
En décembre 2024, le géant Blackstone a pris une participation minoritaire de 250 millions d’euros dans Sia – un mouvement loin d’être unique. Quels sont les intérêts réciproques des cabinets de conseil et des fonds ?
En décembre 2024, le géant Blackstone a pris une participation minoritaire de 250 millions d’euros dans Sia – un mouvement loin d’être unique. Quels sont les intérêts réciproques des cabinets de conseil et des fonds ?
En 2025, les cabinets de conseil en strat’ ont 2 points d’avance sur le score moyen obtenu à l’Index, tous secteurs confondus. Mais ils font du sur-place par rapport à 2024.
Arrivée de L.E.K. Londres depuis quelques semaines pour prendre la tête du bureau de Paris, Anne Dhulesia livre à Consultor sa feuille de route et les challenges que cette experte en santé est prête à relever.
Lancée il y a près de dix ans autour des services financiers et des biens de consommation, la practice Technologie d’entreprise se renforce chez Bain selon le partner Stéphane Busse, qui a rejoint le cabinet en 2019 précisément pour la développer.
L’IA sait faire beaucoup de choses en théorie, mais les fait-elle déjà en pratique ? Les entreprises et les technologies sont-elles mûres pour le passage à l’échelle ? Et pour quel type d’usages et de transformations ? Des experts d’Avencore, Eight Advisory, Eleven, PMP Strategy et Strategy& partagent leurs points de vue sur l’état du marché et les cas d’usage pertinents.
À l'approche de la Conférence sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris à la fin de l'année, Consultor se demande quelle place tient le développement durable dans le conseil en stratégie. Peu visible, le sujet n'est cependant pas complètement absent des missions.
Passé de mode le conseil en développement durable ? C'est l'impression que laisse planer la discrétion des cabinets de stratégie sur le sujet. Alors que dans l'effervescence du Grenelle de l'environnement 2007, plusieurs cabinets dédiés se sont montés et qu'il était de bon ton d'évoquer la question dans la moindre plaquette de communication, le soufflé semble être retombé.
Prenez une grande inspiration et criez « Yao ». À pleins poumons. Ne retenez pas l’éclat de rire qui viendra sans doute derrière.
Vous voici initié à la méthode de Laurent Buratti, associé chez Bain, mais pas seulement. Il propose des séminaires de développement personnel. La deuxième session a eu lieu au début du mois de juin.
Affaires et morale ne font pas toujours bon ménage. Le cynisme du business heurte certaines valeurs.
Les redresseurs de torts guettent, prêts à crucifier le premier manquement à l'éthique, concept flou et fourre-tout par excellence. Le consultant en stratégie, au cœur même du système, en fait régulièrement les frais. À tel point que le sujet frôle le tabou et que les portes se ferment quand on l'évoque.
« La marine m’a appris à collaborer dans le cadre de situations sensibles, de stress et d’éloignement. Cette expérience m’aide aujourd’hui à travailler avec des clients exigeants. Le relationnel est un élément clé chez Kea », explique Edwin Prache, ancien officier de marine spécialisé plongeur démineur.
On trouve dans les cabinets plusieurs consultants qui ont été militaires avant d’entamer une carrière dans le conseil. Cette trajectoire peut sembler incongrue, mais, en fait, elle ne l’est pas tant que cela.
Bain & Company fête cette année 30 ans de présence à Paris. Consultor.fr a profité de l'occasion pour rencontrer son directeur général, Domenico Azzarello, en poste depuis un an.
Il évoque pour nous la vie chez Bain et le métier de consultant, qu'il pratique depuis 20 ans.
Le Big Data est sur toutes les lèvres. À en croire certains, il n'est pas seulement incontournable, il pourrait même bouleverser le business.
Les cabinets de conseil en stratégie se sont pour la plupart positionnés sur ce nouveau phénomène, apparemment réservé aux spécialistes, qui pourrait changer profondément le métier de consultant.
Entré chez Roland Berger en 2000, Benjamin Entraygues a grimpé tous les échelons du cabinet de conseil jusqu'à devenir senior partner en 2014. Quinze années au cours desquelles il a vécu de l'intérieur la forte croissance du bureau parisien.
En prenant la charge de projets au long cours et de missions techniques, un cabinet de consulting devient rapidement indispensable comme le rappelle un récent rapport public.
Le malheur de l'État fait le bonheur des consultants. Faute de mobiliser suffisamment de ressources internes, déplore la Cour des comptes dans un rapport publié mi-mars, les administrations publiques font de plus en plus appel à des cabinets extérieurs.
« Les consultants veulent utiliser leurs compétences dans un cadre différent et s’investir dans une activité utile à la société », analyse Patrick Bertrand, président et fondateur de Passerelles et Compétences. La structure met en relation des associations de solidarité avec des professionnels dans le cadre de missions bénévoles. Sur les 5 500 volontaires que compte Passerelles et Compétences, environ 400 sont consultants en stratégie. En 2014, ils ont réalisé 10 % des 500 missions confiées à l’association.
C’est le sujet du moment, noté sur l’agenda de quasiment toutes les directions générales et par conséquent, sur celui des cabinets de conseil en stratégie. Strategy& ne fait pas exception et nous livre sa vision des transformations digitales en cours.
« Le digital est non seulement un concept fort qui structurera les prochaines années de l’histoire de l’entreprise, mais aussi un moment d’inflexion dans toutes les théories managériales », note Mohssen Toumi, vice-président de Strategy& et spécialiste des nouvelles technologies.
Le développement international peut rapporter gros. Ceux qui ont réussi le pari en mesurent chaque jour les retombées : un meilleur service aux clients français, des perspectives de nouveaux contrats ou encore une meilleure attractivité pour les futurs consultants.
Le bureau parisien de McKinsey vient tout juste de fêter ses 50 ans. Consultor.fr a profité de cette occasion pour rencontrer son directeur général, Jean-Christophe Mieszala, et évoquer sa vision d'un métier qu'il pratique depuis plus de 20 ans.
« Je me considère comme un porte-parole, un vecteur des valeurs du cabinet, de ses associés et de ses consultants », se décrit Olivier Marchal.
Depuis quelques années, le président du bureau français de Bain & Company se met en avant pour contribuer au rayonnement de sa société. Figure de proue du mouvement, il reconnaît que la communication des dirigeants des cabinets de conseil en stratégie a évolué : « J'ai besoin de faire passer un message, car le nom du cabinet ne suffit plus à attirer les jeunes recrues. J'incarne nos valeurs pour montrer que Bain est un environnement de travail stimulant », justifie-t-il.
Une carte du monde tachetée de points, comme autant de bureaux implantés aux quatre coins de la planète. L'image est connue presque éculée. Elle n'en reste pas moins un must have du site Internet de tout cabinet de conseil qui voit grand.
Mais derrière la carte de visite, la réalité est souvent peu reluisante. Le développement international, pour les cabinets français, c'est un nouvel Eldorado : beaucoup l'ont rêvé, rares sont ceux qui peuvent se vanter de l'avoir trouvé.
Info ou intox ? La rumeur selon laquelle A.T. Kearney serait à vendre est reparue la semaine dernière au détour d’une phrase dans un article des Échos.
Une information que dément catégoriquement Sébastien Declercq, responsable du bureau parisien du cabinet, position qu’il avait déjà tenue en septembre lors d’un entretien accordé à Consultor.
La 6e enquête annuelle de Bain & Company sur l’usage des médias digitaux dans le monde vient de paraître. (lien)
Une mine d’informations pour les entreprises du secteur ainsi que pour le cabinet de stratégie, alors que les problématiques numériques irriguent l’ensemble de ses practices.
7 000 participants dans dix pays – en Amérique du Nord, en Europe et dans des pays émergents – l’enquête menée pour le think tank le Forum d’Avignon s’est intéressée aux nouveaux formats culturels – musique ou vidéo en streaming, jeux vidéo pour mobiles...
360 consultants à Paris, c’est beaucoup pour un cabinet de conseil de direction générale à Paris, mais il s’agit du même effectif qu’il y a 18 mois.
L’honneur reste cependant sauf, puisque le BCG continue de devancer ses deux principaux concurrents, McKinsey et Bain & Company. Deux années après sa nomination en tant que managing director, François Dalens nous livre sa vision du secteur. Pour cet ancien officier de réserve de la Marine nationale, qui file volontiers la métaphore militaire, la suprématie du BCG ne fait aucun doute.
Au lendemain de l'attentat perpétré contre Charlie Hebdo, les cabinets de conseil ont pris part aux hommages rendus partout en France aux 12 victimes des terroristes
Dans les cabinets de conseil aussi, les réactions à l'attentat ont été mondiales, avec des mails et échanges provenant, par exemple chez L.E.K. ou A.T. Kearney, des nombreux bureaux afin de prendre des nouvelles des collaborateurs parisiens ou marquer leur soutien face à ce nouvel acte terroriste.
« Nous observons un vrai changement de regard sur les systèmes d’information. Les problématiques liées aux SI deviennent essentielles et se retrouvent de plus en plus souvent sur la table des directeurs généraux », assure Matteo Pacca, directeur associé de McKinsey & Company et responsable du pôle de compétences business technology (BTO) en France. La révolution digitale a changé la donne de ces practices IT et du type d’intervention. Délaissé, voire méprisé à ses débuts, le conseil en stratégie des systèmes d’information semble aujourd’hui prendre de l’ampleur au sein des cabinets de conseil en stratégie.
Jérôme JULIA, directeur associé de Kea Partners, est élu Président de l’Observatoire de l’Immatériel, et succède ainsi à Yves Lapierre, Directeur Général de l’INPI.
Créé en 2007 sous l’impulsion du Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, l’Observatoire de l’immatériel a pour mission de faire connaître le rôle du capital immatériel dans le développement économique et social de la France, et de mettre à la disposition des entreprises et des administrations les méthodes et outils pour activer leurs actifs immatériels. En particulier, l’Observatoire pilote une action collective avec la Direction Générale de l’Entreprise, et organise la Journée Nationale des Actifs Immatériels.
Jérôme JULIA, diplômé d’HEC (1993) et titulaire d’un DEA de Droit de la Sorbonne, est consultant en stratégie et organisation depuis plus de quinze ans, dont dix au sein de Kea&Partners. Il est co-auteur de l’ouvrage « Les Immatériels Actifs, le nouveau modèle de croissance » (éditions Cherche Midi) et du blog www.lesimmaterielsactifs.com.