies à diriger des opérateurs de télécommunications, Ken Campbell est le chef d’orchestre du développement de PMP dans la capitale britannique.
C’est une première dans le secteur du conseil en stratégie. Des jours de RTT dédiés aux pratiques cultuelles et culturelles.
Mieux payés, plus libres de leur agenda : les consultants en stratégie passés en indépendants y voient surtout des avantages. Les cabinets, eux, en font une variable sur laquelle ils sont réticents à communiquer.
Le cabinet américain a lancé un programme d’attribution d’actions pour les jeunes consultants, qui ne peuvent toutefois les encaisser que s’ils deviennent partners.
On le croirait totalement impossible dans le conseil en stratégie, et pourtant : le « quiet quitting », cette mode de « la démission silencieuse » venue tout droit des États-Unis, s’incarne ici et là. Des formes de retrait que les cabinets tentent d’adresser par divers leviers.
Le cabinet PMP Strategy a choisi l’originalité pour se démarquer concernant la parentalité. Depuis début octobre, les jeunes parents, mères et pères, bénéficient d’une semaine de 4 jours de travail rémunérée à 100 %, et ce jusqu’au premier anniversaire de leur bébé, que cela concerne un retour de congé maternité, de congé paternité, et même d’adoption.
Jours de récup’, repos compensatoire, un droit légal, mais diversement appliqué – c’est peu de le dire – dans le conseil en stratégie.
Société à mission depuis mars 2020, et premier cabinet européen de conseil en stratégie à s’engager dans cette nouvelle forme juridique (et vertueuse) de société, le cabinet Kea & Partners publie aujourd’hui le premier rapport de son comité de mission (qui s’était réuni pour la première fois à fin 2020).
Au bureau de McKinsey à Sydney, si les 35 partners ne voient que des avantages à la généralisation du télétravail post covid, en termes d’organisation et de productivité, leur absence majoritaire du bureau ne permet plus aux consultants juniors d’apprendre à leurs côtés.
Les cabinets sont fréquemment mandatés pour établir des comparatifs internationaux ou des comparatifs sectoriels par des clients bien conscients des risques de perte de confidentialité auxquels ils s’exposent. Des données obtenues par le Sénat confirment cette tendance.
Staffer un consultant un niveau au-dessus de son grade : si le « acting as » est connu dans le secteur et a pu être utilisé pour préparer les promotions ou boucher les trous de staffing, il est désormais jugé trop risquée vis-à-vis des consultants, et complètement insensé vis-à-vis des clients s’il devait servir à faire monter les honoraires.